Mickael Rasmussen

Michael Rasmussen
Informations
Nom	Rasmussen
Prénom	Michael
Date de naissance	1er juin 1974
Pays	Danemark
Équipe actuelle	Rabobank
Type de coureur	grimpeur
Équipe(s) amateur
- 1992 1993 - 1994	Holbæk Cykle Ring Wheeler (VTT)
Équipe(s) pro
1995 - 1996 1997 - 1998 1999 2000 - 2001 2001 2002 2003 - 2007 29.08.2009-	Scott International (VTT) Trek-Volkswagen (VTT) Gary Fisher (VTT) Haro-Lee (VTT) Dungarees (VTT) CSC-Tiscali Rabobank Tecos
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Michael Rasmussen, né le 1^er juin 1974 à Tølløse (Danemark), est un coureur cycliste danois.

Sommaire 1 Biographie 2 Le scandale du Tour de France 2007 3 Retour en compétition 4 Palmarès cycliste sur route 5 Palmarès VTT 6 Résultats sur les grands tours 6.1 Tour de France 6.2 Tour d'Italie 6.3 Tour d'Espagne 7 Notes et références 8 Lien externe

Biographie

Michael Rasmussen mesure 1,75 m pour 59 kg et est surnommé Kyllingen fra Tølløse (« Poulet de Tølløse » en danois) ou Chicken Legs (« Pattes de poulet » en anglais) . Il est réputé maniaque, mettant par exemple des chaussures trop petites pour économiser du poids. Il réside au Lac de Garde en Italie. Il débute par le VTT et en devient champion du monde en 1999. Il débute sa carrière professionnelle sur route en 2002 dans l'équipe cycliste CSC-Tiscali avant de courir pour l'équipe cycliste Rabobank en 2003.

Faisant une carrière jusqu'alors discrète, hormis une victoire d'étape dans la Vuelta et deux dans le Critérium du Dauphiné libéré, il se révèle lors du Tour de France 2005. Il est reconnu pour ses qualités de grimpeur qui rappellent celles d'un autre coureur danois : Bjarne Riis.

Il doit donc ses premiers faits d'armes au Tour de France 2005 lors duquel il gagne la 9^e étape à Mulhouse et remporte le maillot à pois du meilleur grimpeur. Alors qu'une place sur le podium final lui semble promise, il perd toutes ses chances lors du contre-la-montre de Saint-Étienne où, après trois chutes et une médiocre prestation (77^e), il finit à 7'47" de Lance Armstrong, vainqueur de l'étape. Il termine l'épreuve à la 7^e place au classement général.

En 2006, il remporte à nouveau le maillot à pois du Tour de France ainsi que la 16^e étape de montagne alpines, entre Bourg-d'Oisans et La Toussuire.

Le scandale du Tour de France 2007

Le 19 juillet 2007, en plein Tour de France, la fédération danoise de cyclisme (Danmarks Cykle Union) décide d'exclure Michael Rasmussen, alors porteur du maillot jaune, de l'équipe nationale^[1]. Il lui est reproché de ne pas avoir fourni son emploi du temps avant le Tour de France, ce qui n'aurait pas permis à l'Union cycliste internationale de pratiquer des contrôles inopinés anti-dopage. Michael Rasmussen ne pourra donc s'aligner aux Championnats du monde 2007. Il ne devrait pas être autorisé à participer à l'épreuve de cross-country VTT des Jeux Olympiques de Pékin : Niels Nygaard, président du Comité olympique danois (Danmarks Idraets-Forbund, DIF) a déclaré que la fédération « n'était pas compétente pour décider au nom du DIF, et qu'elle n'en avait pas parlé au préalable avec le Comité avant son annonce ».

Le 20 juillet, le site internet VeloNews^[2] rapporte les propos de Whitney Richards, ancien vététiste amateur américain. Celui-ci affirme avoir été chargé en mars 2002 par Michael Rasmussen de transporter des substituts sanguins fabriqués aux États-Unis dissimulés dans une boîte de chaussures de cyclisme.

