Minneapolis Lakers

Minneapolis Lakers

Lakers de Los Angeles

Lakers de Los Angeles Basketball pictogram.svg
Logo du club
Généralités
Date de fondation 1947
Couleurs pourpre et or
Salle Staples Center
(18 997 places)
Manager Mitch Kupchak
Entraîneur Phil Jackson

Les Lakers de Los Angeles (Los Angeles Lakers en anglais) sont une franchise de basket-ball de la NBA basé à Los Angeles en Californie. Les Lakers détiennent l'un des plus beaux palmarès de la NBA et possèdent de nombreux records comme le nombre total de victoires (2 621), le plus grand nombre de participation aux finales NBA (30). C'est la seconde franchise la plus titrée (15 titres) à deux longueurs de leurs rivaux historiques de Boston.

Sommaire

Historique de la franchise

Detroit Gems

La franchise est fondée en 1946, à Dearborn, Michigan sous le nom de Detroit Gems et évolue dans la National Basketball League (NBL). L'unique saison se finit par un triste bilan de 4 victoires pour 40 défaites. L'année suivante l'équipe est racheté par Ben Berger et Morris Chalfen qui délocalisent la franchise à Minneapolis. Il en profite pour renommer l'équipe en Lakers se référant aux nombreux lacs dans la région de Minneapolis (Lakers signifiant en anglais les habitants des lacs).

Minneapolis Lakers

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Il faut alors reconstruire totalement équipe. En ayant le pire bilan de la National Basketball League, Les Lakers obtiennent le premier tour de draft en 1947 de la Professional Basketball League of America. Le choix se porte sur George Mikan. Ce dernier montre tout de suite son grand talent et permet à l'équipe de remporter cette même saison, son premier titre NBL. L'année suivante, la franchise change de ligue et intègre la Basketball Association of America (BAA). Grâce à Mikan et à une bonne alchimie, les Lakers remportent un nouveau titre, moins d'un an après être arrivée dans la ligue. Le mouvement dans les ligues est important à l'époque, car chacune tente d'attirer les meilleurs joueurs, d'où une forte concurrence.

Cependant en 1949 la NBL et la BAA s'unissent pour former la NBA. Ce qui n'empêche pas Les Lakers de conserver encore leur titre de champion un an plus tard. Cependant, ils ne réussiront pas le Four-Ever : le titre leurs échappe l'année suivante en faveur des Rochester Royals. Les Lakers se consoleront en remportant trois titres consécutifs les trois saisons suivantes. En 1954, Mikan prend sa retraite à cause d'une blessure. Ce départ se fait cruellement ressentir sur le jeu des hommes du lac. Ajouté à cela, l'équipe rencontre des problèmes d'adaptation aux nouvelles règles instaurées par la NBA (possessions de 24 secondes et nombre de faute limité à six). Même avec une brève tentative de retour de Mikan, qui finira par définitivement abandonner les parquets en 1956, les Lakers n'y arrivent pas. Minneapolis n'est plus la terreur des parquets.

Après cette courte période dans l'ombre (1954-1957), les Lakers reviennent au sommet en 1957, même si leur épopée se terminera par une défaite en finale contre les Saint-Louis Hawks. Suite à cet échec, Mikan devient l'entraîneur de l'équipe. Le résultat est désastreux, à tel point qu'il sera limogé en cours de saison. Minneapolis, avec un bilan de 19 victoires pour 53 défaites ne participe pas aux play-offs. Néanmoins ce triste bilan leurs permet d'obtenir le premier choix lors de la draft de 1958. Les Lakers choisissent Elgin Baylor, excellent scoreur qui leur permettra d'atteindre la finale la saison suivante, face aux Boston Celtics.

Au début des années soixante, l'intérêt pour la franchise diminue du au fait que Mikan ne soit plus dans l'équipe. La franchise avait déjà failli déménager à Kansas City en 1957 après le rachat par Bob Short. Voyant que l'intérêt des fans est toujours aussi bas, la franchise s'exile définitivement de Minneapolis en 1960 pour rejoindre Los Angeles. La NBA ne reviendra dans le Minnesota qu'en 1989 avec la nouvelle franchise des Minnesota Timberwolves.

