Midrashim Célèbres

Midrashim Célèbres

Midrashim célèbres

Le midrash (littéralement, "recherche") est un procédé exégétique de la Bible Hébraïque, tant pour définir les lois à partir du Texte que pour éclairer sinon le sens immédiat du verset, son esprit, sans y chercher d'implication normative. Il est à l'occasion littéral, mais fait beaucoup plus souvent appel à la parabole, voire à l'allégorie.

Certains produits du midrash sont devenus si classiques qu'ils en ont presque acquis pour certains une autorité équivalente à celle du Tanakh elle-même.
Le Rav Avraham Maïmonide luttera contre cette tendance, enseignant que "celui qui croit que tout est à prendre au sens littéral dans la Aggada est un fou;[cependant,] celui qui croit que tout est allégorique est un hérétique"

Sont présentés ici des midrashim classiques et leur reconstruction.

Sommaire

Midrash sur Bereshit

L'acte de la Création (Maassè Bereshit) intrigue depuis que ce récit fut connu. Ainsi pour la question de jours mesurables autrement que par l'alternance soleil/lune, qui selon le récit ne reçoivent ce rôle qu'au quatrième jour. Le midrash suivant fut, sous une forme abrégée, l'un de ceux choisis par le "Prince des commentateurs" Rachi pour expliquer le verset discuté ci-dessous.

Source : Bereshit Rabba

"Et Dieu appela la lumière jour." (Gen.1:5)
Mais lumière et jour, c'est tout un!
Voici ce qu'enseigne la tradition: La lumiere créée lors des six jours du commencement ne peut briller le jour car elle éclipserait le disque solaire et ne peut briller la nuit, puisqu'elle fut créée pour éclairer le jour.
donc se trouve-t-elle? Elle est dissimulée, destinée aux justes pour le monde à venir, comme l'exprime: "La lumière de la lune sera comme la lumière du soleil, et la lumière du soleil sera sept fois comme la lumière des sept jours" (Is.30:26).
Le verset parle de "sept jours", et non de trois, pourtant c'est bien le quatrième jour que furent créés les luminaires? En fait, l'on parle de "sept jours" ainsi qu'une personne dirait: Voici ce que je destine pour les sept jours du festin.

Voir aussi

Le Messie aux portes de Rome

Source : Talmud Sanhédrin, page 98a.

Cette aggada traite de la venue du Messie. Lors de la dispute de Barcelone, qui opposa le Rav Moshe ben Nahman à un Juif converti devenu moine dominicain du nom de Pablo Christiani, ce dernier tenta d'en faire un argument démontrant la messianité de Jésus à partir du Talmud même, mais Nahmanide y coupa court.

Rabbi Yehoshoua ben Levia, se promenant, rencontra adossé à l'entrée d'une caverne, le prophète Élieb, à l'endroit était enterré Rabbi Shimon Bar Yo'haïc.
Il lui demanda : Ai-je une part dans le monde à venir?
Il (Élie) répondit : si le Maître le veut.
Rabbi Yéhoshoua ben Lévi dit : "J'en ai vu deux, mais j'ai entendu la voix d'un troisième"d
Il lui demanda ensuite : Quand viendra le Messie?
Il répondit - Vas et demande-luie.
le trouverai-je?, s'enquit le Rabbi.
A la porte de Romef
Et comment je vais le reconnaître?
Il est assis avec les pauvresg affectés de toutes sortes de maladies. Tous défont et refont leurs pansements en seule fois, mais lui, il fait et refait ses pansements, les uns après les autres, en disant ceci:'Lorsque je devrai amener la Délivrance, il ne faut pas que je sois retardé à refaire tous mes pansements!'h
Il (Rabbi Yehoshoua ben Levi) alla donc, et le salua :
Paix sur toi, mon maître et professeur
Paix sur toi, fils de Levi (Ben Levi)
Quand viendras-tu, Maître?
Aujourd'hui
A son retour auprès d'Élie, Élie s'enquit :
que t'a-t-il dit ?
Paix sur toi, fils de Levi
Par cela, il t'a assuré, ainsi qu'à ton père, une portion du monde à venir.
Il ne m'a pas parlé vrai, il a dit qu'il viendrait aujourd'hui, mais il ne l'a pas fait!
Il (Élie) lui répondit :
C'est ce qu'il t'a dit : aujourd'hui, si vous entendez Sa voix (Psaumes 95:7)i

