- Les Gardes
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Saint-Georges-des-Gardes
Saint-Georges-des-Gardes Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Cholet Canton Chemillé Code Insee abr. 49281 Code postal 49120 Maire
Mandat en coursHervé Martin
2008-2014Intercommunalité C.C. région de Chemillé Démographie Population 1 583 hab. (2006[1]) Densité 58 hab./km² Gentilé Saint-Georgien, Saint-Georgienne Géographie Coordonnées Altitudes mini. 77 m — maxi. 211 m Superficie 27,53 km² Saint-Georges-des-Gardes est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.
C'est le siège de la production des biscuits Saint-Georges, on y trouve également de nombreux producteurs de pommes.
Sommaire
Géographie
- Paysage magnifique dominant l'ensemble du Maine-et-Loire avec 217 mètres d'altitude au niveau du terrain de foot (près de l'église) ou un aménagement pour touristes a été conçu pour leur permettre de découvrir le point le plus haut du Maine-et-Loire. À partir de là, la structure morphologique consiste principalement en une plaine descendante vers le Nord se prolongeant jusqu'à La Chapelle-Rousselin et Chemillé. Le Sud de la commune est, lui, principalement constitué du versant sud de la colline du Puy de la Garde.
Histoire
D'après la légende un dragon terrorisait la ville. Alors St Georges vint pour sauver les habitants et c'est comme cela que St Georges prit ce nom.
Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 1.181 1.205 1.228 1.284 1.497 1.448 Lieux et monuments
- Colline des Gardes : Point culminant de Maine-et-Loire à 217m d'altitude devant les 216m de La Tourlandry. Saint-Georges-des-Gardes est le village le plus haut de Maine-et-Loire. Le Puy de la Garde est considéré par certains comme un ancien volcan dont le cratère serait, selon la légende, sous l'abbaye Notre-Dame des Gardes. Le puy possède des pentes moyennes de 12% avec des variations très abruptes atteignant les 25% sur le versant nord de la colline. La dénivellation entre le sommet et la plaine est de 130m au maximum. Le village des Gardes, situé sur le sommet du puy, offre un panorama époustouflant sur les Mauges, son bocage unique et typique de collines et de vallées. De plus, la possibilité est offerte aux touristes d'admirer un panorama encore plus vaste en montant les dizaines et dizaines de marches qui mènent au clocher de la magnifique abbaye (les clés sont disponibles à l'auberge en face de l'abbaye) : la vue est vertigineuse... D'autres part, la colline est ponctuée de nombreux sites remarquables (chapelles, échassiers aux morts, croix, tables d'orientation, fontaine à l'âne...) accessibles par de pittoresques chemins de randonnée.
- Abbaye Notre-Dame des Gardes, site remarquable riche de magnifiques vitraux, de statues, de reliquaires... site web,
- Chapelle de la Planche Grelet : vers la fin du XVIIe siècle, en ce lieu de la Planche Grelet, le voyageur pouvait à peine se frayer un passage à travers les taillis et les champs de genêts. Les sentiers, connus dans le pays sous le nom de chemins creux, étaient mauvais et, pour traverser le Pont aux Jars, ce ruisseau qui coule au fond de la vallée, il n'y avait qu'une planche ou plutôt un tronc d'arbre surmonté d'une rampe, aussi mal arrimés l'un que l'autre. C'est sur le pont primitif que l'on appelait la Planche Grelet. De plus, en ces lieux étranges, se trouve la pierre Bâl, celle-ci servait aux sacrifices druidiques. Ce monument inspirait l'horreur, soit par l'imagination, soit par superstition, ou par une réalité inexpliquée en laissant supposer que les esprits malins avaient pris possession de ce lieu lugubre, témoins d'ailleurs de plusieurs crimes, et où quiconque ne pouvait s'aventurer sans être saisi d'un terrible effroi. Quoi qu'il en soit, aux environs de 1697, en pleine nuit, un cultivateur, Michel Plessis, est saisi sur la Planche Grelet d'une peur effroyable. Il a été, selon ses propos, attaqué par une terrible bête qui lui serrait violemment la poitrine et menaçait de le jeter à l'eau. Pris d'épouvante face à cette incarnation du diable, il se voue à la sainte Vierge afin qu'elle apporte sa pureté et son implacable lumière en ce lieu plongé dans la plus impénétrable des ombres et lui promit de venir la prier en ce lieu s'il était délivré. Rassuré aussitôt, il peut entrer sain et sauf chez lui au village de la Bordellière situé non loin de là. Dès le lendemain, il tient parole et pratiquant une niche dans un ormeau, il y place une statuette qu'on invoque depuis lors contre la peur. En 1850, Dominique Plessis, arrière petit-fils de Michel Plessis, fait construire un petit oratoire où est placée la Vierge. En 1858, cet édifice est augmenté d'un auvent pour protéger la Vierge de la pluie. En 1865, il est complété et prend la forme d'une chapelle qui dura jusqu'en 1892. Le 7 juillet 1861, une noble dame avait déposé, derrière la statue de Marie, un vœu, non signé, mais cacheté et scellé de ses armes. Plongée dans une extrême affliction, elle avait demandé pour tous les siens la protection de la Reine du Ciel et, promettait en retour, la somme de mille francs pour la construction d'une chapelle à la Planche Grelet. Ce billet fut trouvé par Monsieur le Curé des Gardes qui, après d'actives recherches, finit par découvrir le nom de la généreuse donatrice. Elle ne vivait plus mais ses vœux avaient été comblés. De ses nombreux enfants, deux s'étaient voués au service des autels et tous étaient restés fidèles à Dieu. Ils ont fait honneur à la parole de leur mère et grâce à eux, fut construite la chapelle actuelle de la Planche Grelet. Ce lieu reste encore aujourd'hui évocateur de peur. Ainsi ces lieux semblent encore et toujours habité d'une présence indescriptible qu'il est difficile de ne pas ressentir. Cependant cette endroit dorénavant sûr est un endroit idéal pour le randonneur et le petit aventurier qui peut flâner à travers les collines grâce à un des sentiers pédestres très bien balisés.
- Église paroissiale Saint-Joseph : l'église a été détruite durant le mois août 2006 (cf. le site La Tribune de l'Art « Les nouveaux vandales » [1], et le reportage sur France 3 [2]).
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Lien externe
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Catégorie : Commune de Maine-et-Loire
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