Los Angeles Lakers

Les débuts : longue course vers le titre (1960-1972) et période d'accalmie (1972-1980)

Les Lakers arrivent donc à Los Angeles, après avoir écartés des villes comme San Francisco ou Chicago. Les Lakers deviennent la première équipe de la côte ouest. Los Angeles voit alors l'arrivée du meneur talentueux Jerry West. Le duo West-Baylor redonne de grands espoirs de titre au fans de la franchise. Cependant le duo va être séparé car Baylor est appelé pour son service militaire, ce qui lui fera manquer une grande partie de la saison. Malgré cela, l'équipe atteint les finales mais perd lors du dernier match face aux Celtics. C'est le point de départ d'une grande rivalité sportive entre ces deux formations. Le rendez-vous est pris pour l'année suivante : les deux mêmes équipes se retrouvent en finale, et encore une fois les Celtics sont trop forts. En 1964 la franchise est éliminée avant les finales, mais ce n'est que partie remise puisque les Lakers vont atteindre les finales NBA les deux saisons suivantes. Néanmoins, ils seront, à chaque fois, incapables de battre les Boston Celtics.

En dehors des parquets Bob Short vend l'équipe à Jack Kent Cooke pour 5 millions de dollars en 1965. Malgré sa défaite en finale de divisions en 1967, la franchise continue à jouer les premiers rôles dans la ligue. De plus l'arrivée de Wilt Chamberlain en 1968 est vue comme un signe d'espoir. En effet, certains voient en lui l'arme pour enfin réussir battre les Celtics de Bill Russell. De 1968 à 1970, les Lakers atteignent les finales et l'histoire ne change pas : défaites face à Boston en 1968 et 1969 et face aux New York Knicks en 1970. La saison 1971 est une année de transition. Le bilan est difficile, 7 finales perdues en 9 ans, il faut enfin vaincre cette malédiction en finales depuis l'arrivée de la franchise dans la côté ouest.

La saison 1972 est celle du renouveau, et restera gravée dans les mémoires des fans des Lakers. L'équipe emmenée par Bill Sharman, qui sera nommé entraîneur de l'année à l'issue de la saison, aligne une série de 33 victoires consécutives. Un record NBA qui tient toujours à l'heure actuelle et qui sera sûrement très difficile à battre. Et cerise sur le gâteau, les Lakers empochent enfin leur premier titre depuis le déménagement de la franchise à Los Angeles.

Le "Show Time" (1980-1991)

Pourtant et en dépit du recrutement du pivot légendaire Kareem Abdul-Jabbar, les Lakers devront attendre 1980 et l'arrivée de Magic Johnson pour remporter un nouveau titre. Lors des finales NBA 1980, ils dominent les 76ers de Philadelphie en 6 manches, en grande partie grâce à leur prodigieux rookie Magic Johnson. Lors du 6e match, ce dernier jouera à tous les postes, principalement pivot en raison de l'absence de Kareem Abdul-Jabbar blessé à la cheville pendant le 5e match. Magic terminera la partie avec 42 points, 15 rebonds et 7 passes décisives ! Cette prestation est encore vu aujourd'hui comme la plus grande performance individuelle en finale NBA.

Cette victoire marque le début de la période du "Show Time", surnom donné à l'équipe des Lakers pendant les années 1980 en raison de son jeu à la fois spectaculaire et efficace, fait de contre-attaques endiablées dirigé par le génial Magic Johnson qui y est associé avec les très bons Kareem Abdul-Jabbar, Jamaal Wilkes, Bob Mc Adoo, James Worthy et Byron Scott. Sous la direction de Pat Riley, les Lakers vont dominer les années 1980 en remportant cinq finales sur huit (1980, 1982, 1985, 1987 et 1988) et en participant en tout à 8 finales sur 10.

