- La Pieta Aux Quatre Figures
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Pietà aux quatre figures
La Pietà aux quatre figures est une sculpture de Michel-Ange se trouvant actuellement au musée dell'Opera del Duomo à Florence.
Commencée à l'âge de 75 ans par Michel-Ange, cette sculpture ne fait pas suite à une commande. Il la réalise probablement pour son propre tombeau, qu'il aurait voulu placer dans la Basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome. Cette œuvre reste inachevée. La pierre s'étant brisée, la silhouette du Christ fut ratée[réf. nécessaire], Michel-Ange commença à detruire sa propre œuvre. Il ne la détruisit pas complètement grâce à son serviteur Antonio qui lui pria de lui donner la sculpture. Elle fut alors restaurée par le sculpteur florentin Tiberio Calcagni, élève et ami de Michel-Ange, qui en finit aussi quelques morceaux, dont la figure de Marie-Madeleine à gauche dont on distingue nettement la différence d'exécution. Malgré cela, Jésus ne possède pas de jambe gauche, restée inachevée ou détruite.
La Pietà représente Nicodème portant le corps de Jésus dans ses bras, aidé par la Vierge Marie à droite et Marie-Madeleine à gauche.
Avec Nicodème, Michel-Ange réalise un autoportrait, se représentant lui-même en vieillard encapuchonné. Selon la légende, Nicodème était sculpteur, lui aussi, et était considéré comme l'auteur du Volta Santo di Lucca de la Cathédrale Saint-Martin de Lucques.
« Son génie et sa force ne pouvaient se passer de créer... Il s'attaqua à un bloc de marbre pour y tailler quatre figures plus grandes que nature, parmi lesquelles était le Christ mort ; il faisait cela pour se distraire et pour passer le temps, et, comme il disait, parce que l'exercice physique que lui procurait le travail du ciseau le maintenait en bonne santé. » Dormant très peu, afin de pouvoir travailler même la nuit, il s'était fabriqué un casque en carton ; et il portait au milieu, sur sa tête, une chandelle allumée qui, de cette façon, sans lui embarrasser les mains, éclairait ce qu'il faisait. Il taillait encore à cet âge le marbre avec une telle fureur que l'on croyait que tout dût se briser en morceaux ; il cassait d'un coup de gros fragments de l'épaisseur de trois ou quatre pouces, et il coupait la ligne si nette que, s'il avait été plus loin de la largeur d'un cheveu, il eût couru le danger de tout perdre. »Catégories : Sculpture de la Renaissance | Sculpture de Michel-Ange
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