Missile Mica

MICA (missile d'interception, de combat et d'auto-défense)
Fonction	Missile air-air et surface-air à moyenne portée
Constructeur	MBDA
Coût à l'unité
Déploiement	1996 (MICA radar) ; 2000 (MICA infrarouge) ; 2010 (VL-MICA)
Caractéristiques
Moteur	moteur fusée à carburant solide
Masse au lancement	112 kg
Longueur	3,1 m
Diamètre	0,160 m
Envergure	0,560 m
Vitesse	Mach 4
Portée	de <500 m à >80 km[1]
Altitude de croisière	jusqu'à 11 000 m
Charge	12 kg d'explosif
Guidage	inertiel, radar actif ou infrarouge passif suivant les versions
Précision
Détonation	Fusée de proximité, impact
Plateforme de lancement	Dassault Mirage 2000-5, Dassault Rafale, navires de guerre
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Le missile MICA (acronyme de « missile d'interception, de combat et d'auto-défense ») a été conçu pour remplacer à la fois le Super 530D (moyenne portée) et le Matra R550 Magic II (courte portée) équipant les Mirage 2000 et le Rafale. Il est fabriqué par la société Matra, aujourd'hui fusionnée dans MBDA, coentreprise d'EADS, de BAe Systems et de Finmeccanica, spécialisée dans les missiles.

Il est caractérisé par une très grande maniabilité grâce à son système de poussée dirigée et à ses gouvernes aérodynamiques. Il est de type « tire et oublie » qui, comme son nom l'indique, permet au pilote de se concentrer sur d'autres menaces, au contraire des missiles de précédentes générations qui nécessitaient un guidage de l'avion tireur. Il est étudié pour générer une faible traînée aérodynamique.

Versions

Le MICA existe en deux types : à guidage électromagnétique actif (radar) (Mica EM) et à guidage infrarouge (MICA IR) qui se différencient par la tête autodirectrice interchangeable.

MICA air-air

Un Rafale F2 tire un MICA le 11 juin 2007 du Centre d’Essais des Landes de la Délégation générale pour l'armement à Biscarrosse ^[2].

La cible initiale du programme était de 510 MICA EM et de 870 MICA IR pour les avions de combat de l'armée française. Elle a été révisée en 2008 à, respectivement, 540 et 570. Tous les missiles MICA EM ont été livrés à cette date, en revanche seuls 310 missiles MICA IR ont été livrés en 2008. 30 missiles supplémentaires devraient être livrés en 2009, les 230 missiles restant le seront après 2009.

MICA surface-air (VL-MICA)

La version VL-MICA (Vertical Launch MICA), développée sur fonds propres par MBDA, est présentée à Singapour en février 2000. Une première campagne de tir, en décembre 2001, permet de valider le concept du tir vertical. Ce n'est que le 22 décembre 2005^[3] que les armées françaises (l'Armée de l'air voyant là une opportunité de recycler ses MICA air-air vieillissants au profit de la Marine nationale) s'intéressent au concept et organisent le 24 avril 2006 le premier d'une série de 14 tirs réussis au Centre d’Essais des Landes à Biscarrosse, à partir du Conteneur lanceur autonome (CLA). Le dernier tir ayant quant à lui lieu le 28 octobre 2008. Le VL-MICA doit être déployé à partir de 2010 sur les patrouilleurs de classe Khareef de la Marine royale d'Oman puis en 2012 sur les corvettes de classe Sigma de la Marine royale marocaine ^[4].

Pays utilisateurs

•  France
•  Grèce (MICA et VL-MICA proposé)
•  Taïwan
•  Émirats arabes unis
•  Maroc (MICA et VL-MICA)
•  Brésil
•  Oman (VL-MICA ^[5])
•  Inde : des discussions sont en cours depuis juin 2008 pour produire sous licence le VL-MICA

Voir aussi

Articles connexes

• ASRAAM
• AIM-9 Sidewinder
• Umkhonto

Liens externes

• (en) Le MICA sur le site de MBDA
• (en) Le MICA VL sur le site de MBDA

Notes et références

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