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Jules-Ferdinand Baulard
Jules-Ferdinand Baulard Parlementaire français Naissance 11 février 1827 Décès 16 février 1910 Mandat Député 1889-1902 Début du mandat Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Seine Groupe parlementaire IIIe République Jules-Ferdinand Baulard, né le 11 février 1827 à Meaux (Seine-et-Marne) et mort le 7 avril 1910 à Joinville-le-Pont (Seine), fils d'ouvriers, fut d'abord lui même ouvrier verrier en Seine-et-Marne. Il s’est ensuite installé à Paris dans le 3e arrondissement où, avec un beau-frère, il dirigeait dès 1848 une fabrique de miroiterie.
Sommaire
Opposant républicain à Louis-Philippe et Napoléon III
Membre de la Société des Droits de l'Homme, organisation hostile au roi Louis-Philippe, il participa aux journées de février et de juin 1848 qui renversent la monarchie. Il fréquentait le club de la Révolution d’Armand Barbès. Il protesta contre le coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte et fut fermement républicain sous l'Empire[1]. Il résista les armes à la main au coup d'État du 2 décembre 1851[2].
Combattant du siège de Paris dans l'hiver 1870-1871, il participa à la Commune de Paris en 1871, en tant que délégué du 5e bataillon de la Garde nationale auprès du Comité central républicain des Vingt arrondissements, mais il s’en sépara rapidement[3].
Homme politique radical
Vivant à Paris, il dut un des principaux fondateurs des écoles laïques du 3ème arrondissement de la capitale[4].
Retiré des affaires, il s'installe à Joinville-le-Pont alors dans le département de la Seine (aujourd'hui dans le Val-de-Marne). Il fut élu conseiller municipal de Joinville-le-Pont en 1884.
Jules-Ferdinand Baulard siège au Conseil général de la Seine en tant que représentant du canton de Charenton-le-Pont (qui comprenait Joinville-le-Pont) où il est élu en 1881 puis réélu en 1887.
Lors de l’élection législative du 22 septembre 1889, Jules-Ferdinand Baulard est candidat des opposants au candidat populiste, le général Boulanger, dans la 2e circonscription de Sceaux (Seine), qui correspond à une grande partie de l’actuel Val-de-Marne. il fut élu au second tour avec 6 839 voix sur 13 097 (52,2%). Il fait partie de l'union des radicaux socialistes antiplébiscitaires[5].
Il fut réélu comme sous l’étiquette radicale et laïque le 20 août 1893 avec 6.181 voix sur 12 255 votants (50,4%). Le 8 mai 1898, il obtient un troisième mandat avec 9 121 voix sur 18 363 votants (49,7%). À la Chambre des députés, il s'occupa surtout des bureaux de placement pour les ouvriers. Membre de la commission du travail, il est auteur d’une proposition de loi sur le financement d’une caisse pour les invalides du travail[6].
Jules-Ferdinand Baulard ne se représente pas lors de l’élection législative de 1902. Il meurt le 7 avril 1910 à Joinville-le-Pont (Seine).
Références
- ↑ Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940)], PUF, 1960
- ↑ Alphonse Bertrand, La Chambre de 1893, Ancienne Maison Quantin, Paris, 1893
- ↑ Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940)], PUF, 1960
- ↑ Alphonse Bertrand, La Chambre de 1893, Ancienne Maison Quantin, Paris, 1893
- ↑ Alphonse Bertrand, La Chambre de 1893, Ancienne Maison Quantin, Paris, 1893
- ↑ Jean Maitron (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, éditions de l’Atelier, 2e période (1864-1871)
Sources
- Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, dirigé par Jean Maitron, éditions de l’Atelier, 2e période (1864-1871).
- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), PUF, 1960
- Alphonse Bertrand, La Chambre de 1893, Ancienne Maison Quantin, Paris, 1893
Voir aussi
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