Durant cette domination, les Lakers seront en grande rivalité avec les Celtics de Boston de Larry Bird, jouant notamment contre eux 3 finales (1984, 1985 & 1987). Les 1984 NBA Finals resteront comme un des sommets de toute l'histoire des sports collectifs aux États-Unis, tant le style, les valeurs et les qualités des équipes sont opposées. D'un côté l'ouest, le soleil, la Californie, le strass, le showtime, une équipe composée de joueurs athlétiques et talentueux au sein d'une ville à majorité protestante. De l'autre, la côte est, le trèfle, le catholicisme, une équipe qui s'appuie sur un collectif léché et rigoureux, à l'image de la grisaille associée à cette région. Une couverture médiatique sans précédent pour un duel de légende qui ne décevra personne, la finale ne se dénouant qu'au septième match avec la victoire de Boston.

Les années de vaches maigres (1991-1999)

Les années 1990 furent en revanche une période creuse pour les Lakers. Elles avaient pourtant bien commencées avec une nouvelle apparition en finale en 1991 face aux Bulls de Chicago, mais après avoir remporté le premier match à Chicago, les Lakers perdent les 4 suivants et transmettent le flambeau à Michael Jordan et ses coéquipiers, qui domineront les années 1990. Les années qui suivent marqueront la fin d'une époque. Magic Johnson, contaminé par le virus du Sida, annonce sa retraite et Pat Riley quitte le navire californien. Jusqu'en 1996, les Lakers sont en phase de reconstruction et ne parviennent pas à assembler des équipes capables de rivaliser avec les meilleurs pour le titre.

L'été 1996 marque le début de la renaissance des Pourpre et Or. L'ancienne légende du club Jerry West, devenu Manager Général de l'équipe, conclue 2 transactions qui vont relancer la mythique franchise et redonner espoir aux fans. Tout d'abord il arrache le pivot surpuissant Shaquille O'Neal aux Magic d'Orlando sur le marché des transferts. Puis il réalise un coup de génie lors de la Draft, en expédiant son pivot titulaire de l'époque Vlade Divac aux Charlotte Hornets en échange d'un jeune joueur arrivant directement de son lycée, Kobe Bryant.

Dôtés d'une équipe ultra-talentueuse mais qui manque parfois d'équilibre, les Lakers tâtonnent entre 1996 et 1999, et pêchent souvent par manque d'expérience lors des playoffs. Ils subissent ainsi de sévères échecs à ce niveau qui auront tendance à miner le moral des troupes.

La dynastie du nouveau millénaire et le duo Shaq & Kobe (1999-2004)

En 1999, Jerry West trouve le chaînon manquant en nommant Phil Jackson entraîneur de l'équipe. Celui-ci, qui a décroché 6 titres de champion avec les Bulls de Chicago dans les années 1990, permet aux Lakers de franchir un cap. Avec un Shaquille O'Neal au sommet de son art, un Kobe Bryant qui explose au grand jour, et une bande de joueurs de complément tous aussi utiles les uns que les autres (Robert Horry, Derek Fisher, Rick Fox, Glen Rice, ...), les Lakers écrasent la saison régulière lors de laquelle ils décrochent 67 victoires. Les playoffs se révèleront plus compliqués que prévu, avec notamment une lutte épique en finale de Conférence Ouest face aux Trail Blazers de Portland: ils sont en effet contraints de disputer une 7e match devant leur public alors qu'ils menaient 3-1 dans la série. Menés de 15 points à quelques minutes de la fin, les Lakers enflamment le Staples Center en signant un retour inimaginable et valident ainsi leur ticket pour la finale. Les Pacers de l'Indiana y seront écartés non sans mal en 6 manches. Les Lakers retrouvent enfin le sommet de la NBA après 12 ans de disette.

La saison suivante sera totalement différente. Une saison régulière chaotique fait naître des doutes sur la capacité des Lakers à conserver leur titre. Mais lors des playoffs, l'équipe se transforment soudainement en rouleau compresseur et laminent tous ses adversaires un par un. Au final les Lakers ne perdront qu'un seul match (!!) lors de ces playoffs 2000-2001 : le 1er match de la finale face aux Sixers de Philadelphie, emmenés par Allen Iverson. Shaq and co se ressaisissent vite et remportent les quatre prochains matchs, ce qui leur permet de remporter un deuxième titre consécutif.

