- Jean Guiraud
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Jean Guiraud Naissance 1866 Décès 1953 Nationalité Français Profession
Journaliste
EssayisteJean-Baptiste Hippolyte Guiraud (parfois "Jean-Baptiste Guiraud") est né le 24 juin 1866 à Quillan, dans l'Aude (où son père était instituteur) élève de l'École normale supérieure, agrégé d'histoire, élève de l'École de Rome, professeur d'histoire à l'université de Besançon.
Il fut le dernier rédacteur en chef laïque de La Croix avant 1969[1].
Son frère aîné Paul Guiraud fut un universitaire "anticlérical actif" [2].
Sommaire
Biographie
Le 26 juin 1895, il épousa à Auteuil Marguerite Petit de Julleville, fille du professeur Louis Petit de Julleville (1841-1900) qui lui donna 10 enfants. À son contact il adopta des vues moins rétrogrades sur la condition féminine au point d’écrire à son beau-frère : « Je suis de plus en plus partisan de l’instruction chez les femmes. Marguerite m’a converti à cette idée qui m’était jadis bien désagréable[3].
Jean Guiraud, représentatif de tout un courant de pensée monarchiste et catholique, prend en 1908 la direction de la Revue des questions historiques (propriété de la famille de Beaucourt), pour succéder à Paul Allard[4].
Il écrivit entre autres, sous le pseudonyme de Benjamin Fabre[5] : "Franciscus, eques a capite galeato". Un initié des sociétés secrètes supérieures (1753-1814), Paris, La Renaissance française, 1913. Le titre signifie "François, chevalier à la tête casquée", il s'agit d'un ouvrage sur le complot maçonnique qui généra selon lui la Révolution française. La préface est de Paul Copin-Albancelli (de la Ligue française anti-maçonnique), dont le véritable nom était Paul-Joseph Copin.
Jean Guiraud publie en 1907 : "le cartulaire de Notre Dame de Prouille" consacré au Monastère de Prouilhe.
Il décède à Saint-Martin-de-Bréthencourt (Yvelines) le 11 décembre 1953 ; il est inhumé au cimetière du Père Lachaise à Paris[6].
Thèses
Dans un éditorial de La Croix intitulé “les idées assassines”, Jean Guiraud compare l'action de l'inquisition (conçue pour arrêter les idées nocives et assassines ) à la lutte alors en cours contre les idées du bolchévisme, et relativise ses excès en soulignant que « en six siècles l'Inquisition a fait beaucoup moins de victimes que Lénine et Trotsky en trois ans; que ses victimes étaient des coupables, tandis que celles de Lénine sont le plus souvent des foules innocentes; que son action visait au maintien de l'ordre social, tandis que les massacres bolchévistes ne tendent qu'à la ruine et à la mort de toute société. ». Il justifie ensuite les autodafés, l'Index Librorum Prohibitorum du Saint-Office ainsi que « la sagesse et la nécessite » de l'inquisition, et critique la libre-pensée. D'après lui, l'Église enseigne et déclare que certaines pensées sont coupables et qu'il y a des péchés de pensée [7].
Œuvres
- "Franciscus, eques a capite galeato". Un initié des sociétés secrètes supérieures (1753-1814), Paris, La Renaissance française, 1913.
- le cartulaire de Notre Dame de Prouille, 1907
- Histoire partiale, Histoire vraie, 4 tomes, Paris, 1911-1917, nombreuses rééditions, se veut une "Réfutation des doctrines propagées par les Manuels scolaires"
- L'Inquisition medievale, J. Tallandier, ISBN 978-2235004091, (1978).
Notes
- Jean Guiraud, un polémiste rédacteur en chef de La Croix.
- Jean Guiraud, un polémiste rédacteur en chef de La Croix
- Extraits de lettres - Colloque de Cerisy. »
- Archives de France
- La réception de Louis Charbonneau-Lassay dans les milieux français par Jean-Pierre Laurant, chargé de conférences à l'École Pratique des Hautes Études
- Généalogie de Jean Guiraud
- 1921 Editorial de Jean Guiraud Voir La Croix du 4-1-
Catégories :- Historien français du XXe siècle
- Agrégé d'histoire
- Naissance dans l'Aude
- Naissance en 1866
- Décès en 1953
- Anti-maçonnerie
- Personne connue sous un pseudonyme
- Personnalité enterrée au cimetière du Père-Lachaise (division 35)
- Collaborateur de La Croix
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