Notorious B.I.G.

Notorious B.I.G.

The Notorious B.I.G.

The Notorious B.I.G
Alias The Notorious B.I.G.
Biggie
Biggie Smalls
Big Poppa
Frank White
Nom Christopher George Latore Wallace
Naissance 21 mai 1972
Drapeau des États-Unis New York, États-Unis
Décès 9 mars 1997
Drapeau des États-Unis Los Angeles, États-Unis
Profession(s) Rappeur
Genre(s) Rap, East Coast
Années actives 1992 - 1997
Label(s) Bad Boy Records
Site Web Notoriousbig.com

Entourage P. Diddy
Tupac
Faith Evans
Junior M.A.F.I.A
Lil' Kim
Notorious Big

Christopher Wallace (21 mai 1972 - 9 mars 1997), connu sous les pseudonymes de Biggie Smalls, Biggie ou surtout The Notorious B.I.G., fut un rappeur américain. Le succès de son premier album Ready To Die (1994), l'image de représentant du rap new-yorkais qu'il acquiert et son assassinat six mois après celui de Tupac Shakur aidèrent à le faire connaître. Il a été classé 1er MC de l'histoire par MTV[1].

Sommaire

Biographie

Premiers pas

Né à Brooklyn, ayant grandi dans le quartier de Bedford Stuyvesant, le jeune Christopher Wallace connaît une enfance difficile. Sa mère Voletta, seule en charge depuis que son père, George Letore, a quitté le foyer en 1974, n'a pas beaucoup d'argent. Le fils unique s'intéresse très tôt au rap, au sein d'un groupe local, the Old Gold Brothers and the Techniques[2]. Adoptant le surnom de « Biggie Smalls » (« petit gros ») en raison de sa masse corporelle déjà importante, il vit l'adolescence tiraillé entre les obligations scolaires (au sein de l'école de technologie et d'information George Westinghouse, où il côtoie les jeunes Shawn Carter et Trevor Smith), et son attirance pour le modèle en apparence puissant et fortuné des dealers[3]. Bien qu'il vende du crack dès 12 ans, Wallace parvient à maintenir l'équilibre cinq années, avant d'abandonner définitivement les études[4].

Il découvre bientôt l'univers de la criminalité. Arrêté à 17 et 18 ans pour port d'armes illégal, c'est cependant le trafic de drogue qui l'amène, en 1990, à passer 9 mois en prison. A sa sortie, il confectionne une démo de rap. Enregistrée sans intentions sérieuses de décrocher un contrat[3], elle atterrit dans les mains du DJ Mister Cee qui aide à sa publicité au point que le jeune Biggie Smalls apparaît bientôt dans les colonnes « jeunes talents » (« Unsigned Hype ») de The Source. Ayant eu vent du buzz, le producteur Sean Combs décide de le signer chez Uptown Records puis chez Bad Boy Records, le label qu'il décide de créer après s'être fait licencier.

La carrière de rappeur de Wallace débute donc en 1992 et, jusqu'à la parution de son premier album solo deux ans plus tard, consiste en une série de featurings ou de remixs arrangés ou produits par Combs, visant à faire le plus parler de son jeune poulain[5]. Après avoir rappé sur A Buncha Niggas (des Heavy D & the Boyz) ou Dolly My Baby (des Super Cat), il signe des remixes de Buddy X (Neneh Cherry) ou surtout de Real Love, le tube de Mary J. Blige. Il adopte dès lors le pseudonyme de The Notorious B.I.G., qu'il conservera jusqu'à sa mort. En avril 1993 paraît Party and Bullshit, son premier titre solo ; présent sur l'OST du film Who's The Man?, suivi par le remix de Flava In Ya Ear (le titre de Craig Mack) puis Runnin (de Tupac Shakur), il aide à consolider la réputation underground du rappeur[3].

Ready To Die

En août 1994, paraît Juicy, premier extrait du premier album solo de Wallace. Produit par Puffy Combs, samplant Juicy Fruit de Mtume, le single est bientôt reconnu comme l'un des plus grands titres de hip-hop jamais écrits[6] et dynamite les ventes de Ready To Die, qui s'écoulera à plus de 4 millions d'exemplaires[7]. Les deux singles suivant, Big Poppa et One More Chance, seront tous deux certifiés platines (1 million d'exemplaires)[7].