En 2001/02, les Lakers remportent un troisième titre de suite et réalise (non sans mal) le "Three-Peat" (le fait de remporter trois titres de rang). Le principal obstacle sur leur parcours triomphal cette année là sera la finale de Conférence face à leur voisin californien, les Kings de Sacramento de Chris Webber. Les Lakers sortent par miracle indemnes de cette série en allant chercher la 7e manche à Sacramento. Le grand moment de cette série restera le shoot à la dernière seconde de Robert Horry qui donne la victoire aux Lakers lors de la 4e manche, dans un Staples Center en fusion. La finale face aux Nets du New Jersey et leur meneur vedette Jason Kidd sera un jeu d'enfant pour les Lakers, qui s'impose 4-0.

En 2002/03 les Lakers, quelque peu vieillissants, manquent le "Four Ever" et s'inclinent en demi-finales de Conférence face aux Spurs de San Antonio de Tim Duncan et du français Tony Parker. Les tensions dans l'équipe se renforce.

Vexés par cet échec, les dirigeants californiens souhaitent retrouver les sommets au plus vite et frappent un grand coup lors de l'intersaison en recrutant deux Hall of Famers en fin de carrière: Karl Malone et Gary Payton. Avec la présence de Kobe Bryant et Shaquille O'Neal, les Lakers possèdent alors une "Dream Team" qui fait trembler tous ses adversaires à l'entame de la Saison. Néanmoins, de nombreuses blessures et un manque de cohésion évident empêche la machine Pourpre et Or de tourner à plein régime, ce qui leur vaut de perdre leur statut de favori au cours de la saison. Pourtant, ils retrouvent un effectif au complet à l'entame des playoffs et se voient offrir l'occasion de prendre leur revanche sur les Spurs en demi-finales de Conférence. Ils perdent les 2ères manches à San Antonio mais remportent les 2 suivantes à domicile. Lors du 5e match, Tim Duncan pense donner la victoire aux Spurs sur un shoot miraculeux. Cependant, avec 0.4 de secondes restant, Derek Fisher, sur un panier venu d'ailleurs, assomme les Spurs au buzzer. Ces derniers ne s'en remettront pas et perdront la série 4-2. les Lakers écartent ensuite les Timberwolves de Kevin Garnett en finale de conférence sur le score de 4-1. Opposé en final aux Pistons de Detroit, les Lakers sont grandissimes favoris face à une équipe quasiment vierge d'expérience à ce niveau. Cependant, tout ne va pas comme prévu :les Lakers tombent de haut en perdant le 1er match devant leur public. Ils arrachent le 2e par miracle grâce à un shoot au buzzer de Kobe Bryant pour envoyer le match en prolongation. Cependant, l'équipe sombre définitivement sur le parquet des Pistons. Le vieux sorcier Larry Brown, entraîneur de Detroit, a bâti un collectif parfaitement huilé et basé sur une défense de fer, en opposition totale avec la pléiade de stars des Lakers. Les conflits internes ressortent au plus mauvais moment et la blessure de Karl Malone n'arrangeant pas les choses. Les Lakers étouffés par les Pistons chutent 3 fois d'affilée à Detroit et s'inclinent 4-1.

L'ère "post-Shaq" (2004-2007)

Cette défaite marque la fin d'une dynastie chez les Angelinos. Les deux stars O'Neal et Bryant ne peuvent plus cohabiter et le manager général Mitch Kupchak envoie O'Neal au le Miami Heat en échange de Lamar Odom, Caron Butler et Brian Grant. Malone, Payton et Phil Jackson quittent également les Lakers, qui espèrent reconstruire autour de Kobe Bryant.

Pour mener à bien cette reconstruction, les Lakers choisissent pour la 2004-2005 l'entraîneur Rudy Tomjanovich, 2 fois champion avec les Rockets de Houston au milieu des années 1990. Tomjanovich est victime d'ennuis de santé et démissionne en cours de saison. Les Lakers s'effondrent après un début de saison honnête et ratent les playoffs pour la première fois depuis 1994.

