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Le Festival de Jazz d'Antibes Juan-les-Pins, créé le 7 juillet 1960, est le premier festival Européen de jazz. Cet évènement fut creé par Jacques Souplet en collaboration avec Jacques Hebey.

Cette manifestation se déroule à Juan-les-Pins, au mois de juillet et il rassemble les orchestres de nombreux pays venus des quatre coins d'Europe qui espèrent être désignés comme la meilleure formation de Jazz européenne.

Devant le succès remporté par la première édition de 1960, le Festival de Juan fut reconduit tous les ans. La manifestation connut une récession dans les années 1971-1972, période durant laquelle la ville de Nice s'occtroya le festival. Toutefois, dès 1973, le festival repris à Juan-les-Pins. Grace à Norbert Gamsohn,directeur Artistique il a acquis une notoriété mondiale devenant le plus prestigieux après celui de Newport, et ce pendant 27 ans sous sa direction. Norbert Gamsohn y a programmé les plus grands noms mais a apporté une ouverture de style qui a fait la différence avec tous les autres festivals, permettant ainsi à de jeunes artistes et à de nouvelles musiques de s'exprimer. Il a aussi introduit la télévision, qui avec Jean Christophe Averty, a apporté une touche unique et une diffusion sans précédent au jazz.

La première édition de 1960

En 1960, pour la grande première les États-Unis, berceau du Jazz, furent les invités d'honneur du festival. Participèrent à cette première édition l'orchestre Wilbur de Paris avec le bassiste Charlie Mingus, Bud Powell, Dizzy Gillepsie (créateur de be-bop) ou encore Sister Rosetta Tharpe.

A l'origine ce festival s'étalait sur neuf soirées. Le programme comportait la Grande Finale du Tournoi de Jazz 1960 oganisée par la Radiodiffusion-Télévision Française qui se déroula la veille de l'inauguration. C'est le quintet français Arrigo Lorrenzi qui remporta la coupe du tournoi Amateur mais ne pouvant être présent pour recevoir leur prix ils furent classés hors compétition.

Durant le Festival les musiciens en compétition devaient se produire en deux lieux différents : dans l'enceintes du stade Fort Carré et dans la Pinède Gould. Mais dès la prestation du 10 Juillet 1960 donné en hommage à Sidney Bechet dans la Pinède, les organisateurs comme les musiciens privilégièrent ce site.

Palmarès de la première édition :

• les Vainqueurs de cette première édition furent le trio Pim Jacobs, Win Overgaauw et Rita Reys représentant la Hollande.
• des prix furent attribués aussi aux orchestres de la Radio-Télévision yougoslave et hongroise.
• en individuel, Raymond Court de l'orchestre suisse Pierre Bouzu remporta le titre de "meilleur trompétiste européen de Jazz".

Ce festival a souhaité immortaliser ses légendes jusqu'en 1996 , et des moules ont été constitués à chaque passage des artistes: Un beau dessin de Claude Nougaro gravé dans l'argile, les empreintes des deux mains de Ray Charles, Sonny Rollins, Oscar Peterson, Roy Haynes, George Benson, Keith Jarrett, Elvin Jones, ou encore Michel Petrucciani. A l'origine de cette démarche, une idée de Victor Levy-Perrault, à l'époque directeur de l'office de tourisme et programmateur de Jazz à Juan. Il est également à l'origine de celles des stars du palais des festivals de Cannes. Les artistes n'étaient pas rémunérés pour se prêter à ce jeu.

De 1960 à 1990 se succédèrent :

TSF Jazz à Juan Révélations

Depuis 2002, l’Office de Tourisme et des congrès d’Antibes Juan-les-Pins, organisateur du festival, a créé «Jazz à Juan Révélations», un évènement d’envergure internationale dont la principale vocation est de saluer et encourager les forces vives du jazz.

Venus des quatre coins du monde (ou presque !), ils étaient quatre prétendants (Great pretenders !) au Grand Prix « Jazz à Juan Révélations 2007 » :

Emilie-Claire Barlow - Nicole Henry - Fredrika Stahl - Sashird lao

Le prix du jury « Jazz à Juan Révélations 2007 » a été attribué à Nicole Henry et celui du Public à Sashird Lao

La soirée fût retransmise en direct sur Radio TSF Jazz.

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