La Nuit des tournesols

La Nuit des tournesols

La Nuit des tournesols (La noche de los girasoles) est un film hispano-franco-portugais réalisé par Jorge Sánchez-Cabezudo [1] en 2006 et sorti en 2008.

Sommaire

Synopsis

(cette description ne dévoile pas la fin)


Les premières images : un champ de tournesols au crépuscule. Un homme sort furtivement de la plantation, monte dans sa voiture, démarre et séloigne. On le voit plus tard, étendu sur son lit dans une chambre de motel : il parle au téléphone avec sa femme, approuve mollement ses décisions domestiques, tout en regardant à la télévision les nouvelles régionales : une jeune fille a été retrouvée dans un champ de tournesols « à Cerredo, près de Santa-Cruz-de-Mira », elle a été tuée après avoir été violée. La télévision montre la jeune morte sur un brancard, et ses parents accablés de douleurDeux semaines plus tard, lhomme roule sur une petite route de la meseta du centre de lEspagne. Une jeune fille marche sur le bord du chemin. Lhomme sarrête, lui offre « de la déposer au village voisin ». Elle hésite. A ce moment survient un jeune homme dans une fourgonnette : il vient de se disputer avec la jeune fille (cest sa novia), il lui ordonne de monter en voiture avec lui. Elle cède, rejoint son fiancé. Peu après, au bar du village voisin lhomme à la Citroën finit de déjeuner, quand le jeune homme laborde, pour « le remercier davoir cherché à dépanner sa fiancée », et lui demande avec insistance ce quil fait par ici. Lhomme répond quil est représentant, quil vend des aspirateurs industriels. Le jeune homme prend la carte routière du représentant et lui pointe « Navarriba, un village ils ont besoin daspirateurs, car il y a plein de poussière à cause dune carrière ». Le représentant remercie, tout en assurant qu’ « il nira probablement pas -bas, cest trop loin de sa route… ». On le voit ensuite, au volant de sa voiture au museau de requin, sur la route étroite conduisant à Navarriba. Il découvre le paysage en contrebas : un petit village perdu dans la nature. Il y a bien une immense carrière, mais elle est abandonnée depuis longtempsLhomme jure de dépit, et va cependant rôder en voiture dans le village désert. Il voit alors Gabi, une jeune métisse aux cheveux courts, en short et chemisette, sortir dune maison et monter dans un vieux 4x4 . Il la suit en voiture. Elle séloigne du village, sengage dans la forêt, sarrête, descend de voiture, sassoit au pied dun pin sylvestre, feuillette un carnet. Il la rejoint, laborde, se lance sur elle, la jette à terre, la frappe, lui arrache son short et cherche à la violer.

Bois de pins sylvestres sur les pentes de la Sierra de Guadarrama

Mais les amis de la jeune femme (Esteban, le compagnon de Gabi, et son ami Pedro) arrivent sur les lieux, et font fuir le criminel avant quil ait pu arriver à ses fins. Alors quils reviennent tous trois au village dans le 4x4, ils dépassent un homme qui marche seul sur la route. Choquée, dans un état second, Gabi croit reconnaître lhomme qui la agressée. Esteban et Pedro attaquent lhomme. En fait, ce nest pas le criminel, mais Cecilio , un paysan du bourg voisin , qui se réfugie dans sa ferme, charge son fusil de chasse, tire sur les étrangers qui lont agressé sans raison. Les deux jeunes hommes finissent par tuer Cecilio. Gabi se rend compte alors que le paysan nétait pas lhomme qui la agressée.

La Sierra de Guadarrama sépare la région de Madrid du sud de la Castille-et-Leon

Les trois jeunes sont des citadins, venus pour le week-end dans le petit village isolé [2] : Gabi est libraire, Esteban est professeur , et Pedro photographe. Les deux hommes pratiquent la spéléologie, et ont été appelés par les villageois : une grotte a été récemment découverte aux alentours, les habitants espèrent quelle pourra attirer les touristes, et ils ont hébergé de leur mieux les trois jeunes.


