- La Chapelle-Saint-Laurent
-
Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.
La Chapelle-Saint-Laurent Administration Pays France Région Poitou-Charentes Département Deux-Sèvres Arrondissement Parthenay Canton Moncoutant Code commune 79076 Code postal 79430 Maire
Mandat en coursJean-Louis Potiron
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Terre de Sèvre Démographie Population 1 870 hab. (2007) Densité 65 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 149 m — maxi. 235 m Superficie 28,85 km2 La Chapelle-Saint-Laurent est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres et la région Poitou-Charentes.
Sommaire
Géographie
La commune est située sur l'axe routier D748 reliant Bressuire à Niort et sur le tracé de l'ancienne voie ferrée devenue voie verte qui relie Bressuire à Parthenay à une dizaine de km au Sud de Bressuire. Il s'agit encore d'un joli pays de bocage, mais la destruction des haies par arrachage et taille non contrôlée conduit progressivement au triste paysage observable entre Parthenay et Châtellerault. Cette zone de bocage au nombreux plans d'eau, parsemée de rochers émergents, mériterait une attention toute particulière car elle est une richesse pour sa population et les générations futures.
Économie
Histoire
Préhistoire
Des hommes ont vécu à La Chapelle-Saint-Laurent dès les temps préhistoriques comme l'atteste la découverte de nombreux outils, la plupart dans la moitié est de la commune. Datant de 30 000 à 35 000 ans avant J.-C. deux racloirs bi-face moustériens ont été trouvés l'un près proche de la Barbère, l’autre près du moulin des Mothes. Trois haches de l'âge de la pierre polie dans les champs proches du tumulus près du château des Mottes-Coupoux et une quatrième trouvée près du Gazon. Enfin, près du Bocage une hache de bronze à douille de l’âge du bronze final.
Moyen Âge
Les Chapelais, dès le XIIIe siècle, accueillirent parfois quelques pèlerins isolés.
Temps modernes
Contrairement à certaines paroisses des alentours, la Chapelle-Saint-Laurent où les huguenots, en 1561, brûlèrent le curé Barrion dans son église, ne compta jamais beaucoup de protestants.
En 1639, ayant abjuré en présence d'un moine de l'ordre de Saint-Augustin, un sieur Marchand, après avoir reçu l’extrême-onction fut inhumé dans l'église Saint-Laurent. La même faveur, un peu plus tard, fut octroyée après sa conversion à la dame Gabrielle Caffard, veuve de Jean Roy. En 1642, l'archiprêtre Gabriel Voisine bénit les fiançailles de Jeanne Mercier avec Abraham Roy, qui s'était converti en vue de son mariage prochain. Au cours des années qui suivirent, un certain nombre d'habitants de Pugny, La Chapelle-Saint-Étienne, Moncoutant, Largeasse et Coulonges-Les-Royaux, préférant ne pas abjurer dans leurs communes respectives, vinrent renier leur foi huguenote en l'église de La Chapelle. Après la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV, le 15 octobre 1685, les dragonnades reprirent de plus belle. La venue d'indésirables « missionnaires bottés » terrorisa les protestants.
Révolution française
Des paysans étaient allés combattre avec l’armée catholique et royale, les terres étaient restées à l'abandon et des maisons et des fermes avaient été incendiées en janvier 1794, par les soldats de Prévignaud et sous le Consulat, les Chapelais reconstruisent. Des réparations furent effectuées au moulin à vent de La Bardonnière et à la chaussée de l'étang de La Chenulière qui s'était rompue rendant la route inutilisable.
Après les années noires de la guerre de Vendée, les Chapelais, leur liberté retrouvée, et débarrassés des visites des décimateurs venant, une fois la moisson faite, réclamer la part du seigneur et du curé, accueillirent avec satisfaction l'avènement de Napoléon.
En 1802, le maire de La Chapelle-Saint-Laurent, Jacques Grimaud sollicita du sous-préfet Charbonneaux l'autorisation de créer quatre foires nouvelles, deux dans le bourg, deux à Pitié. N'ayant rien obtenu il renouvela sa demande l'année suivante et cette fois, de sa belle plume d'instituteur, il ajoutait ce singulier post-scriptum : « Je vous ai trouvé du beurre. Vous m'avez parlé du préfet. S'il lui en faut il ferait bien de s'y prendre dès maintenant. Je vous assure, en tout cas que celui que je vous enverrai sera aussi bon que celui de l'an dernier ». Et le premier magistrat municipal, le beurre aidant, obtint ce qu'il demandait.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Jacques Grimaud mars 2001 réélu en 2008[1] Jean-Louis Potiron DVD Conseiller général Démographie
Lieux et monuments
- Basilique Notre-Dame de Pitié : construite à partir de 1891, elle est un lieu de pèlerinage réputé. Il s'agit d'un très ancien lieu de culte celte (les trois sources) sur lequel ont été bâties la basilique et la fontaine du calvaire.
- Étang des Mothes : magnifiques plans d'eau.
- Étang Olivette dont les eaux blanchissent chaque année.
- Étangs de Courberive, des Rataudières, Briant.
- Rocher dit Chiron de la Vierge, lieu de dévotion : les Griffes du Diable et le Pas de la Vierge y sont visibles.
- Timbre au Chat, où les chats se réunissaient selon la légende le soir du Carnaval, au cours d'un festin donné par le diable. Il s'agit d'un ancien site cultuel celte qui fut diabolisé, contrairement au site dit "du pas de la Vierge, ou chiron de la Vierge" christianisé, pour faire cesser son utilisation à la période des fêtes de samain (à la période de la Toussaint). Une croix a été récemment dressée en face du "timbre au chat". Traditionnellement, des offrandes étaient placées dans l'auge de pierre.
la légende : à La Chapelle-Saint-Laurent, c'est au lieu-dit « l'Humeau-Robinet » au croisement de la route de Pitié à Moncoutant, de la vieille route de Pugny et d'un petit chemin de terre que l'on peut voir le « Timbre aux Chats ». Là, dans la nuit du Mardi-Gras s'assemblaient tous les matous du voisinage. Après avoir déposé dans l'auge de pierre, les reliefs dérobés à leurs maîtres, ils festoyaient et organisaient une ronde effrénée autour d'un grand diable. Malheur à l'indiscret qui, intrigué par leur bruyant concert de miaulements se serait risqué à venir troubler leurs sataniques agapes. En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, il aurait péri, attaqué par des centaines de griffes aiguës avant d'être dévoré jusqu'aux os par des milliers de dents acérées. Des fermiers du voisinage s'étant, autrefois, emparés de l'auge de pierre furent, dès la nuit suivante, gratifiés, par des centaines de chats d'un tel concert de miaulements qu'ils ne purent fermer l'œil. Ils allèrent aussitôt la remettre en place et retrouvèrent la tranquillité. Plus récemment, et à deux reprises, « le Timbre aux Chats » disparut. Il retrouva chaque fois sa place non sans qu'il en ait résulté, pour l'un au moins de ses emprunteurs quelques inexplicables ennuis, des ennuis d'ordre maléfique, s'empressèrent d'assurer ceux qui croient encore au pouvoir mystérieux de certaines pierres.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sources
Notes
- Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 25 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur Insee. Consulté le 25 novembre 2010
- Notice communale de La Chapelle-Saint-Laurent sur Ldh/EHESS/Cassini. Consulté le 25 novembre 2010
- La Chapelle-Saint-Laurent - Évolution et structure de la population sur Insee. Consulté le 25 novembre 2010
Wikimedia Foundation. 2010.