Hénin

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Henin, Hennin, Hénin, Hainin ou Haynin sont des patronymes très différents dont l'évolution a suivi des voies très variées, se mêlant parfois à un point extrême de complexité, tel qu'il faut être très prudent avant d'affirmer une quelconque unité ou origine. Ce terme provient (pour une seule d'entre elle avec certitude et preuves) d'un nom de lieu.

Patronymes

• Étienne Félix d'Henin de Cuvillers (1755-1841), magnétiseur français ;
• Jacky Hénin (né en 1960), homme politique français ;
• Jean-François Hénin (né en 1944), homme d'affaires français ;
• Jérémy Henin (né en 1977), footballeur français ;
• Justine Henin (née en 1982), joueuse de tennis belge ;
• Pierre-Yves Hénin (né en 1946), économiste français.

Toponymes

• Hénin-Beaumont, commune française du département du Pas-de-Calais, chef-lieu du canton de Hénin-Beaumont qui fait partie le l'actuelle Communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, intercommunalité française du département du Pas-de-Calais.

Une Maison du nom de Hénin-Liétard est très anciennement connue : elle remonte aux mêmes comtes de Hainaut (que la maison de Haynin ci-après) mais une génération auparavant ; on ne trouve hélas pas de trace dans l'histoire seigneuriale de la ville de Hénin-Liétard devenue entre-temps Hénin-Beaumont mais dans nombres de seigneuries du XIII° aux années trente.

Une autre est enfin apparue au XVII° siècle, mais s'est très vite distinguées en prenant pour patronyme le nom de Hénin-Cuvillers.

La postérité actuelle des Hénin-Liétard et de Hénin-Cuvillers n'est hélas pas connue.

• Hénin-sur-Cojeul, commune française du département du Pas-de-Calais ; si on peut supposer que cette commune soit à l'origine d'une famille de Hénin, rien ne peut encore l'établir.

• Hainin est une section de la commune belge de Hensies, située en Région wallonne dans la province de Hainaut. Ancienne commune qui pouvait aussi s'écrire avec l'orthographe Henin ou Hennin ;

Cet dernier toponyme est cependant connu avec certitude depuis la fin du XIII° s. pour être une terre tenue de Rose, Dame de Hainin, fille du comte Gossuin de Hainaut dit de Mons, sire de Baudour, de Boussu près de Mons, de Hainin, premier pair de Hainaut, châtelain de Mons, Valenciennes, Beaumont, etc. et de Béatrix de Rumigny, fille de Nicolas II seigneur de Rumigny et Florennes et d'Alix de Hainaut. La famille de Rose est d'une très ancienne famille du Hainaut, aux origines carolingiennes.

A cette époque les patronymes n'existent pas encore ; au cours de la croisade, Anselme II ayant de nombreux chevaliers de toutes les régions de France s'est donc normalement déclaré de Ribemont, terre connue de bien plus de seigneurs croisés comme lui que Bouchain, Denain, Valenciennes ou même l'Ostrevent. (Anselme, ambassadeur des croisé auprès du Basileus Alexis Comnène, est mort à Archas le 26 février 1099)

Rose épouse Etienne, chevalier, fils du comte Hugues II d'Ostrevent, lui-même 2° fils d'Anselme II. Mais Anselme a un 1° fils Godefroid I, Porte Etendard de Saint Quentin (sous Raoul de Vermandois), châtelain de Valenciennes, seigneur de Bouchain, de Ribemont, etc. qui épouse Yolande de Wassemberg, qui est veuve de Bauduin III comte de Hainaut et fille de Gérard et de la Comtesse Clémence d’Aquitaine. Leur enfant, Godefroid II, ayant vu ses enfants mourir avant lui, décida de vendre une grande partie de ses terres à son demi-frère le Comte de Hainaut Bauduin IV dit d’Edirne. Cela justifie qu'Etienne ait dû reprendre le nom de sa terre de Denain, terre qui lui appartenait en propre.

Du couple Etienne de Denain et Rose de Mons, vient une très longues lignée de descendants sous le patronyme de Haynin que l'on peut parfois trouver sous 3 à 4 orthographes différentes dans un seul et même acte. Au point qu'il est arrivé que deux personnes ayant les mêmes armes ( d'or à la croix engrêlée de gueules ) et se rencontrant pour la première fois, se sont un jour opposés sur leur orthographe : l'un d'eux s'orthographiant de Hennin s'est vu immédiatement interdire le droit de porter ces armes. Des travaux furent biensûr entrepris et poursuivis malgré le décès des deux personnes, nécessitant près de deux décennies à leurs descendants. Cela a néanmoins permis de savoir que celui qui portait le nom correctement orthographié de Haynin était de la branche de Warlaing des Marquis de Quérénaing et que l'autre, orthographiée de Hennin, était de celle de Cambrai et était même l'aînée des deux. Ayant la preuve qu'ils avaient dû remonter 3 siècles de leur histoire familiale, ils récupérèrent certes le droit à porter leurs armes mais la fille de l'un épousa le fils de l'autre.

Cette différence existe toujours au XXI^e siècle, la branche aînée s'écrivant toujours de Hennin et la cadette de Haynin, sauf que le hasard de l'histoire a fait qu'une frontière d'état en sépare désormais la plupart de leurs représentants. Quelques uns d'une branche de Hennin restée côté français se sont enfin décidés au début du XX^e siècle à reprendre leur orthographe historique, créant à nouveau ce phénomène de duplication d'orthographes. Ces branches ont désormais deux sites : un qui les unit (malgré les orthographes différentes) et un pour tous les autres cas (c'est-à-dire env. 15 familles différentes alors qu'il ne devrait pas y avoir plus de 7 ou 8 Maisons vraiment différentes).

Autres

• (11948) Justinehénin est un astéroïde.