Explications

  • (a) Rabbi Yehoshoua ben Levi est un enseignant du deuxième siècle EC, qui marque la transition entre les Tannaïm, docteurs de la Mishna, et les Amoraïm, docteurs du Talmud. Son enseignement aggadique est particulièrement prisé.
  • (b) Élie est un grand prophète de l'époque des premiers rois du royaume d'Israël (cf I Rois), donc bien antérieur au Rabbi qui lui parle. Faiseur de miracles, il "n'a pas connu le goût de la mort", car enlevé par Dieu sur un char céleste. Selon la tradition (Malachie 3, 23-24), il reviendra au jour du Jugement, emmenant le Mashia'h ben David avec lui.
  • (c) Rabbi Shimon Bar Yo'haï est l'un des grands Tannaïm.Personnage mystérieux et emblématique,on lui doit de nombreux travaux, notamment la Mekhilta, mais on lui attribue surtout le Zohar. Selon le Talmud, lui aussi aurait reçu la visite du prophète Élie, alors qu'il se réfugiait des Romains dans une grotte.
  • (d) Le troisième, c'est la Shekhina, la Présence divine, qui Se trouve entre le Rabbi et le prophète. Rabbi Yehoshoua ben Levi peut l'entendre, la ressentir mais pas la voir
  • (e) par "Va donc lui demander", il faut comprendre "élève-toi, attaches-toi au niveau spirituel du Messie, afin de comprendre la réponse qu'il te donnerait"
  • (f) "A la porte de Rome": si Pablo Christiani l'entend au sens littéral, Nahmanide, lui, explique qu'une porte est l'extrémité d'une maison, son point limite. L'expression signifie donc la fin du pouvoir de Rome : le Messie ne se révélera que lorsque la civilisation romaine (ou ses avatars de l'époque, l'église Romaine) connaîtra ses derniers moments.
  • (g) Les pauvres affectés de toutes sortes de maladies évoquent le "serviteur souffrant" du chapitre 52-53 d'Isaïe, et Nahmanide ne manque pas l'opportunité de donner aux Dominicains présents le commentaire de cette portion selon la tradition juive. Ceux-ci l'évitent néanmoins.
    Les pauvres, explique Nahmanide, représentent les exclus de la société, les laissés-pour-compte.
    Quant au terme "affectés de maladies", il faut le comprendre comme évoquant le conflit avec le monde.
  • (h) Cette attitude est l'un des traits essentiels du Messie : il se démarque du cycle naturel des choses et s'y oppose. Le monde semble avoir une emprise sur lui, mais il n'en est rien, car il peut à tout moment dépasser les contingences naturelles et amener la délivrance.
  • (i) Aujourd'hui ... si vous entendez sa voix : il a suffi à Pablo Christiani de lire "Rome" et "aujourd'hui" pour tirer ses conclusions. Nahmanide démontre qu'il n'en est pas ainsi : la fin des guerres et des conflits est encore loin, sa voix n'a pas été entendue.

Voir aussi

[(http://www.dtext.com/raphael-cohen/talmud/talmud460.html) (Un abord original de cette aggada. À prendre avec un certain recul tout de même)]

Abraham, les idoles et Nemrod

Source: Midrash Bereshit Rabba 38:16

La Torah ne livre pas beaucoup de renseignements sur la vie d'Abram avant que Dieu ne lui dise de quitter son pays. On ignore par exemple à quel moment il redécouvrit le monothéisme, s'il garda l'idée pour lui ou si, au contraire, il dévoila un zèle de missionnaire.
Partant du verset Gen. 11:30 ("Et Haran mourut devant son père"), un Sage entreprend de combler ces lacunes.