Le 21 juillet, Joe Lindsey, rédacteur du blog Boulder Report^[3] écrit que Richards lui avait rapporté la même histoire il y a deux ans en lui demandant de garder le secret. Lindsey affirme que le même épisode est rapporté dans l'épilogue du livre du journaliste David Walsh, From Lance to Landis. Il apporte par ailleurs des précisions sur les substituts sanguins : il s'agirait d'Hemopure – substitut sanguin à base d'hémoglobine (hemoglobin-based oxygen carrier) alors uniquement commercialisé en Afrique du Sud – et qui, selon Bengt Saltin, expert danois dans la lutte contre le dopage, dans une interview au Spiegel en 2004^[4], aurait été utilisé dans le peloton dès le Tour de France 1999^[5].

Le 25 juillet, alors qu'il vient de gagner la 16^e étape et qu'il est le porteur du maillot jaune, Michael Rasmussen est limogé^[6] par son équipe Rabobank et est donc éliminé d'office du Tour de France 2007^[7]. Il lui est reproché de ne pas avoir respecté le règlement intérieur de son équipe en cachant son emploi du temps d'entraînement de pré-saison : il se serait entraîné dans les Dolomites en Italie et non au Mexique comme il l'a précédemment prétendu. C'est dans ce cadre qu'il a reçu les quatre avertissements mentionnés ci-dessus^[8]. Les gendarmes qui s'étaient déplacés pour l'interpeller à l'hôtel de l'équipe Rabobank, à Pau dans la nuit, n'ont pu le trouver car il avait quitté les lieux^[9].

Michael Rasmussen se dit très affecté par cette affaire et s'est adjoint les services d'un avocat pour se défendre. Dans un entretien accordé au quotidien danois Politiken^[10], Michael Rasmussen déclare : « Je maîtrisais alors vraiment la course. Et ce n'est pas un secret que je suis furieux contre le manager de Rabobank, Theo De Rooy. C'est à sa seule initiative que la décision (de l'évincer de la compétition) a été prise ». Il s'en prend également à la presse française, dont il dénonce la “haine” et, revenant sur son lieu d'entraînement d'avant le Tour, il affirme : « Je n'étais pas en Italie, pas du tout. C'est l'histoire d'un homme (l'ancien coureur Davide Cassani affirme l'avoir aperçu en Italie) qui pense m'avoir reconnu. Mais il n'y a pas la moindre preuve. »

En septembre 2007, le laboratoire de Châtenay-Malabry révèle que des traces de Dynepo ont été trouvées dans les tests de Michael Rasmussen^[11].

En juillet 2008, Rasmussen est banni deux ans de toute compétition cycliste. Cette sanction étant rétroactive s'applique depuis le 25 juillet 2007, date de son exclusion du Tour de France^[12].

Retour en compétition

Le 25 juillet 2009, la suspension de Rasmussen est terminée et rien ne s'oppose plus à son retour. Il reste en conflit avec l'UCI devant le TAS pour n'avoir pas payé une amende d'un an de salaire pour avoir contrevenu à l'engagement des coureurs pour un nouveau cyclisme^[13].

Le 27 juillet 2009, Michael Rasmussen se classe deuxième du Grand Prix Kjellerup, une course régionale au Danemark, pour son retour à la compétition. Malgré une pluie torrentielle, des milliers de spectateurs s'étaient déplacés pour assister au retour de l'ancien coureur de l'équipe Rabobank^[14].

Le 29 août, il intègre l'équipe mexicaine Tecos Trek UAG. Il remporte avec elle la Vuelta a Puebla et le prologue du Tour de Chihuahua.