Cependant le village et sa campagne ne sont léthargiques qu'en apparence:

- Le maire rêve de voir la grotte devenir un second Altamira, et Samedi soir, dès leur arrivée, il montre aux spéléologues lentrée de la grotte. On voit en contrebas un vieux bourg délabré : «Une fois réhabilité, dit le maire, ne serait-ce pas un endroit idéal pour le tourisme vert ? »…

- En fait, dans le bourg abandonné, deux maisons attenantes sont encore habitées par deux vieux paysans. Mais on est loin de lambiance de La soupe aux choux : comme dans un roman méditerranéen de Jean Giono ou de Marcel Pagnol, les deux voisins se haïssent tenacement. Lun est cultivateur, lautre chevrier; lun bouche les canaux dirrigation, lautre tend des pièges à loup dans le maquis sur le passage des chèvres. Le chevrier parle aux morts du cimetière, ses anciens parents et amis, mais il revend les vieilles tuiles de leurs maisons croulantes, et le cultivateur cherche à len empêcher. Le soir, le cultivateur met en route son générateur et écoute (potentiomètre du tourne-disque à fond) des disques de Antonio Machin, ce qui fait pester le chevrier : lui, il garde ses chèvres avec en bandoulière un poste à transistors allumé en permanence

- Au village, les intrigues, les rancœurs et les frustrations couvent : Béni, le seul jeune du village (sa mère explique comment, après la mort de son mari, elle a choisi de rester au village avec son fils…) ronge son frein en soccupant de lentretien de la voirieles ancianos assis au café autour de leurs jeux de cartes regardent fixement Gabi quand elle vient boire une bière : une métisse, seule et en shorts, dans un estaminet de l'Espagne profonde... - Rosa, la femme du maire, couche avec Tomas , un jeune guardia civil (gendarme) , marié depuis peu avec la fille dAmadeo, son brigadier ; Rosa domine son amant, le manipule et, sûre de son emprise sur lui, le met au défi de rompre...

Après l'explosion de violence importée par des citadins dans ce monde rural apparemment endormi, dans l'obscurité de la nuit du Samedi au Dimanche, les trois jeunes affolés donneraient n'importe quoi pour que rien ne soit arrivé...

Lœuvre

1.Le début du film est rendu assez déroutant par les flashbacks et par lexplosion de violence qui culmine (après avoir accumulé un viol-assassinat, une tentative de viol et un homicide) dans la première demie-heure de projection. Le spectateur peut même se demander sil nest pas en train de voir un remake espagnol dun mauvais film «gore» et être tenté de quitter la salle, mais le tour plus hitchcockien de la 2° partie, ainsi que la qualité de linterprétation et du jeu des acteurs [3] le retiennent. La division du film en 6 volets annoncés par un titre concis et parfois ironique ( "L'homme du motel"; "Les autorités compétentes"...) aide à structurer le récit et atténue l'effet des flasbacks. Sànchez-Cabezudo dit [4] avoir été influencé lors de la création de son film, non seulement par les classiques du théâtre français qu'il a étudiés dans sa jeunesse (il a fait ses études dans un lycée français), mais aussi par De sang froid de Truman Capote, Paul Auster, et les films Rashomon et Les Chiens de paille. Par ailleurs, dit-il, il a étudié le roman Tremendiste (mouvement littéraire espagnol) , ce qui lui donne une connaissance particulière et une empathie avec le monde rural espagnol brutalement réveillé et frappé de plein fouet par l'européanisation du pays.


2. Ses qualités

  • Le scénario de cette « comédie noire, absurde et rurale » [5]écrit (et, dit-il, longuement ruminé) par Jorge Sànchez-Cabezudo lui-même. Ce scénario fait intervenir la fatalité (maîtresse des faits divers, elle entrecroise brièvement les destinées d'un violeur-assassin et d'un trio de jeunes, tous quatre venus de la ville, et les fait diverger après qu'ils eurent déchainé la violence dans un village perdu en pleine campagne); il analyse au passage les conséquences de lexode rural sur les relations entre individus soumis à fois à la solitude et à la promiscuité forcée; il utilise dans la narration un ton qui mélange le grave et le dérisoire, le même ton que celui de Francisco de Goya dans les Caprices ; il termine (volontairement ?) le film sur un accord boiteux, la note fausse dun consensus.


