- Jean-Christophe Louis Ferdinand Albéric Napoléon
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Charles Napoléon
Pour les articles homonymes, voir Bonaparte.Charles Napoléon, né Charles Marie Jérôme Victor Napoléon Bonaparte[1] le 19 octobre 1950 à Boulogne-Billancourt (actuel département des Hauts-de-Seine), est le chef de la maison impériale de France et un homme politique français.
Il est l'aîné de la seule branche survivante des descendants en ligne masculine et légitime de Charles Bonaparte, branche issue de Jérôme Bonaparte, frère de l'empereur Napoléon Ier.
Sommaire
Famille
Fils de Louis Napoléon et d'Alix de Foresta, il est docteur en sciences économiques de la Sorbonne. Par sa grand-mère paternelle, la princesse Clémentine, il est également apparenté à la famille royale belge, à la maison d'Orléans, aux Habsbourg-Lorraine et aux Bourbons d'Espagne, et aux Savoie par son grand-père paternel, Victor Napoléon, mais n'assiste jamais aux réunions du Gotha.
Il épouse civilement à Paris, en 1978, Béatrice de Bourbon, princesse des Deux-Siciles, née le 16 juin 1950 à Saint-Raphaël, fille de Ferdinand de Bourbon, prince des Deux-Siciles, duc de Castro, chef de la maison royale des Deux-Siciles, et de Chantal de Chevron-Villette — divorce en 1989 —, avec qui il a deux enfants :
- « S.A.I. la princesse Caroline Marie Constance Napoléon », née le 24 octobre 1980 et diplômée de l'European Business School de Paris,
- « S.A.I. le prince Jean-Christophe Louis Ferdinand Albéric Napoléon », né le 11 juillet 1986, élève à HEC Paris.
De sa deuxième union, à Paris, en 1996, avec Jeanne Françoise Valliccioni, née le 26 mars 1958 à Ontiporio, fille de Paul Valliccioni et de Padoue Piacentini, Charles Napoléon a deux filles :
- Sophie Catherine Napoléon, née le 18 avril 1992 à Paris,
- Anh Laetitia Napoléon, née le 22 avril 1998 à Saïgon au Vietnam.
Parcours professionnel et politique
Après un parcours dans l'entreprise et la fonction publique, il se présente pour la première fois aux élections municipales d'Ajaccio en mars 2001. Il obtient au premier tour 11 % des voix, faisant alliance ensuite avec la liste divers gauche. Il est alors élu et devient le deuxième adjoint au maire d'Ajaccio en Corse et vice-président de la communauté d'agglomération.
De retour dans la région parisienne, candidat pour le Mouvement démocrate aux élections législatives de 2007 dans la deuxième circonscription de Seine-et-Marne (Fontainebleau-Nemours), il recueille 8,76 % des suffrages exprimés au premier tour.
En 2008, Charles Napoléon est élu conseiller municipal à Nemours (Seine-et-Marne) où sa liste obtient 24,67 % des suffrages exprimés au deuxième tour. Le groupe d'opposition auquel il appartient, « Ensemble pour les Nemouriens » (apparenté MoDem), compte parmi ses quatre élus des personnalités locales de tous bords comme Ginette Tardy, ancienne première adjointe du maire socialiste Jean-Pierre Béranger. Il démissionne de son poste de conseiller municipal en décembre 2008[2].
Par ailleurs, Charles Napoléon est président de la Fédération européenne des cités d'histoire napoléonienne, président de l'Association « Promouvoir le Sud Seine-et-Marne » et membre de la Fédération des officiers de réserve républicains.
Il est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages sur l'aménagement du territoire, l'histoire et la politique. Il entretient en ce moment une série de dialogues avec Daisaku Ikeda, président de la Soka Gakkai internationale, suite à leur rencontre en 2006.
Titres
- Depuis 1950 : « Son Altesse impériale le prince Charles Napoléon, prince français »[3].
Charles Napoléon a été en concurrence avec son fils Jean-Christophe pour le rang de « chef de la maison impériale ». Par un testament daté du 27 mai 1996, son père, Louis Napoléon (décédé le 3 mai 1997), a en effet, en raison du divorce de ses parents, désigné Jean-Christophe pour lui succéder. L'avocat Jean-Marc Varaut, à titre d'exécuteur testamentaire, révéla ce testament politique le 2 décembre 1997. Charles Napoléon, en précisant que ses convictions républicaines le rendaient étranger aux luttes dynastiques, a cependant contesté les dispositions testamentaires de son père[4]. Il a invoqué les lois en vigueur sur le divorce et la transmission des titres.
Notes et références
- ↑ Déclaré à sa naissance, ainsi que ses frère et sœurs, sous le nom de « Napoléon Bonaparte » — tandis que, depuis le règne de Napoléon III, le patronyme de tous ceux de sa branche de la famille est « Napoléon » —, le prince a obtenu du procureur de la République de Paris, le 14 décembre 1998, que son nom de famille soit rectifié en « Napoléon »
- ↑ Le prince Charles Napoléon démissionne du conseil municipal sur le site leparisien.fr
- ↑ C. de Badts de Cugnac et G. Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, 2002, p. 441
- ↑ Même réf. que ci-dessus, pp. 441-442.
Liens externes
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