R. Hiyya petit-fils de R.Ada de Yaffo [dit:
Terah était idolâtre1.
Un jour, il sortit et chargea Abraham de la vente [des idoles]2.
Si un homme venait acheter une statue, il lui demandait :"Quel âge as-tu ?"
[Le client] répondait: "Cinquante" ou "Soixante ans".
[Abraham] disait alors: "Il a soixante ans, et il veut vénérer une statue d'un jour."
[Le client] se sentait honteux et partait.
Une femme vint un jour, avec un panier de farine. Elle dit: "Voici pour tes dieux."Abraham prit un bâton, et fracassa toutes les idoles, à l'exception de la plus grande, dans la main de laquelle il mit le bâton.
Son père revint et demanda ce qui s'était passé. [Abraham] répondit: "Cacherais-je quoi que ce fût à mon père ? Une femme est venue avec un panier de farine et m'a demandé de les donner à ces dieux." Lorsque je l'ai offerte, un dieu a dit :"Moi d'abord !", un autre "Non, moi d'abord !" Alors, le plus grand s'est levé et a brisé toutes les autres.
[Son père] lui dit : "Te moques-tu de moi ? Comment pourraient-elles faire quoi que ce soit ?"
[Abraham] répondit : "Tes oreilles n'entendraient pas ce que ta bouche vient de dire ?"3
Terah emmena [Abraham] chez Nemrod4 :

  • [Nemrod] lui dit: "Adorons le feu".
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons l'eau, puisqu'elle éteint le feu."
  • [Nemrod] lui dit: "Adorons l'eau".
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons les nuages, puisqu'ils portent l'eau."
  • [Nemrod] lui dit: "Adorons les nuages."
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons le vent, puisqu'il disperse les nuages."
  • [Nemrod] lui dit: "Adorons le vent."
  • [Abraham] lui dit: "En ce cas, adorons l'homme, puisqu'il résiste au vent."
  • [Nemrod] lui dit: "Ce que tu dis est absurde ; je ne m'incline que devant le feu. Je vais t'y précipiter. Que le Dieu devant lequel tu t'inclines vienne et t'en sauve."5

Haran se trouvait .
Il [se] dit : quoi qu'il en soit, si Abraham s'en sort, je dirai que je suis d'accord avec Abraham ; si c'est Nemrod qui triomphe, je dirai que je soutiens Nemrod.
Après qu'on eut jeté Abraham dans le four, et qu'il en fût sorti indemne, on interrogea [Haran: "Avec qui es-tu [allié]" ?
Il leur dit : "Je suis avec Abraham."
Ils le prirent et le jetèrent dans le feu, et ses tripes brûlèrent.
Il sortit et mourut devant Terah son père.6
Voici la signification du verset :"Et Haran mourut devant son père."