  • La description de la violence physique : "grâce à la qualité de sa direction et au jeu des acteurs, Sànchez-Cabezudo arrive à réveiller en nous (qui sommes comme anesthésiés par la vision quotidienne de violences sur nos écrans) lhorreur de la violence et du meurtre" [6] . Saluons en particulier le jeu de Manuel Moron (le représentant en aspirateurs: ce petit bonhomme [7] (anodin quand il est « au repos »), dabord incongru et ridicule en pantalon sombre et chemise blanche (il se coiffe même d'une casquette verte avant de se lancer) dans le paysage agreste, est soudain possédé dune frénésie génésique et meurtrière terrifiante, qui plonge le spectateur dans lhorreur et lui rappelle quil est au pays de Goya [8]Quant à Cecilio, le vieux paysan certes atrabilaire et misanthrope mais innocent, linjustice du sort qui sabat sur lui, son acharnement à survivre et la longueur de son agonie révulsent le spectateur .
  • La violence psychologique qui règne à bas bruit dans le monde clos du village est aussi très bien décrite. Et elle peut être intimement mêlée au sexe, dans un rapport diminant-dominé : ainsi la fille du brigadier cherche à tout prix à garder son mari, qui la trompe avec la femme du maire, et qui en fait ne pense qu'à tout quitter. Les amants sont dailleurs malheureux, comme le traduit bien Sànchez-Cabezudo et ses acteurs lors de la scène du coït conflictuel : Tomas sinterrompt au prétexte que le téléphone sonne, affirme que « ca ne peut pas continuer comme ça… » et se rhabille, et Rosa, nue sur le lit, le défie de reprendre sa liberté [9]
  • le regard nouveau sur la Guardia Civil : autre preuve de lévolution des mentalités dans le cinéma espagnol, la Guardia Civil locale, autrefois sujet tabou, est décrite avec un réalisme bon-enfant : "les autorités compétentes" est le titre d'un des "chapitres" du film... Un civil , le cabo (brigadier) Amadeo a même un rôle essentiel, empreint dhumanité et de finesse, qui évoque celui que tiendrait le constable d'un village britannique. On voit au début du film le lieutenant de gendarmerie partir en vacances avec femme et enfants et confier l'intérim à Amadeo, qui est a six mois de la retraite après des décades de bons et loyaux services. Cependant, comme le disent entre eux les civiles de permanence au poste : " Ca fait du bien quand le chef sen va, mais le « caïman » [10] est resté ".
  • la qualité de la bande son "est remarquable" [11], avec lutilisation à trois reprises de la chanson « Un compromiso » de Antonio Machin (qui fut un grand succès populaire en Espagne), et qui en particulier à la fin nous rappelle que tous (même le brigadier intègre pris entre son devoir et son affection pour sa fille), doivent faire des compromis
  • les scènes tournées dans la caverne (dont la découverte est lun des deux primum movens du film, et qui deviendra à la fin la sépulture dun des protagonistes) augmentent habilement la tension [12] chez le spectateur, qui ne peut s'empêcher par ailleurs de frémir aussi en pensant qu'il serait bien étonnant que dans les années à venir, une grotte située à moins de 150 km de Madrid ne soit pas un but de sortie pour un club de spéléologues...
  • le cadre austère, la caverne, les forêts et les monts[13] de la Castille-et-Leon jouent aussi admirablement leur rôle, en particulier dans les scènes tournées à San Bartolomé de Béjar (province de Salamanque), Cabezuelo, Villafranca de la Sierra, et Becedar, près dAvila - par opposition aux quelques vues de rues anonymes de la périphérie de Madrid (filmées à Alcalà de Henares et Torrejon de Ardoz).

Critiques

  • les blogs de cinéphiles espagnols sont en majorité laudatifs :

-"Enfin un film espagnol captivant, original , avec de la tensionUn de ces films après lequel tu vois dans le hall les gens qui commentent les détails, donnent leur opinion, avec un grand sourire à la bouche. Un plaisir." [14]

-"Ca fait plaisir de voir un film espagnol aussi bon. Intense, inquiétant, intelligent..." [15]

-"Film qui améliore la vision du cinéma espagnol, loin des (suit une appréciation malsonnante sur les œuvres dun cinéaste espagnol contemporain connu )Nous démontre quil y a en Espagne de bons directeurs, et que nous ne devons pas associer le ciné espagnol avec les grossièretés, les mots incongrus et les nus peu esthétiques et sans principes" [16]

  • Reproches : les cinéphiles sont aussi lucides dans leurs blogs que les critiques spécialisés dans leurs rubriques :

-"la seule chose qui te manque est que le film se termine comme il a commencé, tu attends une fin." [17]

-"le film aurait eu plus de force et dimpact sil avait été condensé en 90 minutes, mais cest un léger défaut " [18]

-"Mais deux heures (durée du film) cest beaucoup, et maintenir le niveau du début à la fin est difficile, dautant plus que, avec tous les ingrédients quil a introduit, Sànchez-Cabezudo atteint un niveau émotionnel dune intensité sidérante trop loin de la fin , ce qui rend la deuxième partie un peu décevante, bien que, certainement, ce soit davantage à cause de lefficacité brutale de la I° partie quà cause de possibles carences dans la 2° partie." [19]

Voir aussi

  • «www.cinespagne.com/actualité/entretien_jorge_sanchez_cabezudo.html »
  • « www.ver-taal.com/trailer_noche_girasoles.html » : un extrait du film est utilisé comme exercice scolaire, ce qui témoigne de sa popularité.
  • « http://uk.rotten tomatoes.com/m/noche_de_los_girasoles »
  • article de « Télérama » , N° 3002, p. 36

Fiche technique

  • Durée : 123 min.

