Iq (groupe)

IQ est un groupe de néo-prog.

Sommaire 1 Brève histoire du groupe 2 Discographie 3 Vidéos 4 Références 5 Liens externes

Brève histoire du groupe

Le groupe IQ est l'un des piliers de la nouvelle vague du rock progressif des années 80 (ou neo-prog) qui a émergé à la suite de formations telles que Genesis ou Camel. Parmi les grands noms de ce renouveau on trouve Pendragon ou encore Marillion.

De 1985 (sortie de leur premier véritable album, The Wake) à 1986, le groupe est composé de Peter Nicholls au chant, Martin Orford aux claviers, Mike Holmes à la guitare, Tim Esau à la basse et Paul Cook aux percussions. Le groupe se fait un nom sur la scène londonienne, jouant en première partie de Marillion au célèbre Marquee Club, passage obligé du rock anglais pour qui veut percer.

En 1986, Nicholls quitte le groupe qui recrute alors Paul Menel, et sort coup sur coup deux albums : Nomzamo (1987) et Are you sitting comfortably (1989). Ces albums sont décriés par les fans, qui y voient la tentation du "commercial" ; Tim Esau est sur le départ puis Menel quitte le groupe à son tour.

En 1991, Peter Nichols revient, accompagné d'un bassiste talentueux, John Jowitt. C'est en 1993 que sort Ever, qui signe la renaissance d'IQ, se caractérisant par un son plus travaillé, un mixage professionnel. En 1996 sort le Forever live, qui synthétise les 13 années passées.

Mais le plus grand succès du groupe reste Subterranea (1997), un concept-album, qui est ovationné par la critique, et plébiscité par les fans. Voici un aperçu de ce qu'on a pu penser de Subterranea à sa sortie^[1] :

"Parfait, l'album parfait, la mélodie parfaite, le concept parfait, le son parfait : l'air de rien, IQ, en 1997, a décidé de partir à la recherche de cet Eldorado musical. Et avec le double-album Subterranea, il n'a pas été loin d'y parvenir. Mine de rien, ce disque reste l'un des tous meilleurs et des plus importants des années 90, tous styles confondus. Les connaisseurs se sont pâmés devant tant de perfection et même les réfractaires au style ont reconnu des refrains imparables et une production très au-dessus du lot. Histoire de manipulation mentale, de secte, de prise de pouvoir et de rébellion souterraine, Subterranea est complexe d'accès, mais musicalement il est très simple : mélodie après mélodie, c'est une boucherie néo-progressive qui laissera à genoux les amateurs du genre. Très vite, l'album dans le giron du prog se taille une jolie réputation. On tient le nouveau Sergeant Pepper, le nouveau Lamb lies Down [Genesis], le nouveau Misplaced Childhood [Marillion]."

En 2000, le groupe produit The Seventh House, puis, en 2004, Dark Matter.

C'est depuis Subterranea que la qualité sonore de l'enregistrement s'est affirmée : Ever sonnait encore un peu vieilli, ce qui lui conférait une certaine patine sonore. Avec Dark Matter, l'on atteint à un sommet du rock progressif : John Jowitt et Martin Orford sont désignés par la critique anglaise comme les meilleurs bassiste et clavier de l'année ; le titre Harvest of souls, epic de 24 minutes, reçoit les mêmes honneurs.

En 2005, toutefois, le batteur Paul Cook - Cookie - décide de quitter le groupe pour se retirer paisiblement en Écosse. Andy Edwards, auditionné par le groupe, le remplace aussitôt.

En 2007, le clavier, Martin Orford, pilier et fondateur du groupe, qui annonce à son tour son départ. Il est remplacé par Mark Westworth au pied levé ; c'est à lui que l'on devra les nappes sonores synthétiques de Frequency (2009).

En 2009, soit quatre ans après son précédent disque studio, IQ sort un nouvel album : Frequency, accueilli favorablement par la critique, dont voici un aperçu :

"Frequency marque donc les retrouvailles avec un IQ revisité, restauré et pour tout dire rajeuni. Avec des sonorités plus tranchantes, le morceau titre évoque même l’élégance tonique d’un Spock’s Beard. Le chant, toujours reconnaissable de Mike Nichols, se fait moins théâtral et met en valeur des compositions bien ciselées et améliorées d’une production irréprochable offrant ainsi le moyen idéal de se réconcilier avec le genre. Instrumentale planante (« Life Support ») ou suite à tiroir de haute volée (« Stronger Than Fiction » / « One Fatal Mistake », « Ryker Skies »), le quintet signe des titres bien tenus, parfois un peu trop longs (« The Province » malgré sa rythmique de feu), qui respectent toujours le bestiaire du modèle génésien (« Ryker Skies ») avant de s’envoler sur « Closer », petite chose fragile qui ressemble à s’y méprendre au nouvel hymne d’un groupe qui ne fait pas son âge. A pas feutrés et sans vouloir se réinventer à tout prix, IQ rend avec Frequency une copie propre dont il ne faudrait pas se priver."^[2]

On peut encore y entendre la frappe lourde et précise d'Andy Edwards ; mais Paul Cook décide dans la foulée de réintégrer le groupe en tant que batteur.

Discographie

Les albums en caractères gras sont les albums studio du groupe ; les autres titres correspondent en général aux concerts ou compilations.

• Seven Stories into Eight (1982)
• Tales From The Lush Attic (1983)
• The Wake (1985)
• Living Proof (1985)
• Nine in a Pond is Here (1986)
• Nomzamo (1987)
• Are You Sitting Comfortably (1989)
• J'Ai Polette D'Arnu (1991)
• Ever (1993)
• Forever Live (1996)
• Subterranea (1997)
• Seven Stories into 98 (1998)
• The Lost Attic - A Collection Of Rarities (1999)
• Subterranea : The Concert (2000)
• The Seventh House (2000)
• Dark Matter (2004)
• Frequency (2009)

Vidéos

• Forever Live (coffret VHS+CD 1996)
• Subterranea : The Concert (VHS 2000)
• Subterranea : The Concert (DVD 2002)
• IQ20 - The Twentieth Anniversary Show (DVD 2004)
• Live From London (concert enregistré le 13 mai 1985 à Londres) (DVD 2005)
• IQ Stage (DVD, 2006)
• Live in Holland (Dark Matter tour avec un titre de Frequency, DVD édition spéciale avec l'album Frequency)

Références

Liens externes

• (en)Site officiel
• (en)Le musée du groupe IQ
• (en)Collection de fichiers MIDI du groupe IQ

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