- Nicolas Schmitz
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Nicolas Schmitz Naissance 11 avril 1768
Guessling-HémeringDécès 8 janvier 1851 (à 82 ans)
ParisOrigine France Grade général de brigade Hommages nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile modifier Nicolas Schmitz, général de brigade (né le 11 avril 1768 à Guessling-Hémering, mort le 8 janvier 1851 à Paris).
Biographie
Né à Guessling-Hémering (département de la Moselle), Nicolas Schmitz s'engagea comme soldat dans le régiment de Bourbonnais le 25 juin 1786. Il était sergent-major lorsque la Révolution française éclata, et ne tarda pas à être nommé adjudant-sous-lieutenant (3 septembre 1793). Il fit d'abord partie de l'armée du Rhin sous Custine, et passa ensuite dans celle de Sambre-et-Meuse, commandée par Jourdan, qui le nomma Lieutenant le 15 fructidor an IV.
Masséna ayant pris le commandement de l'armée d'Helvétie, distingua le lieutenant Schmitz aux affaires de Zurich et de Muttenhal où il fut grièvement blessé d'un coup de baïonnette et d'un coup de feu : on le nomma adjudant-major.
Après avoir servi dans les corps d'armée de Moreau et de Davoust, avec rang de capitaine, l'adjudant-major Schmitz se trouva à la bataille d'Austerlitz, où sa conduite fut remarquée de l'Empereur. À la tête de la 2e compagnie des grenadiers du 108e de ligne, le capitaine Schmitz parvint à arrêter un corps de cavalerie qui, après avoir forcé le premier bataillon de ce régiment voulait s'ouvrir un passage à travers le second.
Sa résistance opiniâtre fut récompensée par le grade de chef de bataillon, auquel toutefois il ne fut promu qu'après la bataille d'Iéna, le général de division Louis Friant lui avait donné le commandement du régiment au moment où le colonel Higonet fut grièvement blessé. La conduite du capitaine Schmitz avait été signalée à l'Empereur dans le rapport officiel du général Lochet en ces termes: « Je dois ajouter en faveur de M. Schmitz qu'il a surpassé en bravoure tout ce que le régiment a dit de lui. »
C'est surtout à la bataille d'Abensberg que le commandant Schmitz se fit glorieusement remarquer par son sangfroid et sa bravoure : à la tête de trois compagnies de grenadiers et d'une de fusiliers, il se porta derrière la droite de ennemi qui cherchait à déborder la gauche de la division française, l'attaqua à la baïonnette, lui tua beaucoup de monde, et fit prisonnier un major et 400 hommes. À la suite de cette affaire où il avait été atteint d'un coup de feu à l'avant-bras, il fut nommé major du 32e de ligne, et peu après appelé à l'armée d'Espagne, avec le commandement du 2e régiment d'infanterie en marche. Il fut mis à l'ordre du jour de l'armée de Navarre, le 30 mars 1810, en ces termes : Le général gouverneur s'empresse d'informer l'armée française que le chef de bande, le fameux Mina, a été battu par la colonne du brave major Schmitz, les soldats de Mina ont été mis en déroute, et lui-même pris après avoir été blessé.
En 1811, M. Schmitz nommé colonel du régiment d'Illyrie (2 mars 1811), passa à la Grande Armée et fit la campagne de Russie (1812). Il fut grièvement blessé à Krasnoï, dans l'un des trois combats que se livrèrent près de cette ville les armées françaises et russes. Il n'en continua pas moins de suivre l'armée, et eut un pied gelé pendant la retraite.
Promu au grade de général de brigade le 16 juin 1813, M. Schmitz se fit remarquer à l'armée d'Italie pendant les campagnes de 1813-1814, notamment aux affaires de Feistriz (6 septembre 1813), où il fut atteint d'un coup de feu à la poitrine, de Rescinta en Frioul (13 octobre 1813), et à celle de Parme (2 mars 1814), ainsi que le firent connaître les divers ordres du jour de l'armée.
Napoléon récompensa le général Schmitz en le créant baron de l'Empire et chevalier de l'Ordre de la couronne de fer par un décret du 15 mars 1814. Il avait été nommé chevalier de la Légion d'honneur le 5 novembre 1801 et officier le 5 décembre 1815 et devint commandeur.
La campagne de 1815 vint fournir à M. Schmitz une nouvelle occasion de signaler sa bravoure. Il prit une part active à l'affaire des Quatre-Bras.
Le général Schmitz mis en retraite après la seconde Restauration devint commandant de la Garde nationale de Pontoise entre 1831 et 1841.
Il mourut le 8 janvier 1851 dans sa 83e année au 11, rue Neuve-Coquenard (actuelle rue Lamartine) à Paris. Après le décès, sa veuve, devenue rentière, s'établira au 98 de l'actuelle rue des Boulets à Paris (XIe arrondissement).
Distinctions
- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 39e colonne (l’Arc indique SCHMITZ).
Source
- Le site officiel consacré au general Nicolas Schmitz ;
- Germain Sarrut, Biographie des hommes du jour : industriels, conseillers-d'Etat, artistes, chambellans, députés, prêtres, militaires, écrivains, rois, diplomates, pairs, gens de justice, princes, espions fameux, savans, H. Krabe, 1836 [lire en ligne (page consultée le 7 déc. 2009)] ;
Catégories :- Naissance en 1768
- Naissance en Moselle
- Général du Premier Empire promu en 1813
- Baron de l'Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Décès en 1851
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Chevalier de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer
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