Distribution

  • Carmelo Gómez : Esteban
  • Judith Diakhate : Gabi
  • Celso Bugallo : Amadeo
  • Manuel Moron : le représentant en aspirateurs

Récompense

Notes et références

  1. c'est le premier long-métrage de Sànchez-Cabezudo, qui a déjà réalisé des courts-métrages remarqués : "La Gotera" ("La fuite d'eau") avec Grojo - et "Mustek" )
  2. de nombreux plans ont été filmés à Cabezuelo ( « Le Monticule » ) , à San Bartolomé de Béjar ( qui compte 53 habitants selon WP :Es), dans la province de Salamanque, et à Becedas (307 habitants), dans la province dAvila ( la plus au sud des provinces constituant la communauté autonome de Castille-et-Leon) , sur les pentes nord-ouest de la Sierra de Guadarrama
  3. « travail admirable » écrit même le critique de « www.es.movies.yahoo.com »
  4. voir "www.cinespagne.com/actu/entretien_jorge_sànchez-cabezudo.html"
  5. introduction de la critique du film sur « www.blogdecine.com »
  6. critique sur « www.es.movies.yahoo.com »
  7. par son physique effacé le représentant en aspirateurs évoque M le maudit, joué par Peter Lorre dans le film de Fritz Lang, malgré les différences apparentes : terrain de chasse (campagne au lieu de milieu urbain), niveau de violence dans lapproche (« M » est plus doucereux) , sanction sociale : « M « est traqué par la pègre allemande - alors que le représentant espagnol, dans les derniers plans du film, rentre tranquillement chez lui le soir, sassied dans son canapé, répond à sa femme endormie quil a dîné, et sassoupit devant la télévision qui diffuse un documentaire sur les apiculteurs du village de Hurdes : sera-ce le prochain terrain de chasse campagnard du prédateur urbain ?…
  8. par comparaison , une autre scène de viol dans les bois, celle du film Tess dUrberville de Roman Polanski paraît bien esthétisantePar contre l'intensité dépouillée de la séquence évoque celui de La Source d' Ingmar Bergman
  9. Cette scène, dune grande force à la fois physique et psychologique, est de celles qui peut faire mesurer au spectateur quel chemin a parcouru le Cinéma Espagnol depuis la période 1950-1965 : les archétypes cinématographiques (déclinés dailleurs à plusieurs exemplaires) étaient alors « Marcelino, pan y vino » et «Valencia »... Mais cette scène na pas frappé que les esthètes : elle est en ligne sur des sites à visée pornographique (comme « www.delealplay.com ») , et la scène de la tentative de viol y figurera sans doute bientôt aussi, rejoignant celle de Délivrance
  10. "caiman" en espagnol signifie « vieux renard », «vieux retors »
  11. cf www.culturalianet.com »
  12. « Angosto » (= « étroit, resserré » en espagnol) est un titre sous-lequel « La noche de los Girasoles » est aussi connu : cf « www.labutaca.net/films/37.angosto.html » . Goya lui-même avait utilisé la grotte comme amplificateur de langoisse dans ses peintures postérieures à 1800 montrant des cannibales dans leur grotte
    « Cannibales contemplant des restes humains » , tableau de Goya
  13. Lutilisation des extérieurs (et de limpact de la nature sur notre inconscient) rappelle le film La Caza (''La Chasse) de Carlos Saura, dans lequel cependant la nature est encore plus aride et austère
  14. blog de "minero", sur « www.cine5x.com/pelicula/ »
  15. blog de « caine » sur le site « www.culturalianet.com »
  16. blog de "Pedro CM" sur le site « www.culturalia.net »
  17. appréciation de Pedro CM dans « www.culturalianet.com »
  18. dans « www.cuak.com » , site de « Cine Cuak ! »
  19. critique de Carlos Balbuena sur le site « www.contrapicado.net/critica »
  20. selon "www.cinespagne/actu/entretien_jorge_sànchez-cabezudo.html"

Lien externe

La Nuit des tournesols sur lInternet Movie Database - Version plus complète en anglais


Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article La Nuit des tournesols de Wikipédia en français (auteurs)

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