- Jules d'Anethan
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Jules d'Anethan Mandats 15e chef de cabinet belge 2 juillet 1870 – 7 décembre 1871 Monarque Léopold II Gouvernement d'Anethan Majorité Catholique Prédécesseur Walthère Frère-Orban Successeur Jules Malou Biographie Date de naissance 23 avril 1803 Lieu de naissance Bruxelles, (France) Date de décès 23 octobre 1888 Lieu de décès Bruxelles, (Belgique) Nationalité belge Parti politique Parti catholique Résidence 16, rue de la Loi
Chefs de cabinet belges modifier Jules Joseph, baron d'Anethan (23 avril 1803 à Bruxelles - 8 octobre 1888 à Schaerbeek) est un homme politique belge. Membre du parti catholique issu de la magistrature, il siégea à la Chambre des représentants et au Sénat.
Biographie
Il était docteur en droit (1824) de l'Université d'État de Louvain, et commença sa carrière au barreau de Bruxelles.
Diplomate et conciliateur, il fut ministre des Cultes, ministre de la Justice, des Affaires étrangères.
En 1870, après qu'il eut géré la neutralité belge dans le conflit franco-prussien, Léopold II l'appela à former le nouveau gouvernement catholique, à condition qu'il appuie les mesures militaires du roi (conscription). Le souverain et son ministre rédigèrent un pacte écrit, véritable compromis entre la volonté du roi et celle de Jules-Joseph :
« Palais de Bruxelles, 29 juin 1870.
Armée : maintien du statu quo ; achèvement d'Anvers et de Termonde ;
Exécution de ce qui a été annoncé aux chambres.
Trésor : maintien des recettes afin de doter le pays de travaux publics.
Les ministres s'engagent à n'imposer de réforme électorale, ni au Roi ni au pays.
Politique conciliante, sagement libérale, esprit de 1830...
(s) Léopold
Par le Roi, le Ministre des Affaires étrangères, (s) d'Anethan »Le baron d'Anethan avait dû intégrer dans son gouvernement des anti-militaristes notoires, ce qui ne plut guère à Léopold II. Celui-ci profita des émeutes contre la nomination du gouverneur du Limbourg, Pierre de Decker, pour demander la démission des ministres en question. Anethan, poussant jusqu'au bout la solidarité ministérielle, et privé d'appui depuis l'affaire Langrand-Dumonceau (scandale financier au sein du parti catholique), fit démissionner tout son gouvernement.
D'Anethan, tout en suivant la ligne politique du parti catholique, était néanmoins en plusieurs questions, d'esprit indépendant. C'est ainsi qu'il tenait l'opinion que l'Italie devait être unifiée, ce qui ne pouvait se faire qu'au détriment de l'existence des Etats Pontificaux. Afin de pouvoir mieux influencer la diplomatie vaticane dans le sens qu'il préconisait, il érigea une seconde ambassade à Rome, accéditée auprès du Saint-Siège. De 1875 à 1880 son fils, Auguste d'Anethan, fut le chef de cette mission, jusqu'à son rappel par Frère-Orban en 1880.
Jules-Joseph d'Anethan termina sa longue carrière comme président du Sénat (1884-1885).
Tout au long de sa carrière, il avait défendu les positions du parti catholique avec conciliation et un grand esprit d'indépendance, n'hésitant pas à prendre ses distances avec l'Église (concernant le Risorgimento, tout particulièrement).
Annexes
Notes et références
Précédé par
Walthère Frère-OrbanPremier ministre de Belgique
1870 – 1871Suivi par
Jules MalouPrécédé par Jules d'Anethan Suivi par Edmond baron de Selys-Longchamps président du Sénat belge 1884 - 1885 Charles comte de Mérode Westerloo Catégories :- Premier ministre de Belgique
- Ancien ministre belge
- Ministre d'État (Belgique)
- Ministre des Travaux publics de Belgique
- Étudiant de l'université d'État de Louvain
- Naissance en 1803
- Décès en 1888
- Naissance à Bruxelles
- Personnalité belge du XIXe siècle
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