- L'Église Saint-Prix (Saint-Priest-en-Jarez)
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Église Saint-Prix (Saint-Priest-en-Jarez)
Église Saint-Prix Vue générale de l'édifice Latitude
LongitudePays France Région Rhône-Alpes Département Loire Ville Saint-Priest-en-Jarez Culte Catholique romain Type Église paroissiale Rattaché à Diocèse de Saint-Étienne Début de la construction 1849 Fin des travaux 1851 Autres campagnes
de travaux1900 et restauration en 1903 modifier L'église Saint-Prix est une église appartenant à la commune de Saint-Priest-en-Jarez qui est située dans le bourg de la commune, face à la croix de l'Holme.
Elle fait aujourd'hui partie à la Paroisse Bienheureux Antoine Chevrier (42) qui comprend aussi l'Église du Sacré-Coeur, La Terrasse (Saint-Etienne) et l'Église Saint-Laurent (Villars).
Messes dominicales les samedis à 18h00.
Sommaire
Histoire
L'église
Au XIXe siècle, la paroisse de Saint-priest n'a pour église qu'une petite chapelle rurale élevée en l'honneur de Sainte-Marguerite dans l'ancien cimetière, la véritable, située dans l'ancienne enceinte du château ayant disparu faute de moyens pour la reconstruire.
En 1813, l'Abbé Morel de Chevrieres arrive dans la commune. Témoin de son accroissement, il s'emploie à résoudre le problème de l'exiguité de l'église. Il fait appel aux Soeurs-Saint-Joseph qui fondent leur couvent en 1821 (actuelle maison Michel), puis créent une école, une fabrique de passementerie,...
En 1841, le conseil municipal décide l'achat d'un terrain pour une nouvelle église. Leur choix se porte à un pré contigus au couvent des Sœurs, mais en 1845, un autre terrain sur le hameau de la place et plus grand est proposé.
Ce n'est qu'en 1848 que celui-ci est acheté, étant donné le rapide développement de constructions de la place vers la croix de l'Horme. Mais, comme toujours, des habitants s'opposent à la construction de l'église et font appel au Ministre de l'intérieur. Il faudra attendre l'intervention de l'Archevêque de Lyon et de Vienne pour qu'en 1849, la première pierre soit posée par le maire Michel Tronchon (il meurt à la fin de cette année là).
Les travaux de l'église durèrent toute l'année 1850. Le nouveau maire, Constant Balay et le curé Morel l'inaugurent le 12 janvier 1851 en présence des curés de La Tour-en-Jarez et de Villars (Loire).
Le manque de ressources explique sûrement les proportions assez réduites de l'édifice et de son ornementation intérieure. Mais cela se fait au fur et à mesure des années. Ainsi en 1854, le testament du curé Morel permet l'installation d'un autel de marbre.
Le 26 Mars 1854, le curé Gallet lui succède et fait installer les vitraux de la nef centrale, grâce à des dons particuliers.
En 1874, l'Abbé Chapelon le remplace. Il est connu pour avoir tenu un cahier de souvenir sur la vie de la paroisse pendant 20 ans. L'acquisition de la statue de Saint-Joseph remonte à 1878.
En 1878, aménagement de fond baptistaux et en 1880, décoration des murs, jusque là encore enduit de chaux blanche, par le peintre Zacchéo, de Saint-Etienne. Il réalisera de magnifique fresques, dont le médaillon de l'Abside représentant le couronnement le la Vierge. Malheureusement, ayant pu être conservés dans les réparations de 1903, elles n'existent plus aujourd'hui. la statue du sacré-coeur est placée en 1885, puis vient celle de Notre Dame de Lourdes érigée lors de la mission de la Toussaint 1886. Les principaux bienfaiteurs de la paroisse ont été Mme Baly et M. Saignol qui permirent l'ornamentation des chapelles latérales.