Si le succès phénoménal du premier album de Notorious B.I.G. doit à la fois beaucoup au flow si particulier du rappeur et à la qualité des productions, assurées par Puff Daddy et Easy Mo Bee[2], c'est surtout l'équilibre qu'il parvient à maintenir entre un rap engagé, assez sombre (qui inspirera notamment Mobb Deep), et des titres plus légers, parfois dénués de toute allusion à la précarité des rues, qui fait sa force[8] : Big Poppa, One More Chance, Machine Gun Funk ou Warning (surtout voués à flatter le charisme de Notorious B.I.G.) côtoient le nostalgique Things Done Changed ou les sérieux, puissants Ready to Die, Juicy, Everyday Struggle. Les critiques n'en finissent pas de parler de tournant majeur : le renouveau du hip-hop, artistique comme commercial, se trouve à l'Est[9] ; c'est surtout parce qu'il trouve un public massif à un moment où les productions west coast inondaient le marché que Ready To Die marque les esprits[2].

L'année qui suit la parution de l'album consacre le natif de Brooklyn. The Notorious B.I.G., dont les ventes de Ready To Die ont procuré un statut de superstar[9], est honoré d'une série de récompenses artistiques : il remporte trois Source Awards, le prix Billboard du rappeur de l'année et est gratifié du titre honorifique de « Roi de New York » par The Source[réf. nécessaire].

Entre projets et menaces

Profitant de sa soudaine et massive notoriété, Biggie Smalls s'attelle quelque peu à faire découvrir des artistes qu'il apprécie ou qui lui sont chers. Il supervise tout d'abord la création du groupe Junior M.A.F.I.A, dont il aide à la confection du premier album, Conspiracy (août 1995). Les titres Player's Anthem ou Get Money, sur lesquels Biggie Smalls pose des couplets, assurent au groupe un succès certain (500.000 albums vendus) et permettront à la jeune Lil' Kim de débuter une solide carrière solo (son premier album paraîtra en 1996)[réf. nécessaire]. Aux petits soins avec son groupe new yorkais, B.I.G. assure également grâce à des featurings le succès de titres des groupes de R'n'B 112 (Only You) et Total (Can't You See) ; il confirme en outre son nouveau statut en travaillant avec R. Kelly ((You To Be) Be Happy) et surtout Michael Jackson (This Time Around). Enfin, c'est à partir de septembre 1995 qu'il commence à enregistrer les titres d'un nouvel album particulièrement attendu[8].

C'est ainsi au sommet de la gloire artistique que Biggie Smalls rencontre de premières difficultés publiques, le natif de Brooklyn étant bientôt inévitablement entraîné dans la guerre médiatique qui oppose alors les rappeurs des deux côtes américaines[9]. La tension est montée d'un cran après l'agression armée contre Tupac Shakur (en visite dans un studio new-yorkais, novembre 1994), la victime ayant par la suite attribué la responsabilité de l'attentat aux vedettes de Bad Boy Records, Puff Daddy et Notorious B.I.G.. Si les deux intéressés ne tardent pas à nier toute implication dans l'affaire, leur présence dans le même bâtiment le jour-J ainsi que la parution de la face-B Who Shot Ya (« qui t'a tiré dessus », avril 1995), perçue par Tupac Shakur comme une revendication de l'attentat[réf. nécessaire], alimentent longuement la polémique. En août de la même année, lors des Source Awards, le président Suge Knight du label Death Row se moque publiquement de Puff Daddy, son homologue new-yorkais ; il signe par la suite avec Tupac Shakur, un contrat assurant désormais au rappeur la figure de porte-parole du rap californien face à la côte est représentée par Biggie Smalls. La rivalité artistique atteint son paroxysme en juin 1996 lorsque paraît Hit 'Em Up, de Tupac Shakur, un clash prenant explicitement à parti Notorious B.I.G., Puff Daddy, Mobb Deep, Lil' Kim, le label Bad Boy Records ou encore Faith Evans, que Tupac affirme avoir « baisé » (I fucked your bitch / I fucked your wife)[2]. L'assassinat de Shakur, à peine trois mois plus tard (7 septembre 1996), expose évidemment fortement Biggie Smalls, dont beaucoup présument qu'il est à l'origine du meurtre de son rival[réf. nécessaire]. Le rappeur refuse d'ailleurs d'assister à une réunion publique « anti-violence » organisée à Harlem à la suite de la mort de Tupac Shakur et son manque de bonne volonté n'aide pas à dissiper les soupçons portant sur le natif de Brooklyn[8].

