- Louis Sébastien Grundler
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Louis Sébastien Grundler Origine France Hommages Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (5e colonne) modifier Louis Sébastien Grundler, né à Paris le 20 juillet 1774, ébéniste et militaire français.
D'origine bavaroise, par son père, Jean François, qui possédait un atelier d'ébénisterie au faubourg Saint-Antoine à Paris, et français par sa mère, Marie Marguerite Hoquet, Louis-Sébastien Grundler, jeune ébéniste, quitta le métier qu'il avait commencé d'entreprendre et s'engagea le 7 septembre 1792 au régiment des volontaires de Sainte-Marguerite, sa paroisse. Lieutenant le 21 décembre 1793, il servit successivement en Champagne, à Mayence, en Vendée, aux armées du Nord, du Midi et d'Italie. Le 24 mars 1799, il eut la mâchoire brisée à la bataille de Liptingen par un coup de mousquet autrichien. Chevalier de la légion d'honneur le 17 janvier 1805, chef de bataillon à l'état-major de la Grande armée en 1805, il fit la campagne d'Austerlitz et celle d'Iéna. Il fut nommé adjudant-commandant en 1807 et envoyé sous les murs de Stralsund en Poméranie.
Après la paix de Tilsitt, en 1808, il commanda le département de la Manche; il servit en Espagne, puis à Anvers, et en Hollande où les britanniques avaient débarqué et fit ensuite la campagne de 1812 en Russie avec le 2e corps de la Grande armée; Il servit à l'état-major du maréchal Oudinot, puis comme chef d'état-major du maréchal Gouvion-Saint-Cyr. Pendant la campagne de Russie il combattit avec distinction et reçut, à Moscou, le 10 septembre 1812, le grade de général de brigade. Blessé de nouveau au passage de la Berezina, il fut ensuite nommé au 11e corps du maréchal Macdonald dont il fut le chef d'état-major. S'étant trouvé aux batailles de Lutzen et de Bautzen, il sera nommé baron le 11 mai 1813.
En 1814, il offrit ses services au roi Louis XVIII, reçut le commandement de Paris et du département de la Seine, fut chargé de l'arrestation du général Exelmans, et créé comte et chevalier de Saint-Louis.
Le 13 mars 1815, le maréchal Clarke, duc de Feltre lui confia le secrétariat du ministère de la guerre. Après la bataille de Waterloo, il fut envoyé à Soissons, comme commissaire, puis commanda le département. Rapporteur dans le procès de Ney, au côté duquel il avait combattu en Russie, il plaida l'incompétence du Conseil de guerre avec une impartialité qui le fit disgracier et éloigner de Paris. Fait comte héréditaire en 1817, Grundler fut nommé lieutenant-général en 1823.
Gentilhomme honoraire de la Chambre du roi Charles X en 1826, il meurt le 27 septembre 1833 dans sa propriété du Plessis près de Troyes. Son nom est inscrit sous le pilier nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Source
- « Louis Sébastien Grundler », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
- Georges Six : Dictionnaire des généraux de la Révolution et de l'Empire
- Archives militaires de l'Armée de Terre de Vincennes
- Archives Grundeler
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1820, vol. 6, L'auteur, 1822 [lire en ligne (page consultée le 3 déc. 2009)] ;
- GRUNDLER (Louis-Sébastien) sur lesapn.forumactif.fr
Catégories :- Décès en 1833
- Naissance en 1774
- Général du Premier Empire promu en 1812
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Baron de l'Empire
- Comte français du XIXe siècle
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