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Lyne Cohen-Solal
Lyne Cohen-Solal Nom de naissance Lyne Cohen-Solal Naissance 18 janvier 1947
AlgerNationalité Française Formation journaliste économique Lyne Cohen-Solal, née le 18 janvier 1947 à Alger, est une femme politique française.
Membre du Parti socialiste (PS), elle est conseillère d'arrondissement du 5e arrondissement de Paris et adjointe au maire chargée du commerce, de l’artisanat, des professions indépendantes et des métiers d’art depuis 2001.
Elle est battue dans la 2e circonscription de Paris lors des élections législatives de 1997, 2002 et 2007.
Après avoir échoué aux élections municipales de 2001 dans le 5e arrondissement, elle est de nouveau battue en mars 2008 par la liste UMP conduite par Jean Tiberi.
Sommaire
Études et carrière
Diplômée en droit et en Sciences économiques, Lyne Cohen-Solal opte pour une carrière de journaliste du parti socialiste qui la conduit à enseigner au CELSA et à travailler pendant près de 20 ans au journal Le nouvel économiste.
Une militante socialiste proche de Pierre Mauroy
Elle entre au cabinet du premier ministre Pierre Mauroy en 1982 où elle travaille à la cellule discours puis au service de presse. Après une brève interruption d'un an où elle suit son mari aux États-Unis, Pierre Mauroy la recrute de nouveau pour travailler sur l’Internationale Socialiste et la fédération des villes jumelées. Elle suit l'ancien premier ministre quand celui-ci prend la direction du parti socialiste où elle créait en 1989, sous ses directives, un hebdomadaire militant intitulé Vendredi.
Lors de la campagne présidentielle de 1995, elle dirige le service de presse du candidat Lionel Jospin.
Au chômage après la défaite du candidat socialiste contre Jacques Chirac, elle tente sans succès de créer son entreprise tout en demeurant une militante socialiste [1].
Carrière politique
En 1997, elle est candidate à la députation contre Jean Tiberi. Elle est battue mais elle porte plainte contre X pour fraude électorale devant le Tribunal de grande instance de Paris (l'instruction du dossier est toujours en cours) tout en déposant un recours en nullité devant le Conseil constitutionnel, lequel, tout en confirmant un certain nombre d’infractions, ne prononce pas la nullité de l’élection, estimant celles-ci insuffisantes pour en modifier le résultat.
En 1998, elle est élue conseillère régionale d’Île-de-France et prend la présidence de la commission Environnement. Elle est chargée de mener par Jean-Paul Huchon, le nouveau président de région, une réflexion sur l’amélioration et le développement de la démocratie et de la citoyenneté dans la région.
En 2000, elle est partisane de la candidature de Jack Lang à la mairie de Paris. Suite au retrait de celui-ci, elle se rallie finalement à celle de Bertrand Delanoe [2].
En avril 2000, elle entre au cabinet ministériel de Jack Lang en tant que conseillère technique.
Les affaires
En juin 2000, soupçonnée d'avoir bénéficié en 1992 d'un emploi fictif d'attachée de presse au cabinet de Pierre Mauroy à la présidence de la Communauté urbaine de Lille alors qu'elle était en même temps rédactrice en chef de l'hebdomadaire "Vendredi" à Paris, elle fait l'objet, avec Pierre Mauroy, d'une plainte pour détournement de fonds publics et est mise en examen pour recel d'abus de confiance. Le 13 décembre 2004, la cour d'appel de Douai estima les faits prescrits et les poursuites furent abandonnées[3]. Cependant, estimant les faits non prescrits, la Cour de Cassation dans son arrêt rendu le 8 février 2006, cassa l'ordonnance de la Cour d'appel de Douai ainsi que l'arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai. L'affaire est renvoyée devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens qui a ordonné le 22 juin 2007 une nouvelle instruction dans cette affaire d'abus de confiance. Lyne Cohen-Solal se retrouve alors de nouveau mise en examen [4] pour détournement de fonds publics et recel d'abus de confiance alors que débute la campagne pour les élections municipales de Paris en mars 2008. Elle échouera de nouveau à l'issue d'un second tour serré.
Le 20 juin 2008 son nom est de nouveau cité dans "l'affaire Cohen-Solal" lors de la mise en examen de Pierre Mauroy pour "détournement de fonds publics" concernant l'affaire d'emploi fictif précédemment citée. Les sommes versées à Lyne Cohen-Solal atteindraient 19 000 euros. Aucun jugement n'a été rendu à ce jour. <[1]
Conseillère de Paris et adjointe au Maire de Paris depuis 2001
Aux élections municipales de 2001, elle est candidate du PS face à Jean Tiberi dans le 5e arrondissement. Elle est battue avec 46,57% des voix contre 53,43% à l'ancien maire de Paris.
Elle est de nouveau battue par Jean Tiberi lors des élections législatives de juin 2002.
Conseillère de Paris, elle entre dans l'équipe de Bertrand Delanoe comme adjointe au maire, pour défendre le commerce et l'artisanat, confrontés à des difficultés plus importantes en rive gauche. Elle est désignée membre du conseil d'administration de l'ESPCI ParisTech par le Conseil de Paris.
En 2006, elle prend position pendant la campagne interne au PS en faveur de Ségolène Royal, candidate à la présidence de la République.
Lors des élections législatives des 10 et 17 juin 2007, où elle est opposée pour la 3e fois à Jean Tiberi dans la 2e circonscription de Paris, elle obtient 27,70% des voix (29,42% dans le 5e arrondissement) contre 43,30% au député sortant Jean Tiberi (42,15% dans le 5e arrondissement) et 16,16% au candidat du MoDem, Christian Saint-Etienne (14,87% dans le 5e arrondissement). Au soir du second tour, elle obtenait 47,34% des voix (dont 48,95% dans le 5e arrondissement) contre 52,66% à Jean Tiberi.
Lors des élections municipales du 9 et 16 mars 2008, de nouveau candidate pour le parti socialiste, elle obtient 34,67 % des voix contre 37,94% à Jean Tiberi, candidat à un cinquième mandat[5]. Elle obtient au second tour 44,1% des voix contre le maire sortant de l'arrondissement (45% des voix) et le candidat du MoDem, Philippe Meyer (10,9% des voix)[5].
Bibliographie
- Histoire du tunnel sous la Manche : chronique d'une passion franco-anglaise, 1994
- Main basse sur Paris, 1998
Notes et références
- ↑ selon son blog, elle connait une période difficile de chomage au cours de laquelle elle tente de créer une entreprise tout en assurant des petits jobs
- ↑ Doc. Paris à tout prix d'Yves Jeuland, Compagnie des Phares & Balises 2001
- ↑ Affaire Cohen-Solal : faits prescrits
- ↑ Jean Tiberi et Lyne Cohen-Solal au coude-à-coude, article du journal Le Monde du 10 mars 2008
- ↑ a et b Chiffres du ministère de l'Intérieur, 17 mars 2008
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