- 171e régiment d'infanterie de ligne
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Le 171e régiment d'infanterie (ou 171e RI) est un régiment de l'armée française.
171e Régiment d'Infanterie
Insigne régimentaire du 171e régiment d'infanterie de forteresse (1935).Période 1913 Pays France Branche Armée de terre Type régiment d'infanterie Rôle infanterie Inscriptions sur l’emblème Verdun 1916
L'aisne 1917
Picardie 1918
Saint-Quentin 1918Anniversaire Saint-Maurice Guerres Première Guerre mondiale Batailles 1917 - Chemin des Dames Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 Décorations croix de guerre 1914-1918
Trois palmes
Une étoile de vermeilmodifier Sommaire
Création et différentes dénominations
- 1913 : 171e Régiment d'Infanterie
- 1914 : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 371e Régiment d'Infanterie
Colonels/chef-de-brigade
- 1935-1937 : Colonel Potier
- 1937-1939 : Colonel Chaligne
- 1939-1939 : Lieutenant-Colonel Callandaux
- 1939-1940 : Lieutenant-Colonel H. Demange
(*) Officier qui devint par la suite général de brigade. (**) Officier qui devint par la suite général de division.
Historique des garnisons, combats et batailles du 171e RI
Il n'existe pas, avant 1912, de régiment ayant porté ce numéro.
Première Guerre mondiale
En 1914 ; Casernement : Belfort. Régiment affecté à la défense de la forteresse de Belfort.
- la 127e division d'infanterie de juin 1915 à janvier 1917.
- la 166e division d'infanterie de janvier 1917 à novembre 1918.
1914
- Opérations d'Alsace (août-septembre)
- Devant Saint-Mihiel en septembre-octobre
La reprise de Saint-Mihiel était un objectif stratégique de l"état-major du 8e corps d'armée. Il fallait empêcher les allemands d'enfoncer le front au sud de Saint-Mihiel pour encercler Verdun. Le régiment est transporté en train d'Alsace et débarque à Lérouville.
- Combats du 28 septembre:
Deux bataillons du régiment reçoivent l'ordre de s'emparer du bois Brûlé et du bois d'Ailly[1].
Cette attaque ne fait l'objet d'aucune préparation d'artillerie et s'effectue sur un terrain découvert qui ne laisse aucune chance aux assaillants. A la fin de la journée, le terrain conquis ne peut être conservé, et les pertes s'élèvent à plus d'un millier d'hommes dont la moitié des officiers.
- Attaque sur le bois d'Ailly le 1er Octobre: Deux compagnies du 1er bataillon s'avancent sur la route de Marbotte à Ailly et parviennent à s'emparer des premières tranchées allemandes, mais le mouvement ne peut être poursuivi car la liaison avec les autres unités ne peut s'établir. C'est au cours de cette attaque que Albert MALAURIE (père de Jean MALAURIE), lieutenant dans la 4e compagnie du 1er bataillon est grièvement blessé. (voir le récit détaillé sur le site "pages 14 18"[2])
- Nouvelle tentative du 2 octobre:
Le 1er bataillon reçoit l'ordre de s'emparer de la corne sud-ouest du bois d'Ailly? La compagnie du capitaine Georges Michaut s'élance et atteint l'allée forestière mais ne peut s'y maintenir par manque de soutien et est presque totalement anéantie. Le capitaine Michaut est tombé une première fois au début de l'attaque puis s'est relevé en entrainant ses hommes et disparait dans le bois avec sa troupe. - Toutes les attaques suivantes seront des échecs au cours desquels des milliers d'hommes seront tués ou blessés. A la fin du mois d'octobre, les attaques sont suspendues et la guerre des tranchées commence … Le saillant de Saint-Mihiel se sera repris qu'en 1918 avec l'aide de l'armée américaine.
1915
- Fevrier 15 : Le bataillon de marche du 171e régiment d'infanterie est formé le 3 février 1915 à Belfort (Caserne Bechaud) avec les renforts de tous les régiments de la place de Belfort pour ne former qu'un bataillon qui porte le numéro 171. Ce type d'unité a été créée suite à une décision ministérielle du 25 janvier 1915 prévoyant la constitution de 40 bataillons de marche en France, soit 2 par Région Militaire.
Cette volonté fait suite à la crise des effectifs qui se fait déjà sentir et à l'obstination de l'état-major d'employer le maximum de troupes au front afin de s'assurer de la supériorité numérique. Ces bataillons sont composés de recrues, de soldats encore dans les dépôts et de blessés redevenus disponibles[3].
Un ordre venant du 6e C.A. ordonne de recompléter au plus vite les effectifs des 54 e, 67 e, 106 e et du 132 e qui ont été éprouvés aux Eparges. Pour ce faire, des hommes vont être prélevés sur les BM des 63e, 107e et 171e RI.
Le 20 mars, les BM des 63e, 107e et 171e RI s'embarquent par le train et arrive dans la Meuse. Le BM du 171e RI se rend à Dieue puis aux Petits-Monthairons le 24 mars 1915. Les 3 BM sont mis à la disposition du 6e CA Le BM 171e RI (Belfort) pour le 132e RI (Reims)
- Seconde bataille de Champagne: Ferme de Navarin, Butte de Souain (25-30 septembre)
1916
Bataille de Verdun : Bois Fumin, Bois la Laufée, Batterie de Damloup, Souville (juin)
1917
Le Chemin des Dames (avril-mai)
1918
Picardie : Bois de Montgival, Thory, Grivesnes (mars-avril). Attaque entre Somme et Oise (8 août). Saint-Quentin (20 septembre)
Entre-deux-guerres
Le 171e RIF a été créé le 25 août 1935 à Mulhouse et Neuf-Brisach à partir du 152e RI et à Belfort à partir du 35e RI. Il a pour mission d'assurer la défense du Rhin et du Sundgau.
Article détaillé : Régiment d'infanterie de forteresse.Seconde Guerre mondiale
C'est un régiment de réserve A de type Metz/Lauter mis sur pied par le centre mobilisateur d'Infanterie (CMI) 72 d'Altkirch de la 7e région militaire. À la mobilisation d'août 1939, il donne naissance aux 10e, 12e et 171e RIF.
Dès le 24 août 1939 il prend position face au Rhin entre Kembs-Sierentz et Folgensbourg qui constitue le secteur défensif d'Altkirch. Le secteurs défensif puis fortifié d'Altkirch et son sous-secteur de Franken est constitué de 32 casemates d'infanterie qui sont occupées par le 171e RIF et le 12eRIF. Les IIIe et IVe batteries du 159e régiment d'artillerie de position forment l'artillerie du secteur.
De 1945 à nos jours
Faits d'arme faisant particulièrement honneur au régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[4] :
(*) Bataille portée au drapeau du régiment.
- Verdun 1916
- L'aisne 1917
- Picardie 1918
- Saint-Quentin 1918
Devise
Décorations
Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec trois citations à l'ordre de l'armée puis deux à l'ordre du corps d'armée.
Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918 décernée le 6 juin 1918.
Sources et bibliographie
- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
Notes et références
- lesaillantdesaintmihiel.fr
- pages14-18.mesdiscussions.net
- La liste des bataillons de marche
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Association Mémorial Maginot de Haute-Alsace
Catégories :- Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918
- Unité d'infanterie française dissoute
- Unité de l'armée française
- Unité militaire française historique
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