Déboussolé, le président Jerry Buss parvient à convaincre Phil Jackson de reprendre les rennes de l'équipe à l'entame de la aaison 2005-06. Avec une équipe rajeunie et plus compacte, les Lakers remportent 45 matches et retrouvent les playoffs, emmenés par un Kobe Bryant stratosphérique, qui marque 35,5 points par match avec une pointe à 81 face aux Raptors de Toronto. Au premier tour des playoffs les Lakers passent tout près de faire tomber l'un des grands favoris, les Suns de Phoenix. Après avoir mené 3-1 dans la série suite notamment à une fin de match incroyable lors du quatrième match, durant lequel Kobe Bryant donne la victoire à son équipe à la dernière seconde de la prolongation. Cependant, les Lakers se voient rejoindre à 3-3 en s'inclinant à domicile lors de la 6e rencontre, durant laquelle Tim Thomas arrache la prolongation sur un 3 points à la dernière seconde. Les Angelinos sont ensuite largement dominés lors de la 7e manche à Phoenix.

Ils débutent ainsi la saison suivante plein d'espoir et entretiennent cet espoir en réalisant un très bon début de saison. Mais au grand désarroi d'un Kobe Bryant pourtant égal à lui-même (avec une série de 4 matches consécutifs à 50 points ou plus), les Lakers se désintègrent au fur et à mesure de la saison et finissent avec 42 victoires sur 81 matches. Ils se qualifient in extremis pour les playoffs où ils retrouvent les Suns au premier tour, mais sont battu 4-1. Irrité par cette saison décevante, Kobe Bryant fait pression en demandant à être transféré pendant l'été, avant de se rétracter.

À l'entame de la nouvelle saison, l'incertitude règne encore quant à l'avenir de Kobe au sein de la formation californienne. Les dirigeants veulent encore croire que cette équipe peut retrouver les sommets, et misent sur l'éclosion du prometteur pivot Andrew Bynum et le retour d'un membre clé de la dynastie des Lakers, Derek Fisher, pour apaiser les velléités de départ de Bryant et relancer la franchise. Malgré un calendrier 2007-2008 difficile, une alchimie au plus mal et une ambiance morose, les Lakers réussissent leur début de saison en affichant un bilan de 7 victoires pour 5 défaites alors que tous les analystes pensaient que leur bilan serait négatif après dix matchs. Dans ces sept victoires, Los Angeles a battu les Suns chez eux (119-98), les Jazz, les Pistons et les Rockets qui sont toutes des franchises qui prétendent au titre.

L'ère "Bryant-Gasol" (depuis 2008)

Alors qu'ils semblaient déjà avoir retrouvé une alchimie grâce à un Kobe Bryant altruiste, un état de forme exceptionnel de la part des joueurs du banc (Jordan Farmar, Andrew Bynum, Ronny Turiaf) et à l'émergence de Lamar Odom, les Lakers se positionnent maintenant comme un sérieux concurrent au titre après avoir échangé le 1er février 2008 Kwame Brown, deux premiers tours de draft et les droits de draft de Marc Gasol contre son frère Pau Gasol, en provenance de Memphis. L'alchimie entre Kobe Bryant et Pau Gasol semble avoir pris directement et les victoires s'enchaînent : 10 victoires de rang, 18 victoires sur 23 matchs disputés[1],[2].

Cette série exceptionnelle leur permet d'obtenir la tête de la conférence ouest, malgré de nombreux blessés (Pau Gasol, Andrew Bynum, Trevor Ariza et Chris Mihm), en fin de saison régulière. Leur bilan (57-25) est le meilleur depuis 4 ans. Ils disposent facilement des Denver Nuggets au premier tour des playoffs(4-0), puis difficilement des Utah Jazz (4-2), et enfin des champions en titre les Spurs 4 à 1, ce qui leur permet de se qualifier pour les Finals. Les finales NBA 2008 sont remportées par les Boston Celtics 4 victoires à 2 [3].