Mis en cause publiquement, B.I.G. doit également faire face à plusieurs affaires privées embarrassantes. Condamné à payer quelques 40.000$ pour avoir frappé un organisateur de concert après que celui-ci a réclamé une compensation financière suite à l'annulation d'une performance du rappeur[2], il comparaît également en justice pour avoir agressé avec une batte de base-ball deux fans un peu trop insistants[réf. nécessaire] ; il est enfin mis en cause dans plusieurs affaires allant du port d'armes illégal à la consommation de substances illicites[réf. nécessaire]. Enfin, fin 1994, alors qu'il travaille sur Life After Death... 'Til Death Do Us Part (le titre d'alors du nouvel album), un accident de voiture le blesse à la jambe et l'oblige dorénavant à marcher avec une canne[réf. nécessaire].

Life After Death

L'enregistrement du deuxième opus terminé, B.I.G. part en mars 1997 pour la Californie, où il doit à la fois assurer la promotion de son double-album et tourner le clip du premier single Hypnotize. Dans la soirée du 8, il assiste à la cérémonie des Soul Train Music Awards lors de laquelle il remet un prix à Toni Braxton. Hué par une partie du public lorsqu'il est monté sur scène, c'est sans enthousiasme mais surtout pour Puff Combs qu'il se joint à une soirée organisée par le magazine Vibe[8]. Accompagné par Lil' Cease (membre de Junior M.A.F.I.A) et Combs, il en sort vers 0h30. Pénétrant avec le premier dans l'une des deux limousines censées les raccompagner à leur hôtel (Combs prenant la seconde avec ses trois gardes du corps), il s'assied à l'avant. La voiture, après avoir roulé 50m, s'arrête à un feu rouge. Il est 0h45, ce 9 mars 1997 et une Chevrolet Impala vient s'arrêter à la droite de la voiture de Biggie Smalls. Son conducteur ouvre la fenêtre et tire entre 6 et 10 coups de feu dont 4 touchent le rappeur à la poitrine. Transporté d'urgence par ses proches au centre médical Cedars-Sinai, il est déclaré mort à 1h15. Le meurtre de Notorious B.I.G. produit une onde de choc considérable dans le pays, d'autant plus qu'il fait écho direct à celui de Tupac Shakur, six mois plus tôt[9].

Vingt jours à peine après sa mort paraît Life After Death, le deuxième album solo et premier double-disque de Biggie Smalls. Bien moins sombre que Ready To Die, témoignant d'aspirations et d'envies moins directement liées à la rue[2], il n'a pas la percussion des premières productions mais n'en reste pas moins très efficace comme le soulignent les critiques qui, le traumatisme de la mort aidant également, accueillent très favorablement ce premier opus posthume[réf. nécessaire]. Smalls y décrit un environnement davantage artificiel, plus proche de films de gangsters que de ce qu'il a pu vivre durant ses derniers mois[10]. Plus posé, le rappeur y excelle lorsqu'il travaille son image toute-puissante[8] (Somebody's Gotta Die, Notorious Thugs, Ten Crack Commandments, What's Beef?, Nigga Bleed ou surtout Kick in the Door) tandis que les quelques titres qui sortent de cette ligne « mafieuse » (Fuck You Tonight feat. R.Kelly, l'envoutant My Downfall ou l'ouvert I Got a Story to Tell) ne nuisent aucunement à l'homogénéité de l'ensemble. Tandis que les populaires singles Hypnotize, Mo Money Mo Problems et, dans une moindre mesure, Sky's the Limit, aident l'album à très bien se vendre, la réputation du Biggie Smalls de Ready To Die, l'hyper-médiatisation de la guerre Est/Ouest et les avis très positifs de la presse spécialisée font rapidement décoller les ventes de Life After Death[réf. nécessaire]. Platinum (1 million d'exemplaires) après deux semaines, il jouit également de l'hommage que Puff Daddy, Faith Evans et 112 lui rendent peu après à travers I'll Be Missing You (juin 1997). Couronnant son auteur de récompenses, (le magazine Spin lui décerne les prix d'Artiste et single de l'année pour Hypnotize), bientôt érigée en œuvre historique[2], Life After Death atteint à terme la barre des 10 millions d'opus vendus, devenant par là même l'un des trois albums hip-hop le plus vendu de tous les temps aux États-Unis avec The Marshall Mathers LP de Eminem et Please Hammer Don't Hurt 'Em de MC Hammer[réf. nécessaire].