Reconstruction

  • (1) Cela, nous le savons de Josué 24 :2: "Josué dit : 'ainsi a dit Hashem Dieu d'Israël : vos pères ont séjourné au-delà du fleuve, Terah père d'Avraham et père de Na'hor, et ils servaient des dieux autres'", et ce passage est repris dans la Haggadah de Pessa'h.
  • (2) D' tient-on qu'il était marchand ? La société était sédentaire, et seule la guerre ou la famine (ou Dieu) len faisait bouger. Or Terah entreprit de voyager de Chaldée jusquen Haran, sans intervention divine directe, ce qui ne sexplique que par le fait quil soit berger, marchand ou artisan. Par ailleurs, Abraham et Jacob étaient marchands.
    Il y a une autre histoire idolâtrie et subsistance sont liées, dans le Livre des Juges 17-18 (lorsque les danites pillent un temple païen, toute la population poursuit les voleurs, car le temple est source de revenus pour la région, soit quil attire les marchands ambulants, soit quon y vend des Pénates.
  • (3) Le style dargumentation dAbraham est assez particulier, il nexpose pas ses croyances de prime abord, reprend les mots de son interlocuteur et lui démontre linconsistance de ses propres raisonnements.
    Plutôt que de réprimander le client dacheter un "dieu fraîchement sorti du four", il lui demande (apparemment à brûle-pourpoint, en toute ingénuité) son âge. On entendrait presque Abraham marmonner dans sa barbe "Il a soixante ans et il veut vénérer une statue dun jour." – on verrait presque le client honteux séclipser du magasin sans demander son reste.
    QuAbraham se fût déjà idéologiquement engagé à répandre le monothéisme est assez évident à le lumière des versets Gen 12:1-3. Cependant, comment les auteurs de ce Midrash Aggada auraient-ils eu connaissance de cette méthode de disputation fort peu conventionnelle ?
    On peut voir une ébauche de réponse dans léchange entre Abraham et Avimelekh (Gen. 20). Contrairement au premier épisode "femme sœur" (en Égypte), qui avait été rendu nécessaire par la famine, Abraham navait pas de raison de descendre à Guerar (20:1).
    Abraham savait déjà, quil devrait utiliser son stratagème "femme/sœur" pour sauver sa vie (v. 11) – mais pourquoi y aller?
    A noter quAbraham ne réprimande pas le roi (et, indirectement, sa cour) sur sa turpitude morale jusquà ce quils viennent à lui, prêts à entendre lexplication de son curieux comportement. Sil était venu à Guerar pour propager la parole et faire des adeptes (comme le pensent Rachi sur le 12:5 et le Sforno sur le 12:9), pourquoi nétait-il pas immédiatement venu critiquer leurs mauvaises mœurs?
    Alternativement, sil savait que Sarah serait mise en danger, pourquoi y aller?
    Il semblerait quAbraham y allait pour engager la discussion, qui ne pourrait se tenir quune fois que le people lavait défié et était devenu réceptif (à cause de la grande peur) à ce quil avait à dire. IL semble que cait réussi, au moins en partie, car Avimelekh (ou son fils) ont reconnu que Dieu soutenait Itzhak (26:28), ce qui implique quils aient compris quil y avait Un Dieu dAbraham et quil fallait Le respecter.
    Nous avons ici une preuve de la dialectique dAbraham en action, et ceci dans le sens obvie du texte. Les auteurs du Midrash peuvent donc supposer quAbraham a utilisé ces voies plus tôt dans sa vie. (Il ne sagit donc pas de croire que le Midrash relate une réalité historique stricto sensu. Cependant lextrapolation à partir de détails historiques rapportés par la Tora en permet une approximation très fine).
  • (4) Nemrod fut le premier à être considéré roi (Ber 10: 8-12)
    Abraham est également appelé prince puissant par les Hittites (Ber 23:5-6)
    De plus, ils étaient idéologiquement adversaires. Tant la Torah que les Prophètes exècrent les dirigeants humains (voir la réaction de Gédéon envers le peuple de Manassé, Juges 8, et la diatribe de Samuel lorsque le peuple demande un roi, cf. I Samuel 8)
    Nemrod étant le premier souverain autoproclamé, il se pose en adversaire du règne du Seul Véritable Roi. Abraham, lui, a consacré sa vie à apprendre au monde quil ny avait de Vrai Dieu que YHVH, encourageant les gens à accepter Son autorité.
    La vie de Nemrod et celle dAbraham se chevauchent partiellement, et le premier régnait sur la Chaldée, région Abraham prêchait, à tout le moins durant ses jeunes années. Leur rencontre est donc tout à fait envisageable.
  • (5) Le livre de Daniel relate le miracle des justes jetés dans la fournaise pour n'avoir pas voulu honorer une idole et sortis miraculeusement indemnes. Il n'y aurait pas de mal à ce qu'Abraham eût réalisé un "précédent". Cependant, d' les Sages pourraient-ils déduire qu'il s'agit d'une fournaise, et non d'une noyade ou d'une autre "ordalie" ?
    Lorsque Dieu SAdresse à Abraham afin de conclure la première alliance (Gen 15), Il lui Dit: Je Suis LEternel qui ta fait sortir (הוצאתיךָ) dUr Kasdim (Gen 15:7).
    Deux remarques: que signifie "Ur Kasdim" ? Le nom "Ur" peut designer un lieu (d "Ur en Chaldée") ou bien, "Le UR en Kasdim" – le mot UR signifiant four ou fournaise (cf. Isaïe 31:9 et 50:11). On peut concilier en estimant quUr désigne un lieu nommé daprès un four qui faisait sa réputation.
    Dautre part, comment comprendre le verbe הוצאתיךָ (Je tai Fait sortir)? Sortir de ta terre לךָ לךְ ou cela fait-il reference à une intervention plus directe?
    On ne retrouve ce verbe הוצאתיךָ quune fois dans la Tora, dans la première Parole:
Je Suis LEternel ton Dieu (Tout-puissant) qui ta fait sortir (הוצאתיךָ) du pays dEgypte. (Ex. 20:2, Deut. 5:6)

