- La Vaudieu
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Saint-Hilaire-sur-Benaize
Saint-Hilaire-sur-Benaize Administration Pays France Région Centre Département Indre Arrondissement Le Blanc Canton Bélâbre Code Insee abr. 36197 Code postal 36370 Maire
Mandat en coursJean-Charles Thibault
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Anglin Démographie Population 352 hab. (2006) Densité 11 hab./km² Gentilé ? Géographie Coordonnées Altitudes mini. 82 m — maxi. 146 m Superficie 32,61 km² Saint-Hilaire-sur-Benaize est une commune française, située dans le département de l'Indre et la région Centre.
Sommaire
Géographie
Situation
La commune est située dans le sud-ouest du département à la limite avec le département de la Vienne.
Elle est située dans l'espace naturel de la Brenne.
Les communes voisines
Voici les communes[1] voisines :
- Mauvières (2 km)
- Liglet (6 km)
- Concremiers (8 km)
- Bélâbre (9 km)
Saint-Hilaire-sur-Benaize est situé[2] à environ :
- 63 km de Châteauroux
- 8 km du Blanc
Hydrographie
Deux rivières se réunissent à peu de distance du bourg : la Benaize et l'Anglin.
Histoire
Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour L’Orme, puis pour L’Union[3].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 réélu en 2008[4] Jean-Charles Thibault Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[5])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 408 463 365 329 293 303 352[6] Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Transports et voies de communications
Réseau routier
Desserte ferroviaire
Bus
Lieux et monuments
Art religieux
L’église Saint-Hilaire est située sur la place. Elle fut construite aux XIe, XIIIe et XIXe siècles et fut restauré en 1801 et subit des remaniements de 1840 à 1901. En 1895 cette église possède une cloche de bronze du poids de 450 kg portant la date de 1528 elle fut classée monument historique le 13 mai 1944. La chapelle date du XIe siècle puisqu’en 1902 Pierre II évêque de Poitiers fit donation aux bénédictins de Saint-Savin de plusieurs église dont celle de St Hilaire. Au XIIIe siècle est construit la nef et la porte d’entrée et au 16e siècle fit l’apparition du porche et du clocher. Le chœur datant du XIe siècle est éclairé par quatre ouvertures romanes, très étroites. Une très ancienne statue de bois, placée dans le porche aurait été restaurée, après la révolution, cachée au-dessus de la voûte ainsi qu’un christ en bois. Le clocher subit une réfection en 1991. À l’extérieur se trouvent de nombreux contreforts, une curieuse sculpture sur l’un deux et un cadran solaire au dessus de la porte secondaire. La pierre des morts qui servaient à poser le cercueil ne sert plus, mais est toujours présente près de l’église.
Le prieuré Saint-Hilaire est situé entre la rive gauche de la Benaize et une charmille. Celui-ci relevait, sans doute dès le XVe siècle, de l’importante abbaye bénédictine de Déols. Aux constructions d’origine qui regroupent la maison et des communs construits en équerre, est venu s’ajouter un bâtiment annexe qui porte la date de 1764. Le logis principal est un bâtiment rectangulaire flanqué de trois tours. La tour principale, arasée, indique l’entrée alors que la tour est renfermait un oratoire. Seules de petites ouvertures rectangulaires viennent percer le rez-de-chaussée surmonté, au XXe siècle, d’un étage sous combles et doté de plusieurs lucarnes.
Le logis Saint-Hilaire présente deux bâtiments organisés autour d’une cour presque fermée : un ensemble construit et modifié du XVe au XVIIe siècle dans l’esprit du siècle précèdent. Les ouvertures sont du XVIIe siècle : coté cour un chien assis flanqué de deux oculi, coté jardin, quatre oculi. On ne sait rien sur ce bâtiment avant le XIXe siècle. Le mur bas qui entoure le logis doit être la base des fortifications du château initial.
- la lanterne des morts
- la chapelle
Châteaux résidences
Le château d’Aigues-Joignant, au confluent de la Benaize et de l’Anglin, comme l’explicite son nom « eau qui joignent », appartenait à l’origine à la seigneurie de Cors tenue par les Sénebaud. Aux environs de 1130, un membre de la famille donne son fief à l’abbaye de l’Étoile, récemment installée en Poitou. Deux incendies le ravagent au XVIe siècle, le prieuré est, à cette époque, totalement remanié. L’ancienne chapelle a fait place à un bâtiment rectangulaire avec terrasse et le logis principal a été augmenté d’un étage et décoré d’ornements néo-renaissance comme les meneaux ou les créneaux. Il est flanqué de deux tours rondes qui ne paraissent pas remonter au-delà du XVIe siècle. La grosse tour ouest abrite une belle salle gothique voutée d’ogives.