Le label Bad Boy Records, conscient des possibilités commerciales qu'offre la notoriété acquise par la marque B.I.G. depuis la mort du rappeur, s'évertue à en tirer bénéfice : Puff Daddy lui même sur son album solo No Way Out (B.I.G. apparaît en featuring sur 5 titres) avant que le label décide en 1999 et 2005 de produire plusieurs titres en collant d'anciens couplets non utilisés de Biggie Smalls avec des featurings improvisés pour l'occasion. L'opération produira deux albums aussi tièdement accueillis par la critique qu'ils seront des succès commerciaux : double-platinum pour Born Again, platinum pour Duets - The Final Chapter. De l'ensemble, plutôt bâtard[2], émergent tout de même Dead Wrong, If I should Die before I wake, Rap Phenomenom, Biggie[11] ; Nasty Girl, 1970 Somethin', Hustler's Story, Living in Pain[12]. 2007 voit la sortie du premier Greatest hits du rappeur.

Héritage

Lourde voix, flow étouffé, la façon dont rappait Biggie Smalls a évidemment aidé le rappeur, sa mort soudaine aidant, à s'imposer comme inoubliable[réf. nécessaire]. Bien que n'ayant sorti que deux véritables albums (dont un posthume), le MC de Brooklyn en est pourtant devenu l'un des plus grands de l'histoire[2]. Ce paradoxe apparent s'explique par l'évolution du hip-hop américain, depuis la fin des années 1980 et l'avènement des N.W.A. largement dictée par le rap californien. Non seulement Ready To Die est unanimement salué par les critiques à un moment où les productions de la côte est sont plutôt moribondes[réf. nécessaire], mais le succès phénoménal des singles Juicy, Big Poppa et One More Chance fonde pratiquement les bases d'un marché du rap new-yorkais que de jeunes talents (Nas, Mobb Deep) ne tardent pas à rejoindre. La revanche n'est ainsi pas seulement artistique mais commerciale, le premier album de B.I.G. se vendant à terme à plus de quatre millions d'exemplaires. On comprend ainsi mieux qu'Allmusic en fasse le sauveur du rap East Coast[2] ou que le nom du rappeur, lorsque le magazine XXL demande en 2003 à plusieurs artistes hip-hop d'indiquer leurs MCs préférés, soit celui qui revienne le plus souvent[réf. nécessaire]. En 2006, MTV le place cependant derrière Jay-Z et Tupac Shakur sur sa liste des plus grands rappeurs de l'Histoire[13].

Plus de dix ans après sa mort, au delà de la publicité engendrée par les deux albums commercialisés à partir d'anciens couplets qu'il avait enregistrés, la figure de Biggie Smalls est encore particulièrement populaire ; ce d'autant plus que l'extension fulgurante du marché du rap a engendré une tendance naturelle à rendre hommage aux pionniers[3]. Se réclament du coup naturellement de B.I.G. Jay-Z, 50 Cent, Nas, Fat Joe, Nelly, Pharrell Williams, Lil' Wayne, Ludacris, Big Pun, Beanie Sigel, Juelz Santana, Usher, Ashanti, Alicia Keys ou encore Nelly Furtado[réf. nécessaire].

Au delà de la musique

  • Biggie Smalls avait commencé le développement d'une marque de vêtements appelée Brooklyn Mint, spécialisée dans les grandes tailles ; sa mort n'empêcha pas le projet d'aboutir en 2004, grâce notamment à l'aide de Jay-Z.
  • La Fondation de la Mémoire de Christophe Wallace tient chaque année un dîner-gala (« B.I.G. Night Out ») pour réunir des fonds versés à des oeuvres éducatives (B.I.G. sert alors d'acronyme à « Books Instead of Guns », « des livres à la place des armes »)
  • Un "biopic" consacré à la vie et l'œuvre de Notorious B.I.G., Notorious B.I.G., sort en France le 24 juin 2009. Réalisé par George Tillman Junior, le casting compte notamment Jamal "Gravy" Woolard, Angela Bassett, Derek Luke, Antonique Smith ou encore Anthony Mackie ainsi que son propre fils Christopher Jordan Wallace.
  • Christopher Wallace eut deux enfants. Une ancienne petite amie donna naissance à T'yanna, sa première fille, le 10 août 1992. Christopher "CJ" Wallace Junior, le fils qu'il eut avec Faith Evans, est né le 29 octobre 1996.