Les Lakers entament la saison 2008-2009 en enchaînant les victoires. Avec le retour de blessure d'Andrew Bynum qui avait manqué les playoffs et les finales, Phil Jackson replace Lamar Odom en sixième homme. Ils terminent la saison régulière avec un bilan de 65 victoires pour 17 défaites, le meilleur de la conférence Ouest, à une victoire seulement du meilleur bilan NBA, celui des Cleveland Cavaliers. Pendant les Playoffs, les Lakers éliminent successivement les Utah Jazz (4-1), les Houston Rockets (4-3) et en finale de conférence Ouest, les Denver Nuggets (4-2). Ils disputeront donc les finales NBA 2009 face au Orlando Magic.

Les Lakers remportent la finale face au Orlando Magic 4-1 et remportent ainsi leur 15e titre de champion, le deuxième plus grand total après les 17 titres des Celtics de Boston. Kobe Bryant est élu MVP des Finales. Kobe Bryant et Derek Fisher deviennent les joueurs en activité les plus titrés (4 titres) avec Shaquille O'Neal et Tim Duncan. L'entraîneur Phil Jackson devient l'entraîneur le plus titré avec 10 titres de champion NBA (6 avec les Bulls, 4 avec les Lakers).

Noms successifs

  • 1946-1947 : Gems de Detroit (NBL)
  • 1947-1960 : Lakers de Minneapolis (NBL puis NBA)
  • Depuis 1960 : Lakers de Los Angeles (NBA)

Arenas successives

Palmarès

Effectif actuel

Lakers de Los Angeles
Effectif actuel
Entraîneur : Phil Jackson
Arrière 12 Drapeau des États-Unis Shannon Brown (Michigan State University)
Arrière 24 Drapeau des États-Unis Kobe Bryant (C) (Lower Merion HS, Pennsylvanie)
Pivot 17 Drapeau des États-Unis Andrew Bynum (St. Joseph HS, New Jersey)
Meneur 1 Drapeau des États-Unis Jordan Farmar (UCLA)
Meneur 2 Drapeau des États-Unis Derek Fisher (Little Rock)
Ailier fort / Pivot 16 Drapeau de l'Espagne Pau Gasol (Espagne)
Pivot 28 Drapeau de la Belgique / République démocratique du Congo DJ Mbenga (Belgique)
Ailier 6 Drapeau des États-Unis Adam Morrison (Gonzaga)
Ailier fort / Ailier 7 Drapeau des États-Unis Lamar Odom (Rhode Island)
Ailier fort 21 Drapeau des États-Unis Josh Powell (North Carolina State)
Arrière 18 Slovénie Sasha Vujačić (Slovénie)
Ailier 4 Drapeau des États-Unis Luke Walton (Arizona)
Ailier / Arrière 37 Drapeau des États-Unis Ron Artest (New York)
(C) - Capitaine (AL) - Agent libre (R) - Rookie (ou Recrue)

Maillots retirés

Fans célèbres des Lakers

Étant basés à Los Angeles, les Lakers possèdent dans leur rang de nombreux fans célèbres, et notamment dans le milieu de cinéma. Outre le plus assidu de tous, Jack Nicholson, qui assiste à tous les matchs des Lakers depuis plus de trente ans et se fait livrer les vidéos des rencontres lorsqu'il ne peut y assister, on compte également Lou Adler, Denzel Washington, Halle Berry, Leonardo DiCaprio, Dustin Hoffman, Richard Dreyfuss, Pete Sampras, Andy García, Penny Marshall, Ice Cube, Sylvester Stallone, Dyan Cannon, Tobey Maguire, Edward Norton, Salma Hayek, The Game, Snoop Dogg, Justin Timberlake, Ashton Kutcher, Demi Moore, Ray Lewis, Tyra Banks, les Red Hot Chili Peppers, James Lafferty, Zac Efron, Will Smith et Vanessa Hudgens.

Il est à noter que beaucoup de fans "célèbres" n'apparaissent dans les 1ers rangs des gradins que lors des matchs importants et au moment des playoffs.

Notes et références

Liens externes


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