Palmarès cycliste sur route

• 2002
  • Tour d'Émilie
  • 4^e étape du Tour de Burgos

• 2003
  • 7^e étape du Tour d'Espagne
  • 7^e du Tour du Pays basque
  • 9^e de la Clasica San Sebastian

• 2004
  • 6^e étape du Critérium du Dauphiné libéré
  • 7^e du Critérium du Dauphiné libéré

• 2005
  • 9^e étape du Tour de France
  • Meilleur grimpeur du Tour de France

• 2006
  • 16^e étape du Tour de France
  • Meilleur grimpeur du Tour de France

• 2007
  • 8^e et 16^e étapes du Tour de France

• 2009
  • Prologue du Tour de Chihuahua

Palmarès VTT

• Champion du monde (Cross-country) : 1999

Résultats sur les grands tours

Tour de France

• 2004 : 14^e.
• 2005 : 7^e, vainqueur d'une étape et vainqueur du maillot à pois.
• 2006 : 18^e, vainqueur d'une étape et vainqueur du maillot à pois.
• 2007 : limogé par son équipe, vainqueur de deux étapes, maillot jaune pendant 9 étapes.

Tour d'Italie

• 2002 : 45^e.
• 2005 : abandon (15^e étape)
• 2006 : abandon.
• 2007 : 48^e.

Tour d'Espagne

• 2003 : 7^e, vainqueur d'une étape.
• 2006 : abandon.

Notes et références

Lien externe

• Site officiel de Michael Rasmussen

Champions du monde de cross-country

1990 : Ned Overend • 1991 : John Tomac • 1992 : Henrik Djernis • 1993 : Henrik Djernis • 1994 : Henrik Djernis • 1995 : Bart Brentjens • 1996 : Thomas Frischknecht • 1997 : Hubert Pallhuber • 1998 : Christophe Dupouey • 1999 : Michael Rasmussen • 2000 : Miguel Martinez • 2001 : Roland Green • 2002 : Roland Green • 2003 : Filip Meirhaeghe • 2004 : Julien Absalon • 2005 : Julien Absalon • 2006 : Julien Absalon • 2007 : Julien Absalon • 2008 : Christoph Sauser • 2009 : Nino Schurter

Maillot à pois du Tour de France

1933 Vicente Trueba · 1934 René Vietto · 1935 Félicien Vervaecke · 1936 Julián Berrendero · 1937 Félicien Vervaecke · 1938 Gino Bartali · 1939 Sylvère Maes · 1947 Pierre Brambilla · 1948 Gino Bartali · 1949 Fausto Coppi · 1950 Louison Bobet · 1951 Raphaël Géminiani · 1952 Fausto Coppi · 1953 Jesús Loroño · 1954 Federico Bahamontes · 1955–1956 Charly Gaul · 1957 Gastone Nencini · 1958–1959 Federico Bahamontes · 1960–1961 Imerio Massignan · 1962–1964 Federico Bahamontes · 1965–1967 Julio Jiménez · 1968 Aurelio González Puente · 1969–1970 Eddy Merckx · 1971–1972 Lucien Van Impe · 1973 Pedro Torres · 1974 Domingo Perurena · 1975 Lucien Van Impe · 1976 Giancarlo Bellini · 1977 Lucien Van Impe · 1978 Mariano Martínez · 1979 Giovanni Battaglin · 1980 Raymond Martin · 1981 Lucien Van Impe · 1982 Bernard Vallet · 1983 Lucien Van Impe · 1984 Robert Millar · 1985 Luis Herrera · 1986 Bernard Hinault · 1987 Luis Herrera · 1988 Steven Rooks · 1989 Gert-Jan Theunisse · 1990 Thierry Claveyrolat · 1991–1992 Claudio Chiappucci · 1993 Tony Rominger · 1994–1997 Richard Virenque · 1998 Christophe Rinero · 1999 Richard Virenque · 2000 Santiago Botero · 2001–2002 Laurent Jalabert · 2003–2004 Richard Virenque · 2005–2006 Michael Rasmussen · 2007 Mauricio Soler · 2008 Bernhard Kohl  · 2009 Franco Pellizotti

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