Controverses sur la mort du rappeur

L'assassinat de Biggie Smalls n'était pas seulement proche dans le temps (6 mois plus tôt) ou dans ses conditions (fusillade en voiture) de celui de Tupac Shakur : comme son rival, les responsables n'ont jamais été identifiés. Le flou qui a entouré l'enquête judiciaire visant à faire la lumière sur l'affaire a indirectement engendré un certain nombres d'explications ou théories, dont certaines relèvent du complot. Le premier à dégainer fut le Los Angeles Times, avançant dans les jours qui suivirent la mort de B.I.G. que les responsables pouvaient être des membres du gang local des Crips ayant agi pour des raisons financières (le rappeur n'aurait pas payé les hommes en question, chargés de sa sécurité durant son voyage en Californie)[14]. L'enquête, peu aidée par le peu de témoignages (il fut rapidement reporté que les témoins en question avaient peur de parler à la police[15]), sombra peu à peu dans un mystère dont elle n'est toujours pas, plus de 10 ans après, sortie.

En 2002, Randall Sullivan publia LAbyrinth, un livre dans lequel il donne une version des faits inspirée par les témoignages du détective à la retraite Russel Poole. L'ouvrage impliqua directement Suge Knight (patron de Death Row) et David Mack, un agent de police, tous deux accusés d'avoir fomenté les assassinats de Tupac Shakur et de Biggie Smalls et d'être parvenu à les avoir camouflés sous une histoire de règlement de comptes entre côtes[réf. nécessaire]. Cette version des faits inspira en grande partie le réalisateur Nick Broomsfield qui en fit un documentaire, Biggie & Tupac (2002). Sullivan redonna un coup médiatique en décembre 2005 lorsqu'il publia un article[16] dans le magazine Rolling Stone mettant publiquement en cause la police californienne, accusée de ne pas s'investir assez dans l'enquête et Puff Daddy, qui selon l'écrivain veillait à ce que l'affaire reste endormie[16]. Les proches de Biggie Smalls utilisèrent les travaux de Randall Sullivan à deux reprises, en mars 2005 et avril 2006, pour porter plainte contre la police de Los Angeles et la ville elle même.

Signalons enfin le travail de Chuck Philips, journaliste Pulitzer au Los Angeles Times ayant à deux reprises créé la polémique à propos de l'enquête. En septembre 2002 tout d'abord, il publia un article selon lequel Biggie Smalls avait payé et fourni l'arme pour tuer Tupac Shakur[17] ; en mars 2008 ensuite, il affirma que B.I.G. et Puff Daddy étaient au courant de l'attentat sur Shakur et dont le rappeur était miraculeusement sorti vivant en novembre 1994[17]. Les deux informations furent par la suite remises en question (la faute surtout aux sources douteuses sur lesquelles le journaliste reposait son travail)[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. Classement des meilleurs MC's de l'histoire, MTV.com
  2. a , b , c , d , e , f , g , h , i  et j (en)Biographie sur le site Allmusic
  3. a , b , c  et d (en)The Short Life of a Rap Star, Shadowed by Many Troubles article de Michel Marriott paru le 17 mars 1997 dans le New York Times
  4. (en)Biographie du rappeur sur le site du label Atlantic
  5. (fr)Biographie du rappeur sur le site Rap2K
  6. (en)Classement des 100 plus grands titres de Rap par Henry Adaso sur le site About.com
  7. a  et b Site de l'Association Américaine de l'Industrie d'Enregistrement (RIAA)
  8. a , b , c , d  et e (en)Biographie du rappeur sur le site Vibe.com
  9. a , b , c  et d (en)Biographie sur un site en hommage à Biggie Smalls : NotoriousOnline
  10. (en)Chronique : Life After Deathsur le site Allmusic
  11. (en)Chronique : Born Again sur le site Allmusic
  12. (en)Chronique : Duets - The Final Chapter sur le site Allmusic
  13. (en)Liste MTV des plus grands MCs de l'Histoire
  14. (en)Article présentant la première tentative d'élucidation du meurtre de Biggie Smalls sur le site de MTV d'après un article du Los Angeles Times
  15. (en)Début de l'enquête sur la mort de Biggie sur le site de MTV d'après un article du Los Angeles Times
  16. a  et b (en)The Unsolved Mystery of the Notorious B.I.G article de Randall Sullivan relançant l'enquête sur la mort de Biggie paru le 15 décembre 2005 dans le numéro 989 de la revue Rolling Stone
  17. a  et b (en)Interview de Chuck Philips sur le site de MTV
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