A la fin du siècle, la population atteint les 1700 âmes, puis très rapidement 2000 âmes. Ce qui oblige les paroissiens à rester, en partie dehors pour les messes.En 1898, le conseil étudie un projet d'agrandissement de l'église. A la place du sanctuaire et des sacristies, on ferai un transept terminé par une large abside et de grandes sacristies ; de plus la voute de la nef serait surélevée, ainsi que le clocher. Les travaux dureraient 6 mois, mais les pouvoirs publics refusèrent l'autorisation en raison des chemins qui s'étaient faits peu à peu sur le terrain acheté pour l'église et le presbytère. Le projet est donc abandonné....
Le curé Fond, qui succède à l'Abbé Chepelon en 1893 cherche alors une autre solution pour l'exiguïté de l'église. Il fait alors construire une tribune en l'année 1900 par l'architecte Adé pour une somme de 4000 francs.
En 1903, le carrelage est posé dans le choeur, puis les murs et peintures sont restaurées. Peu à peu des statues ornent l'église. Celle de Saint-Eloi, patron des armuriers et matallurgistes, datant de 1830, est apporté de l'ancienne église Sainte-Marguerite. La statue de Jeanne d'Arc est donnée par Georges Guitton en 1909.
Devant l'église s'élève une croix érigée en 1875. Elle remplace la vielle croix du Hameau de la Place qui est tombée en ruine en 1828. D'autres croix ornent la commune. La croix de l'Olme, placée sur la façade d'une maison en 1828. La croix du puits Sainte-Marguerite remonte de la même époque. Il y en avaient aussi au Crêt et à la Charlière qui ont aujourd'hui disparus. Celle de la rue Voltaire date de 1898.
Le progrès pénètre dans l'église avec la succession du curé Barret (1903-1920) par le curé Louison, en 1920. Il fait installer l'éclairage dans l'église, puis en 1951, fait électrifier le clocher.
Les cloches
Les quatre cloches de l'église de Saint-Priest étaient dans l'ancienne chapelle. Elles ont été fondues en 1823 par la maison Chevalier de Lyon et baptisées le 28 décembre de la même année.
La première pèse 387 kg ; sa marraine Françoise Badinand, femme Brun et son parrain Jean-Marie Goujon, maire.
La seconde pèse 276 kg 200 ; sa marraine Jeanne Thomas et son parrain Ennemond Jacob trésorier de la fabrique.
La troisième pèse 191 kg ; sa marraine Anne Jacob et son parrain Pierre Thomas, son mari.
La quatrième pèse 155 kg ; sa marraine Catherine Picon et son parrain Jacques Linossier.
L'église avait sa renommée en matière de sonneur qui étaient la famille Bergeron, de père en fils depuis plusieurs années. Les cloches de Saint-Priest étaient connues pour leur carillon célèbre, avec celui de la Tour-en-Jarez, dans toute la vallée du Furens.
L'église aujourd'hui
L'église dans la paroisse
L'église fait aujourd'hui partie de la paroisse Paroisse Bienheureux Antoine Chevrier (42). Les mariages, baptêmes et enterrements sont toujours célébrés dans l'édifice.
Les Messes dominicales ont lieu tous les samedis à 18h00 (sauf exceptions).
L'église et la culture
L'église accueille des concerts lors de manifestations dans la commune ou autres. Elle y a vu entre autres le Choeur Symphonia.
Accès
Elle est située dans le centre de Saint-Priest.
L'église Saint-Prix est desservie par la ligne 25 de la Société de transports de l'agglomération stéphanoise.
Bibliographie
- "Bulletin spécial de couleur rouge du musée de la mine de Villars" de Jean-Marie Somet, ancien mineur et ancien conservateur du musée des Amis du Vieux Villars.
Voir aussi
Autres photos
Liens internes
- Diocèse de Saint-Étienne
- Paroisse Bienheureux Antoine Chevrier (42)
- Église Saint-Laurent (Villars)
- Église du Sacré-Coeur, La Terrasse (Saint-Etienne)
- Saint-Priest-en-Jarez
- Villars (Loire)
- Saint-Étienne
Liens externes
- Site de la paroisse Bienheureux Antoine Chevrier
- Site Officiel de la commune de Saint-Priest
- Choeur Symphonia
- Site de la STAS (horaires, tarifs, itinéraire en transport en commun
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