- Henri Valentin
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Henri Valentin, né le 10 janvier 1820 à Allarmont (Vosges) et mort le 11 août 1855 à Strasbourg (Bas-Rhin), est un dessinateur français ayant collaboré aux journaux Le Magasin pittoresque et L'Illustration.
Sommaire
Un artiste originaire des Vosges
Fils d'un maître d'école, Henri Valentin fait des études secondaires au petit séminaire de Senaide puis à celui de Châtel-sur-Moselle avant de rejoindre fin 1837 une classe de philosophie au grand séminaire de Saint Dié. Dans cette ville, il rencontre Édouard de Mirbeck, artiste peintre et professeur au collège de la ville, qui l’encourage à poursuivre ses activités de dessinateur et lui conseille de rejoindre Paris[1].
Il monte à Paris en 1839. Il devient typographe et maître d'écriture, il rencontre Charles Philipon qui l'engage dans sa maison d'édition.
Illustrateur
Henri Valentin collabore à la revue hebdomadaire Le Magasin pittoresque[2] comme illustrateur. On lui doit, entre autres, les illustrations de la nouvelle Le sagar des Vosges des numéros de 1853 dont l'action se déroule dans les Hautes-Vosges.
En 1848, il entre à L'Illustration dont il devient le principal collaborateur artistique. Il fournit à l’hebdomadaire plus de mille dessins d'actualité qui sont gravés sur bois avant leur impression. Il se déplace sur le lieu des évènements, en province et à Paris. L'Illustration s'est attaché « les meilleurs dessinateurs du moment, Henri Valentin, Édouard Renard, Gavarni, Janet-Lange, Cham et bien d’autres[3]. » Il confie en 1852 une série de dessins sur la vie dans les Vosges à L'Illustration.
Henri Valentin fréquente les écrivains Edmond et Jules de Goncourt, le photographe Nadar ainsi que le marchand de tableaux Peyrelongue. Henri Valentin est portraituré par les frères Goncourt dans leur roman Les Hommes de lettres sous le nom de Giroust : Giroust, « dans un costume de paysan badois, semblait un poussah sur lequel on aurait passé une paire de bretelles[4]. »
Henri Valentin effectue également des voyages à l’étranger en 1846 en Espagne puis en 1850 en Algérie. Lors de ce voyage de six mois, il contracte une grave maladie. En 1854, il retourne en Espagne. Il meurt à Strasbourg le 11 août 1855 en chemin vers Baden-Baden où il voulait faire une cure. Il est enterré à Allarmont.
Œuvres
- Une grande toile représentant Saint Léonard est exposée dans l’église d'Allarmont, dont le saint est le patron (peinture à l'huile, 1852).
- Le Musée Pierre-Noël de Saint-Dié-des-Vosges (ou Musée de la Vie dans les Hautes Vosges Histoire et Art (Saint-Dié-des-Vosges) expose des œuvres d’Henri Valentin.
- Plusieurs dessins sont reproduits sur le site Internet de la mairie d'Allarmont
Hommages
La rue principale d’Allarmont porte le nom d’Henri Valentin.
En 2011, le musée Théodore Deck de Guebwiller lui consacre une exposition.
Sources
- Jean-Pierre Chuard, Des journaux et des hommes, Cabédita, Lausanne, 1993
- Roland Conilleau et Albert Ronsin, Henri Valentin illustrateur de la vie quotidienne en France, éditions J.-P. Gyss, Strasbourg, 1982.
- Edmond et Jules de Goncourt, Les Hommes de lettres, E. Dentu, Paris, 1860
Notes et références
- Roland Conilleau et Albert Ronsin, Henri Valentin illustrateur de la vie quotidienne en France, éditions J.-P. Gyss, Strasbourg, 1982
- 1833 à 1893, sous la direction d’Édouard Charton jusqu’en 1888. Revue publiée de
- Jean-Pierre Chuard, Des journaux et des hommes, Cabédita, Lausanne, 1993.
- Edmond et Jules de Goncourt, Les Hommes de lettres, E. Dentu, Paris, 1860.
Voir aussi
Catégories :- Naissance en 1820
- Naissance dans les Vosges
- Décès en 1855
- Illustrateur français
- Dessinateur français
- Allarmont
- Personnalité des Vosges
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