Le château des Ajoncs appartenaient au milieu du XIXe siècle à la famille Thomassin. En 1870, Oscar Thomassin légua la propriété, avec des moyens financiers, à la commune de Saint-Hilaire pour fonder un hospice. Celui-ci fonctionna de 1884 à 1937. D’ordonnance symétrique, le château se compose d’un corps de logis présentant curieusement quatre ouvertures en rez-de-chaussée, alors que le premier étage comporte 5 travées. Au centre de celui-ci la porte fenêtre centrale s’ouvre sur un vaste balcon. À chaque extrémité du corps de logis, en légère avancée et reliées au corps central par une petite aile, s’élèvent deux tourelles à toit en poivrière flanquées de pavillons dont l’une abrite une petite chapelle.
Le domaine de Bois Ménard s’élève sur un coteau qui domine l’Anglin. Le premier seigneur en est Joachim Roubault en 1427, et qui deviendra maréchal de France en 1461. En 1525, la famille Delesgue en est propriétaire. En 1618, Antoine Mornet achète le fief. La famille le conservera jusqu’en 1767 où, par mariage, il parvint à la famille Augier de Crémiers. Durant toute son histoire, Bois Ménard n’a cessé d’être modifié. La maison principale est composée de deux bâtiments accolés par un seul angle. Le premier, au sud, présente des angles arrondis. Il est construit sur une ancienne cave au murs épais et percés de niches, ce qui pourrait laisser penser à une chapelle. Le deuxième corps du logis a également été très modifié. Le premier étage, datant du XVIIIe siècle et percé de larges baies, tranche avec l’ancien rez-de-chaussée et ses petites ouvertures. Malgré ces nombreuses reconstructions, le domaine conserve toute son unité grâce à l’utilisation de matériaux et de lucarnes identiques, ainsi que de belles toitures à quatre pans.
Châteaux médiévaux
Le bâtiment La Vaudieu, rustique, est le vestige d’une ancienne commanderie de l’ordre de Malte, qui comptait aussi autrefois une chapelle. Une belle porte gothique signale un bâtiment de l’ancien prieuré. On y trouve aussi une croix avec le buste de Saint-Jean.
Le château de Céré, sur la rive droite de la Benaize, près de la rivière, est classé monument historique depuis 1987. Le château fort est composé de quatre tours entourant un logis. L’une d’elle « la tour à la lanterne » a encore des croisillons de bois datant du XIIIe siècle. Cette tour renferme un oratoire orné de fresques classé monument historique depuis 1923. Les tours de ce château servaient à gardés des gués de la Benaize.
Le château de la Brosse est le monument le plus ancien de Saint-Hilaire-sur-Benaize : son donjon carré date du XIIe siècle, il gardait le gué du même nom qui permettait de traverser la Benaize. Ce château a servi d’école à partir de 1851. L’école laïque de filles demeura jusqu’en 1920 dans ce château.
Le château de Forges se compose d’un donjon rectangulaire flanqué de quatre grosses tours, entouré d’une enceinte dotée de tours d’angle et d’une chapelle. Les premières constructions pourraient remonter au 11e siècle. Il ne s’agissait au départ que d’un « hostel » non fortifié, dépendant de la seigneurie du Blanc. Au XIIe siècle, la rivalité qui éclate entre les Plantagenêt (roi d’Angleterre, ducs d’aquitaine et de Normandie et comtes d’Anjou) et les Capétiens transforme la bande sud du Berry en zone frontière. On voit alors les châteaux les plus anciens se doter de système de défense. En 1442 par lettres patentes, Charles VII autorise Jean de Poix à fortifier et remparer Forges. La classique maison forte a quatre tours d’angles, est donc dotée, sur trois cotées, d’une enceinte renforcées de tours circulaires.
Autres lieux et monuments
- Les Grottes de Saint-Hilaire, découvertes en 1875 elles étaient les plus riches de la région en éléments naturels. Stalagtites et Stalagmites y étaient remarquables. Pendant longtemps elles se visitèrent librement et chacun voulait emporter une petite pierre en souvenir, elles furent très abimées.
Ces grottes dites de « St Georges » sont actuellement dans une propriété privée.
- le moulin de Ségère est aujourd’hui une propriété privée. Ce moulin à eau possède à ses cotés la rivière de l’Anglin avec de magnifiques chutes d’eau et en face une île privée.
- la croix Charles
- la fontaine de Fontigon
- la forêt de la Fat : 6 ruines d'anciens puits y sont.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
- ↑ La commune de Saint-Hilaire-sur-Benaize sur le site communes.com
- ↑ La distance entre Saint-Hilaire-sur-Benaize et son chef lieu d'arrondissement et la préfecture du département avec Mappy.fr
- ↑ Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002 [1], consulté le 18 novembre 2008
- ↑ Site de la préfecture, consulté le 23 octobre 2008
- ↑ Saint-Hilaire-sur-Benaize sur le site de l'Insee
- ↑ Recensement complémentaire de l’INSEE, disponible en ligne [2], consulté le 28 novembre 2008
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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Catégorie : Commune de l'Indre
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