En ce cas, הוצאתיךָ sest fait via des interventions miraculeuses.On peut donc inférer à partir de ce verset d'Ex. la signification du verset de Gen.: Dieu est intervenu, miraculeusement, pour sauver Abraham, de la même manière quIl sauverait plus tard son peuple dEgypte.


On notera au passage que le séjour en Égypte est qualifié (dans Deut. 4:20, I Rois 8:51 et Jérémie 11:4), de fournaise de fer
De ce simple verset (Gen. 15:7), les auteurs du midrash ont pu déduire quAbraham avait été sauvé dune fournaise.

  • (6) Quel était la part dHaran?
    Il a fait un pari de Pascal avant la lettre. Sa foi, en contraste à celle dAbraham, est dépeinte comme opportuniste, et la Aggada est claire sur ce point : les professions de foi sont dune pièce et la foi qui sauve de la fournaise est celle qui a déjà été forgée au creuset, non pas celle dune commodité temporaire.
    D les auteurs du Midrash tiennent-ils que cest cela qui fut le défaut dHaran? Naurait-il pu mourir avant son père pour un autre pêché?
    Comme les textes ne parlent que fort peu dHaran, il faut se référer à la source qui sen rapproche le plus : son fils, Loth.
    De celui-, nous savons quil a toujours privilégié la voie la plus commode du moindre effort quand bien même cela affecterait la société il pénétrait, lui et sa famille.
    Quand Abraham et Loth durent se séparer, Abraham laissa Loth choisir: "Si tu prends à gauche, jirai à droite; et vice versa" d nous savons que cela a lieu sur la chaîne de montagnes, entre le nord (à gauche) et le sud (à droite).
    Abraham abjura Loth de rester dans les montagnes, plus propices à la foi et à la solitude (cf. Deut. 11:10-12, par exemple). Au lieu de cela, Loth choisit la "bonne vie" de Sodome, qui, à lépoque, semblait être "le jardin dHashem, le pays dÉgypte" – humide et fertile.
    Fuyant la cité égoïste et condamnée, Il prie les anges de lui permettre de rester à proximité, parce quil se sent incapable de marcher. Avec les conséquences quon sait, la saôulerie et linceste à son insu.
    En conclusion, bien quon en sache peu sur Haran, son fils est taxé dopportuniste. Le premier fils à décéder avant son père (meurtre excepté) meurt donc de son opportunisme appliquée à la grande foi dAbraham.

Source

  • AVRAHAM AVINU: THE EARLY YEARS by Yitzchak Etshalom, Mikra, torah.org (traduit avec permission)

L'expérience mystique des quatre du Pardès

Voir Rabbi Akiva#L'expérience mystique des quatre du Pardès

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