- Dollar Brand
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Abdullah Ibrahim
Abdullah Ibrahim Abdullah IbrahimAlias Dollar Brand Nom Adolph Johannes Brand Naissance 9 octobre 1934
Le Cap
Afrique du SudGenre(s) Jazz Instrument(s) Piano Années actives Depuis les années 60 Jazz Terminologie du jazz Principaux courants ragtime - Nouvelle-Orléans
swing - mainstream
bebop - cool jazz
hard bop - jazz modal
free jazz - soul jazz
jazz-rock fusion - acid jazz
jazz manouche - smooth jazz
latin jazz - nu jazzInterprètes A-B-C-D-E-F-G-H-I-J-K-L-M N-O-P-Q-R-S-T-U-V-W-X-Y-Z
par style - par instrumentMéta Le portail du Jazz Le projet Jazz Le portail des musiques Abdullah Ibrahim, de son vrai nom Adolph Johannes Brand, connu également sous le pseudonyme de Dollar Brand (d'une marque de cigarettes populaires), né le 9 octobre 1934 au Cap (Afrique du Sud), est un pianiste de jazz et compositeur sud-africain.
Biographie
Devenu Abdullah Ibrahim en 1968, Adolph Johannes "Dollar" Brand, né au Cap le 9 octobre 1934 et classé « métis » par les lois de l'apartheid, est le plus célèbre des jazzmen sud-africains et sa musique reflète la complexité identitaire de son pays, tout comme son patronyme peut évoquer le kaléidoscope originel. Il fut exposé très tôt à la diversité culturelle du port maritime de la ville : la musique traditionnelle africaine, les chants Malay du Cap, le carnaval, les succès populaires et les enregistrements de jazz américain sont une part importante de son expérience d'enfant.
Au début des années 1960, Dollar Brand forme un groupe (The Jazz Epistles) avec entre autres, Hugh Masekela . Ensuite, avec Sathima (Bea Benjamin), sa femme, il part en Europe, et à Zurich le destin musical de Brand prend forme : Duke Ellington remarque le pianiste et la chanteuse lors d'un concert et décide de la présenter à Reprise Records. En 1965, il leur permet de jouer au Newport Jazz Festival au sein du Ellington Orchestra. Puis Abdullah joue entre autres en solo au Carnegie Hall et Ellington lui permet d'être réellement célèbre lorsqu'il l'inclut dans son orchestre pour une série de concerts au piano. Par la suite, il fera une grande carrière, jouant et enregistrant avec Elvin Jones, Max Roach, Don Cherry, ou Archie Shepp.
La musique d'Abdullah Ibrahim est intimement liée à la lutte pour la défense des peuples sud-africains contre l'apartheid, à l'histoire de la musique noire. Elle peut prendre trois différentes formes.
La première, une musique « sociale » innocemment euphorique issue de son enfance passée dans le pays ; une autre, intense, basée sur le piano et le blues, liée harmoniquement à Duke Ellington et à Thelonious Monk dans sa texture, qui ressort de ses années passées à New York et une dernière forme représentant un retour aux traditions africaines indigènes, tant rurales qu'urbaines.
Ces trois aspects de son oeuvre s'inter-pénètrent souvent et il atteint la grâce lorsqu'il parvient à faire s'entremêler ces différentes couleurs musicales.
(Jazz Magazine, n° 580, avril 2007)
Parmi sa discographie
- Ubu Suku (1963)
- African Piano (1969)
- Good News from Africa (1973)
- Mannenberg~"Is where it's happening" (1974)
- Echoes from Africa (1979)
- Africa tears and laughter (1979)
- African Marketplace (1980)
- At Montreux (1980)
- Matsidiso (1981)
- South African Sunshine (1982)
- Zimbabwe (1983)
- Water from an Ancient Well (1985)
- African River (1989)
- Mantra Mode (1989)
- The Mountain (1989), Abdullah Ibrahim and Ekaya
- No fear no die (1989), b.o. du film de Claire Denis S'en fout la mort
- Kalahari Liberation, opéra, joué dans toute l'Europe en 1982
- Yarona (1995)
- Cape Town Revisited (1997)
- The African Suite (1998)
- African Magic (2002)
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