- André Courrèges
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André Courrèges est un couturier français né le 9 mars 1923 à Pau (Pyrénées-Atlantiques).
Sommaire
Biographie
Ingénieur des travaux publics de formation, il travaille pendant dix ans chez Balenciaga, avant de créer sa propre maison de couture en 1961.
Il a lancé sa collection « The Moon Girl » d'inspiration cosmique au second semestre 1964. Le style de cette collection sera intitulé « Space Age Fashion »[1].
En 1965, sa collection révolutionne la haute-couture avec ses lignes géométriques, ses tons acidulés, en contribuant au succès de la minijupe[2] (lancée par Mary Quant à Londres). Courrèges raccourcit les longueurs, joue sur les matériaux et les formes comme avec ses bottes en PVC, excelle dans l'utilisation du blanc avec la fameuse petite robe blanche et abuse des couleurs contrastées. Ces vêtements sont construits, bâtis et témoignent de sa passion pour l'architecture. Il veut habiller la jeunesse et libérer la femme : pour cela, il supprime toutes les entraves qui composaient précédemment les toilettes féminines, corset, soutien-gorge... à la place il crée des combi-shorts, des tailleurs à larges poches, des pantalons et des pantacourts... Au départ, il jongle entre plusieurs lignes : tout d'abord le prêt-à-porter féminin sous le nom « Couture Future » ainsi que la haute couture avec « Prototype » et une ligne de sportswear nommé « Hyperbole ». Passionné pas le sport, on lui demande en 1972 de créer les vêtements officiels des Jeux Olympiques de Munich. La même année la marque sort son premier parfum Empreinte dans un flacon doré/cuivré composé d'une sphère comme bouchon et d'un cylindre.
En 1969, Courrèges invente la combinaison « seconde peau »[3].
En 1995, il engage Jean-Charles de Castelbajac pour dessiner sous son impulsion deux collections visionnaires. Cette collaboration annonce une longue saga entre le créateur et la maison de couture.
2002 est l'année du dernier défilé haute couture.
Style
Le travail d'André Courrèges est celui d'un visionnaire : il installe un univers radical, personnel et polymorphe.
2011, la reprise
Jusqu'en janvier 2011, c'est sa femme Coqueline Courrèges qui était à la tête du studio[4], au siège de la maison Rue François-Ier à Paris. Le chiffre d'affaires est d'environs 20 millions d'euros.
Alors que divers repreneurs ont sollicité les Courrèges[5], dont LVMH ou PPR, la maison est finalement cédée après presqu'un an de négociation à Jacques Bungert et Frédéric Torloting[6], coprésidents de l'agence de publicité Young & Rubicam, qui ne connaissent rien à la mode[7]. Coqueline Courrèges affirme à propos de cette vente : « Nous leur léguons l'intransmissible : notre pensée, notre raisonnement, notre imagination ! »[8].
2011 marquant les 50 ans de la maison Courrèges, sont prévus pour relancer la marque, des rééditions de robes trapèzes, blousons en vinyle, minijupes, et sacs colorés; ainsi qu'une boutique en ligne, et une bouteille d'eau Evian[9],[10].
De plus, la marque dispose d'un stock d'invendus de 25000 pièces stockées dans l'usine de Pau[11].Notes et références
- « Courrèges lance la mode dans l'espace » sur live2times.com Bénédicte Prot
- « Courrèges, un styliste audacieux » sur bloc.com, 12 février 2008 Biographie
- « Encyclopédie Marques Courrèges » sur ykonne.com
- « La maison de mode Courrèges vendue » sur France2.Fr, 21 janvier 2011 Corinne Jeammet
- « Jacques Bungert et Frédéric Torloting : deux Messins taille patron pour Courrèges » sur Le Républicain Lorrain, 18 septembre 2011 Photos, interview et vidéo
- « Courrèges revival » sur Madame Figaro, 1er octobre 2011 Carine Bizet
- Frédéric Torloling : « Nous ne connaissions pas ce milieu, mais la mode, comme le milieu d’où nous venons, est un territoire créatif. »
- « Courrèges, retour vers le futur » sur Le Point.fr, 29sptembre 2011 Marine De La Horie
- Colette : « Courrèges is fifty » sur thelittlematch.com, octobre 2011 Courrèges chez
- « Le collector d'Evian 2011 sera signé Courrèges » sur e-marketing.fr, 2 septembre 2011 Amelle Nebia
- « Courrèges se réveille en Courrèges »sur strategies.fr, 21 octobre 2011 Thiébault Dromard
Voir aussi
Bibliographie
- Erik Orsenna, Courrèges : édition limitée à 3000 exemplaires numérotés, Xavier Barral, novembre 2008, 224 p. (ISBN 9782915173277)
Liens connexes
Liens externes
- Site officiel
- Photos de la boutique parisienne : « Vitrine du jour : Courrèges in pink » sur Chic & Geek.com, 4 septembre 2011
- Photos : « André Courrèges - Designer » par dovima_is_devine_II sur Flickr.com
Catégories :- Couturier français
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