- Meyssac
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Pour les articles homonymes, voir Messac.
Meyssac Administration Pays France Région Limousin Département Corrèze Arrondissement Arrondissement de Brive-la-Gaillarde Canton Canton de Meyssac Code commune 19138 Code postal 19500 Maire
Mandat en coursJacques Masson
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Villages du Midi Corrézien Site web http://www.meyssac.fr Démographie Population 1 222 hab. (2007) Densité 105 hab./km² Gentilé Meyssacois(e) Géographie Coordonnées Altitudes mini. m — maxi. m Superficie 11,59 km2 Localisation carte nationaleModèle:Géolocdual/CorrèzeMeyssac est une commune française, située dans le département de la Corrèze et la région Limousin. L'ancienne orthographe romane attestée depuis le Moyen Âge était messaco puis meyssaco"". La forme Maiçac est une réfection contemporaine proposée par certains activistes occitans.
Ses habitants sont appelés les Meyssacois(es).
Géographie
Meyssac se trouve à l’extrême sud de la Corrèze, à 20km de Brive-la-Gaillarde. Quelques trésors d’architecture sont réunis autour de son église, ainsi que le long de ses ruelles bordées de belles maisons de grès rouge, aux façades parfois animées de treilles. La terre rouge, dite « terre de Collonges », se prête admirablement au travail de la poterie.
Jumelage
Meyssac est jumelée depuis 1995 avec la commune rurale allemande de Bettenhausen (Rhönblick), en Thuringe (750 habitants).
Histoire
"Meyssac" vient sans doute du nom d’un propriétaire terrien gallo-romain : par exemple des mots celte (Mettiacos), puis latin (Mettiacum) qui signifient : "qui appartient à Mettius".
Jusqu’en 1738, le castrum de Meyssac appartenait à la vicomté de Turenne. Des fortifications ainsi qu’un fossé furent construits afin de protéger les habitants des pillards. Trois portes en permettaient l’accès : à l’est, la porte de Voussée (en direction de Beaulieu) ; au sud, la porte Grande (en direction de Martel) ; et enfin la porte de l’Auvitrie, située au nord (en direction de Tulle). Au XVIIIe siècle, les ruines de ces murailles, devenues inutiles et gênantes, furent détruites. Comme dans beaucoup de villes françaises, elles furent remplacées par un large boulevard...une sorte de périphérique. Une fois franchie cette frontière entre le centre ancien et les "barris" (faubourgs) plus récents, on découvre de belles maisons entourant une église dont le clocher-porche roman ouvre sur un intérieur gothique.
Économie
Le canton conserve sa vocation agricole. La plupart des exploitations sont de taille moyenne (entre 10 et 35 ha). La production principale est la viande bovine limousine, et particulièrement le veau sous la mère - label développé dans tout le bassin de Brive. On produit également sur le territoire le vin "Mille et Une Pierres" de Branceilles, la noix Marbot de Saillac, les foie gras et confits, un peu de châtaignes, du fromage de chèvre etc.
Autre activité économique, les touristes viennent mettre leurs pas dans ceux des pèlerins qui, dès le Xe siècle, se rendaient à Saint Jacques de Compostelle et à Rocamadour. La riche et puissante vicomté de Turenne a fait fleurir manoirs, châteaux et autres maisons nobles qui font aujourd’hui le bonheur des visiteurs.
Lieux et monuments
- Les foires, une tradition millénaire
L’origine de ces foires remonte au moyen-âge. A l’époque, elles constituaient la richesse économique de la ville. On y trouvait vin de pays, chanvre, lin, céréales et huile de noix. Longtemps, les collines environnantes furent couvertes de vignobles. Touchés par le phylloxera entre 1880 et 1883, ils disparurent presque complètement et laissèrent place à des truffières, très prospères dans les années 1920. La manne s’étant peu à peu tarie, on se tourna vers l’élevage. De nos jours, les foires de Meyssac sont spécialisées dans la vente de veau élevés sous la mère. L’appellation "veau de Meyssac" leur a été délivrée. Trois foires annuelles primées leur sont consacrées. Les marchés se tiennent chaque mardi et vendredi matin.
- L’église Saint Vincent & Saint Roch
église Saint-Vincent[1] datant du XIIe siècle, XVe siècle et XVIe siècle, qui a été classée aux monuments historiques en 1942. Construite sur un plan à nef unique, l’église est placée sous le vocable de Saint Roch et Saint Vincent. Ce dernier, patron des vignerons, est plutôt désœuvré depuis la disparition de la majeure partie du vignoble au siècle dernier. Avec ses voussures légèrement brisées, le portail ouest est un très bon modèle de portail roman limousin. A la fin du moyen-âge, d’importants travaux modifièrent le bâtiment. Les attaques successives de la ville pendant la guerre de Cent Ans incitèrent les habitants à le fortifier en le dotant de hourds de bois à la manière d’un château fort. Les parties hautes furent remplacées par des voûtes en ogives. Les guerres de religion eurent pour conséquence le renforcement des défenses existantes, comme l’indiquent les meurtrières-canonnières situées à l’ouest ou la bretèche sur le mur sud. A l’intérieur, deux statues - une pietà et une Vierge à l’enfant - rappellent l’importance du culte marial en Corrèze.
Discrètement cachée derrière l’église se trouve la halle aux grains du XVIIIème siècle, témoin de l’activité commerçante de Meyssac. Son imposante toiture d’ardoise coiffe une charpente en châtaignier que supportent des piliers et des colonnes (...de grès rouge, bien entendu !). Aujourd’hui, elle abrite diverses manifestations... et les jeux des enfants du quartier.
- Maison Verdès[3] à côté de l'église.
Vie locale active
Meyssac compte nombre de commerces et de services, d’artisans, de structures publiques (écoles maternelle et élémentaire, collège, crèche et centre de loisirs, institut médico-éducatif, maison de retraite, soins à la personne, maison du département...) ainsi que quelques entreprises plus importantes (Unité de production des produits de beauté du Groupe Sothys, par exemple). La commune propose également un point multimédia gratuit et dispose d’une médiathèque. Enfin, la ville de Meyssac est animée par plus d’une trentaine d’associations actives dans tous les domaines.
Le canton conserve sa vocation agricole. La plupart des exploitations sont de taille moyenne (entre 10 et 35 ha). La production principale est la viande bovine limousine, et particulièrement le veau sous la mère - label développé dans tout le bassin de Brive. On produit également sur le territoire le vin "Mille et Une Pierres" de Branceilles, la noix Marbot de Saillac, les foie gras et confits, un peu de châtaignes, du fromage de chèvre etc.
Autre activité économique, les touristes viennent mettre leurs pas dans ceux des pèlerins qui, dès le Xe siècle, se rendaient à Saint Jacques de Compostelle et à Rocamadour. La riche et puissante vicomté de Turenne a fait fleurir manoirs, châteaux et autres maisons nobles qui font aujourd’hui le bonheur des visiteurs.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 réélu en 2008[4] Jacques Masson Démographie
Voir aussi
Lien externe
Sources
Notes
- Notice no PA00099806, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Église Saint-Vincent
- Notice no PA00099807, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Halle à grains
- Notice no PA00099808, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : PA00099808
- Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur INSEE. Consulté le 6 mars 2010
- Résultats du recensement de la population - 2006 - Meyssac sur INSEE. Consulté le 6 mars 2010
Catégorie :- Commune de la Corrèze
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