- La Chapelle-en-Valgaudemar
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La Chapelle-en-Valgaudémar
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DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Hautes-Alpes Arrondissement Arrondissement de Gap Canton Canton de Saint-Firmin Code Insee abr. 05064 Code postal 05800 Maire
Mandat en coursJean-Claude Catelan
2009-2014Intercommunalité Communauté de communes du Valgaudemar Démographie Population 122 hab. (2006) Densité 1 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1022 m — maxi. 3667 m Superficie 108,02 km² La Chapelle-en-Valgaudémar[1] est une Commune française située dans le département des Hautes-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Sommaire
Géographie
La commune est située dans la vallée du Valgaudemar, dans le massif des Écrins.
La seule voie de communication, la RD985a longe la Séveraisse jusqu'à son terme en cul-de-sac au chalet du Gioberney.
En plus du bourg principal de la Chapelle, les principaux hameaux sont:
- Les Andrieux (1050 m)
- Le Casset (1140 m)
- Le Bourg (1160 m)
- Le Rif du Sap (1400 m)
- Les Portes (1240 m)
- Navette (1330 m), ancien village ruiné, mais qui reprend vie depuis quelques années.
- Le Chalet de Gioberney (1642 m)
La vallée est cernée par une série de sommets dépassant les 3000 mètres. Les principaux sont :
- Les Bans (3669 m), point culminant du Valgaudemar
- Les Rouies (3589 m)
- Pic d'Olan (3564 m), dont l'ascension est réservée aux meilleurs alpinistes (passages en ED)
- Pic de Bonvoisin (3480 m)
- Le Sirac (3440 m), composé de 6 pics
- Pic du Says (3421 m)
- Cime du Vallon (3409 m)
- Mont Gioberney (3351 m)
- Pointe de la Muande (3315 m)
- Pic du Vaccivier (3312 m)
- Pic des Aupillous (3305 m)
- Pic de Turbat (3023 m)
Histoire
Le 1er janvier 1963, la commune de la Chapelle-en-Valgaudémar est crééé par la fusion des communes de Clémence d'Ambel et Guillaume-Peyrouse[1]. Ces deux communes étaient auparavant séparées par le pont au centre du village enjambant le torrent de Navette.
Les noms de ces deux anciennes communes proviennent des deux enfants d'un seigneur. Selon la légende, Clémence d'Ambel reçut toutes les terres situées à l'adret (versant le plus exposé au soleil) et Guillaume-Peyrouse celles situées à l'ubac (versant le moins exposé au soleil).
Création du Parc national des Écrins
En 1973 est créé le Parc national des Écrins, qui entoure en grande partie la commune. À certains endroits, il suffit de marcher quelques dizaines de mètres en dehors du village pour se trouver « officiellement » dans le Parc.
Lors de sa création, les tensions avaient été vives entre l'État et certains habitants du village, qui y voyaient une réduction de leurs libertés. Pour remédier en partie à ces tensions, le Parc National des Écrins recruta des gardes du parc originaires du village, afin qu'il n'y ait pas de tensions entre gardes et villageois hostiles à la création du parc.
Héraldique
Blasonnement :
D'azur au lion d'or, armé, lampassé et allumé de gueules, aux trois cotices en barre aussi de gueules brochant sur le tout.Économie
Principalement agricole, l'économie s'est vu diversifiée avec le tourisme de montagne, accru par l'implantation du Parc national des Écrins dans les années 1970.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 21 mars 1971 Auguste Guibert 21 mars 1971 mars 2001 Lucien Mazet mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Catelan mars 2008 décembre 2008 Anne Vincent[2] février 2009 Jean-Claude Catelan[3] Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE)1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 204 204 181 184 135 129 122 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Les Oulles du diable
Les oulles ("marmites" en patois) du diable sont des gorges creusées par le torrent de Navette. Le bouillonnement de l'eau y est important ; il a poli la pierre de manière impressionnante. Les jours de crue, le vacarme y est intense. L'endroit est réputé pour sa dangerosité. Plusieurs personnes y ont perdu la vie (la dernière fois remonte à la fin des années 1980 - début des années 1990). Pour y remédier, le pourtour du site a été aménagé afin de rendre l'endroit plus accessible et surtout moins dangereux : des rambardes et des passerelles jalonnent le bord des oulles, ce qui permet la découverte en toute sécurité.
Un pont romain enjambe le torrent de Navette au tout début des gorges. L'endroit est également prisé pour ses descentes en canyoning.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Lien externe
Notes et références
- ↑ a et b cf. code officiel géographique des communes
- ↑ Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
- ↑ Le Dauphiné Libéré du 7 février 2009
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