- Jean Lambert Joseph Fyon
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Jean Lambert Joseph Fyon, né à Verviers en 1745, mort à Liège, le 2 septembre 1816, est un homme politique Liégeois et un général de la Révolution française.
Biographie
Issu d'une ancienne famille bourgeoise, il est conseiller (1769) puis deuxième bourgmestre (3 septembre 1772-1774 et 7 septembre 1777-1778) de sa ville. En 1789, il est l'un des promoteurs de la Révolution liégeoise, où il représente l'aile radicale, et est élu premier bourgmestre. Devant l'intervention des forces impériales, commandant les volontaires franchimontois, il est nommé, le 26 avril 1790, colonel du 2e régiment d'infanterie des troupes liégeoises.
En exil à Paris pendant la Première restauration, il est nommé délégué du Comité des Belges et des Liégeois réunis. En 1792, s'enrôlant dans l'armée de La Fayette, il commande la Légion liégeoise, formée à Givet. Rentré à Liège avec Dumouriez, il est nommé commandant militaire du Pays de Liège, le 28 novembre 1792. Le 15 décembre, c’est comme général de brigade qu’il commande la Légion liégeoise au sein du corps d'armée de Miranda.
Après l’incorporation de la Légion liégeoise dans l’armée française, le 9 mai 1793, il est envoyé à l’armée du Nord. Son grade de général de brigade est confirmé le 15 mai suivant. Suspendu le 22 septembre 1793, il est arrêté le 4 décembre suivant pour conspiration contre la République. Interné à Saint-Lazare, il est défendu par Robespierre et par son compatriote Bassenge. Libéré, il est de nouveau incarcéré en avril, suite à une altercation avec Jean-Guillaume Brixhe, et ce jusqu'au 18 juillet 1794.
Lors de l'insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), il participe à la tête des Liégeois à la défense du palais des Tuileries. Après l'annexion de la Principauté de Liège (1er octobre 1795), il est élu député de l'Ourthe au Conseil des Anciens.
Compromis dans la conspiration des Égaux en 1796, il prend part à l'affaire du camp de Grenelle. Renvoyé devant la Haute Cour de justice de Vendôme, son élection est annulée en l'an VI, mais il est acquitté. Il est alors remis en activité comme chef de bataillon à la légion des Francs du Nord le 9 brumaire an VIII (31 octobre 1799). Après l'attentat de la rue Saint-Nicaise, il est compris sur la liste de proscription du 5 janvier 1801.
Bibliographie
- Augustin Gurdal, Jean-Joseph Fyon et son temps, Verviers, P. Féguenne, 1931, 104 p.
- « Jean Joseph Fyon, maire et révolutionnaire », in Le Guide 1815, no 66, été 2002
Liens externes
Catégories :- Bourgmestre de Liège
- Général de la Révolution française promu en 1792
- Membre du Conseil des Anciens
- Député de la Convention nationale
- Naissance en 1745
- Décès en 1816
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