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Notre-Dame du Refuge
Pour les articles homonymes, voir Notre-Dame.Le couvent de Notre-Dame du Refuge se situe à Anglet, dans le département français des Pyrénées-Atlantiques. Il a été fondé par le père Louis-Édouard Cestac pour y abriter la congrégation des Servantes de Marie.
Le domaine abrite aujourd'hui la congrégation avec sa chapelle, le couvent Saint-Bernard et des œuvres socio-éducatives.
Sommaire
Histoire
Le domaine de Notre-Dame du Refuge est située au cœur de l'œuvre fondée par le père Louis-Édouard Cestac. En 1838, il achète à Anglet le domaine de Châteauneuf pour offrir une maison à la campagne à de jeunes prostituées désireuses de s'en sortir.
La chapelle
Construite sur les plans de M. Bourdenne, prêtre du Sacré-Cœur de Jésus, la chapelle actuelle fut consacrée en 1886 par Mgr Ducellier, évêque de Bayonne.
La façade
Au-dessus du fronton, une statue de Marie « Vierge immaculée » rappelle qu'elle veille sur tout le domaine. La façade s'orne de cinq statues :
- au centre le Sacré Cœur de Jésus qui enseigne ;
- de chaque côté les Évangélistes avec leur symbole :
Le tympan du portail représente Marie dans le mystère de son assomption. Ces sculptures proviennent des Ateliers Saint-Hilaire de Poitiers.
L'intérieur
Les restaurations de 1956 et 1968 l'ont bien modifié. Les tribunes, le dallage des nefs, le chœur en marbre, l'autel en marbre du Portugal sont de cette époque. La croix, les chandeliers (en bronze doré) et la porte du tabernacle signés Ph. Kæpelin de Vanves sont aussi de 1968.
La statue de Notre-Dame
Marie est invoquée sous le vocable de Notre-Dame du Refuge. Cette statue préside, depuis l'origine, l'œuvre du Père Cestac. En 1873, un contemporain écrit : « L'autel de la chapelle est relevé de la statue de Marie, un enfant dans les bras comme protectrice des faibles, le sceptre en main comme Souveraine Maîtresse du Monastère. »
L'arcade centrale
Cette arcade et ses piliers sont en pierre de Bidache. Autour de la Vierge du médaillon on peut lire: « Guvernabat creditam sibi Dominum » (Elle gouvernait la maison qui lui avait été confiée). Ces mots traduisent bien le rôle de Marie dans cette maison. Des deux côtés du médaillon, des symboles bibliques, comme une louange litanique : Marie, tour de David... fontaine d'eau vive, maison d'or... étoile du matin... lys entre les épines... priez pour nous!
La décoration du chœur
La décoration de la voûte avec ses 8 rinceaux, ses arcs et ses pilastres ainsi que les colonnes de l'arcade est de Jules-Pierre Mauméjean et date de 1875. Les tableaux du fond représentent :
- au centre : le couronnement de Marie
- à gauche : la Sainte Famille
- à droite: Jésus chez Marthe et Marie à Béthanie
Ils sont dus conjointement à Jules-Pierre Mauméjean et à l'abbé Xavier Montaut. Les peintures du chœur ont été restaurées en 1991 et 2002.
La figuration de Marie dans la mandorle centrale évoque son entrée dans la Gloire de la La Sainte Trinité.
« Je la vois, associée aux trois personnes divines dans l'œuvre de la Rédemption des hommes, tout embrasée d'amour dans leur salut, et chargée d'en faire d'autres Jésus ; et par cet enfantement continuel, toujours occupée de nous comme la meilleure des mères. » (Louis-Édouard Cestac, 1859)
Les chemins de croix
Deux belles œuvres en céramique réalisées par sœur Marie de l'Eucharistie (Servante de Marie). Elles datent de la restauration de 1968.
Les vitraux
Nef de gauche
La « rosace du Rosaire » signée X. Montaut date de 1886. Le vitrail latéral évoque la naissance de la congrégation des Servantes de Marie en 1842.
Nef de droite
La « rosace de la Pietà » avec les 14 stations du Chemin de Croix, date de 1932. Elle est signée Mauméjean Frères. Les frères Joseph et Henri sont les fils de J.P. Mauméjean.
Nef centrale
Les deux premiers rappellent la légende de Notre-Dame de Bétharram. Peut-être sont-ils dus à F.P. Mauméjean. Les autres illustrent quelques scènes de la vie de Jésus.
- À gauche :
- À droite:
- Résurrection de Jésus
- Marie et les Apôtres à la Pentecôte
- Ascension de Jésus
Le couvent Saint-Bernard
Le couvent a été créé par Louis-Édouard Cestac pour y héberger la branche contemplative de la congrégation des Servantes de Marie, les Solitaires de Saint Bernard ou Bernardines.
Les religieuses de cette communauté vivent une vie monastique signifiée par un certain retrait.
Élise Cestac est enterrée à l'entrée du cimetière de Saint-Bernard, célèbre pour ses tombes de sable surmontées d'une croix de coquillages.
Le couvent, de type rural, cultive des produits agricoles vendus au grand public sur place.
Les œuvres socio-éducatives
Activités socio-médicales
Les quatre établissements sociaux et médico-sociaux, créés par les Servantes de Marie, sont aujourd'hui gérés par l'association « Missions Père Cestac » (MPC). Cette association assure sa responsabilité en synergie avec la congrégation et dans le respect des intuitions du fondateur : accueil, respect de chacun au service de la personne, dans un climat familial.
- Accueil d'adultes en situation de handicap (foyer de vie François de Paule - FDP)
- Maison d'enfants à caractère social 4 à 15 ans. Accompagnement familial jeunes mamans avec enfants.
- Accueil personnalisé d'enfants de 2 mois à 3 ans (Pomme d'Api - Multi accueil)
- Maison de retraite des religieuses Servantes de Marie et quelques laïcs (pavillon Jeanne Biscot)
Activités éducatives
Deux établissements scolaires avec internats :
- École et collège de l'institution privée Stella Maris
- Lycée technique et professionnel Sainte-Anne
poursuivent l'action éducative des Servantes de Marie : donner une éducation et une formation de qualité à l'enfant et au jeune dans l'accueil de tous avec un projet s'inspirant des valeurs évangéliques.
Galerie
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