- Mélissa Theuriau-Debbouze
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Mélissa Theuriau
Mélissa Theuriau Mélissa Theuriau en 2008Naissance 18 juillet 1978
ÉchirollesProfession(s) Journaliste française Conjoint(s) Jamel Debbouze (2008-présent) Famille Léon Zine Debbouze (né le 3 décembre 2008) Mélissa Theuriau, est une journaliste française née le 18 juillet 1978 à Échirolles, dans la banlieue sud de Grenoble.
Sommaire
Enfance et formation
Elle est diplômée de l'Institut de la Communication et des Médias (ICM) d'Échirolles[1]. Elle a également obtenu un Diplôme universitaire de technologie en Information et communication à l'Institut universitaire de technologie (IUT) de l'université Pierre Mendès France de Grenoble et un master en journalisme audiovisuel au CELSA.
Carrière
Après avoir effectué un travail de reporter pour l'émission J'y étais sur la chaîne Match TV en 2002, elle rejoint la chaîne d'information LCI, où le grand public la découvre à partir de 2003 et où elle connaît une ascension rapide. Après une période comme joker du journal télévisé, elle présente à partir de 2005 le journal LCI matin en duo avec Thierry Gilardi.
En mai 2006, elle crée la surprise en refusant une proposition de TF1 pour être le « joker » de Claire Chazal, ce qui ne correspondait pas à ses attentes.
Depuis septembre 2006, elle est rédactrice en chef et présentatrice du magazine Zone interdite sur M6 après le départ de Anne-Sophie Lapix et réalise des reportages pour l'émission 66 minutes toujours sur M6.
En novembre 2006, elle écrit et présente Un jour, une photo, un module court diffusé sur la chaîne TV Paris Première. Elle y raconte la petite histoire d'une grande photo, en partenariat avec Paris Match.
Depuis janvier 2007, elle anime un nouveau magazine de voyages sur Paris Première : Deux, trois jours avec moi.
En mars 2007, elle lance, avec cinq autres journalistes (Claire Chazal, Marie Drucker, Laurence Ferrari, Béatrice Schönberg et Tina Kieffer), l'opération La Rose avec l'Unicef pour aider les jeunes filles à accéder à l'éducation. Depuis 2006, elle soutient et aide l'association Rêves qui œuvre pour les enfants hospitalisés dont le pronostic vital est réservé. elle revient a partir de septembre 2009 sur M6 pour présenter zone interdite
Polémiques avec le syndicat Alliance
En septembre 2009, pour son retour à l'antenne après sa grossesse, Melissa Theuriau reçoit le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Un reportage précédant l'entretien résumait les tensions entre jeunes et policiers depuis les émeutes de Clichy-sous-Bois en 2005. De retour en plateau, la journaliste relance le ministre par différentes réflexions : « C'est un dialogue qui est rompu : on a un refus des jeunes de considérer les forces de l'ordre, et également un refus de la police de se soumettre à un règlement. Quand vous revoyez ces images de policiers qui bafouent leur code de déontologie... […] », glisse-t-elle avant de demander à Brice Hortefeux pourquoi les policiers impliqués dans des incidents polémiques sont « toujours en fonction », comme c'est le cas dans « beaucoup d'affaires récentes » comme « à Villiers-le-Bel ou à Montreuil ». Le ministre poursuit en précisant, après avoir rappelé que l'enquête concernant Montreuil est encore en cours et que par conséquent les policiers en cause sont présumés innocents, que les policiers incriminés ont été placés en garde à vue, Melissa Theuriau le coupe et précise qu'ils ont été « relâchés dans la journée »[2]. La journaliste rappelle alors l'histoire du manifestant ayant perdu un œil en juillet 2009 à Montreuil à cause d'un tir de flashball[3] et s'interroge notamment sur « la question de la formation [des forces de l'ordre] quand on sait que la moyenne d’âge des policiers en Seine-Saint-Denis est de 22, 23, 24 ans »[4].
À la suite de la diffusion de l'émission, le secrétaire général du syndicat de police Alliance met en cause le comportement de la journaliste. Le policier parle d'un « dérapage verbal », juge ses propos « inadmissibles » et son attitude « irresponsable ». Il rajoute : « aveuglée par une haine non dissimulée de la police, son comportement extrêmement agressif l'a amenée à salir l'ensemble de la police en énonçant sans discontinuer des accusations mensongères contre les membres des forces de l'ordre », et l'auteur de demander que « M6 se désolidarise des agissements de Mélissa Theuriau (...) jeune journaliste qui ne paraît pas à la hauteur de la charge qu'elle a à assumer »[2]. Interrogé quelques jours plus tard par L'Express, le policier défend sa position : « Mélissa Theuriau fait des généralités et des amalgames. Quand elle dit que les policiers ne respectent pas les règlements, c'est mensonger. Elle laisse entendre que ce sont des gardiens de la paix qui sont responsables de la mort des deux adolescents à Clichy-sous-bois en 2005, c'est inadmissible. L'enquête est en cours et nos collègues ont droit à la présomption d'innocence comme les autres citoyens. Je l'invite par ailleurs à venir en tournée avec nous en banlieue pour qu'elle découvre ce métier. (...) Désormais, je vais appliquer une tolérance zéro envers ceux qui calomnient et qui bafouent la police[5] »
Nicolas de Tavernost, président de M6, apporte son soutien à la journaliste en soulignant qu'elle a fait son travail en toute objectivité[5],[6]. L'hebdomadaire Télérama prend la défense de Mélissa Theuriau en ces termes : « La journaliste, formée à l'école LCI par l'ineffable Jean-Claude Dassier, nous paraissait jusqu'ici plutôt lisse, et plus encline à agiter les pages de la presse people depuis son mariage avec Jamel Debbouze qu'à ferrailler avec un ministre, fût-il de l'Intérieur. On avait tort. (...) Pugnace, connaissant parfaitement ses dossiers, relançant le ministre à bon escient, Mélissa Theuriau fait ce soir-là juste son… métier. Mais dans une société où l'information recule un peu plus chaque jour au profit de la communication, cela fait tache. Plus particulièrement à la télévision, plus particulièrement encore quand il s'agit d'interviews d'hommes politiques. Un constat pas franchement à la gloire de la communauté journalistique. Pire, cela "choque". (...). Si dérapage verbal il y a, il est plutôt à chercher du côté des forces de l'ordre…[7] »
Parcours professionnel
- Chroniqueuse auprès de la chaîne Match TV en 2002
- Journaliste au sein de la rédaction de LCI en janvier 2003
- Présentatrice dans l'équipe du matin en septembre 2004
- Présentatrice de l'émission LCI Matin en collaboration avec Thierry Gilardi en septembre 2005
- Rédactrice en chef et présentatrice du magazine Zone interdite sur M6 depuis 2006
- Présentatrice de Un jour, une photo sur Paris Première en novembre 2006
- Présentatrice de Deux, trois jours avec moi sur Paris Première depuis janvier 2007
Vie privée
Mélissa Theuriau s'est mariée avec Jamel Debbouze le 7 mai 2008[8]. Ils ont eu un fils prénommé Léon Zine le 3 décembre 2008.
Notes et références
- ↑ « Mélissa Theuriau », biographie sur le site non-officiel melissa-theuriau.fr.
- ↑ a et b « Pour le syndicat Alliance, Mélissa Theuriau est antiflics primaire », Rue89, 4 septembre 2009.
- ↑ « Mélissa Theuriau défendue par M6 », Le Parisien, 4 septembre 2009.
- ↑ « Mélissa Theuriau irrite la police », LeJDD.Fr, 4 septembre 2009.
- ↑ a et b « M6 défend Mélissa Theuriau contre un syndicat de police », L'Express, 4 septembre 2009.
- ↑ « M6 défend Mélissa Theuriau, prise à partie par un syndicat de police », Libération, 4 septembre 2009.
- ↑ « La police accuse Mélissa Theuriau de... faire son métier », Télérama, 4 septembre 2009.
- ↑ (fr) « Carnet - Mélissa Theuriau et Jamel Debbouze : mariage mercredi » sur le site officiel de LCI, 7 mai 2008
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