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Géographie du Bangladesh
Géographie du Bangladesh Continent Asie Région Sous-continent Indien Coordonnées 24° 00' N, 90° 00' E Superficie 102e rang mondial
144 000 km²
Terres : 93 %
Eau : 7 %Côtes 580 km Frontières Total 4 246 km : Myanmar 193 km, Inde 4 053 km Altitude maximale Keokradong (1 230 m) Altitude minimale Océan Indien (0 m) Plus long cours d'eau Brahmapoutre Plus importante étendue d'eau ? Le Bangladesh, situé au nord du golfe du Bengale, quasiment enclavé dans l'Inde avec une petite frontière commune avec le Myanmar, s'étend sur 440 km d'est en ouest et de 760 km du nord nord-ouest au sud sud-est. Sa superficie de 147 570 km² est semblable à celle de la Grèce.
Sommaire
Géographie physique du Bangladesh
Son relief est casiment plat
Climat
Le climat du Bangladesh est du type tropical avec un hiver doux d'octobre à mars, un été chaud et humide de mars à juin, et des moussons de juin à octobre. Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones tropicaux, les tornades, et les raz de marée (tsunamis) touchent le pays pratiquement tous les ans. Les cyclones et la mousson peuvent entraîner de graves inondations tous les ans et on a mis sur pied un système d'abris paracycloniques pour essayer de minimiser les conséquences. En 1970, un cyclone a fait 500 000 morts[1]. Le 15 novembre 2007, le cyclone Sidr a provoqué la mort de 3300 personnes et 1,5 milliard de dollars de dégâts[1]. En 1991, un tsunami a tué quelque 138 000 personnes[1].
Les mois les plus chauds sont de mars à mai. La mousson s'étend de juin à octobre. De novembre à février a lieu un hiver sec.
La détresse du Bangladesh s'explique par sa situation géographique. Détournés vers l'est par la collision des plaques tectoniques indienne et chinoise, les fleuves qui descendent de l'Himalaya et du plateau tibétain se jettent tous dans le golfe du Bengale, quadrillant un pays-delta de 147.570 km², plat, pluvieux et boueux, à la merci des crues et des cyclones. Dans cet état, 80% des précipitations tombent pendant les 5 mois de la mousson (de juin à octobre), alors que 20% seulement des terres sont protégées des inondations et équipées de drainage et d'irrigation.
Explications :
1. Une mousson phénoménale : Surchauffé quand le soleil vient au zénith du tropique, l'océan Indien s'évapore. L'air humide, chaud et léger, monte. Un vent de sud-ouest, soufflant de mai à octobre, amène la mousson qui arrose le sous-continent indien et enneige l'Himalaya. Le Bangladesh reçoit en 5 mois 80% des précipitations annuelles (1,5 à 6 mètres). Le déluge atteint 12 mètres par an (20 fois plus qu'à Paris) à la frontière, dans les collines de l'Assam.
2. Trois fleuves surpuissants : Fils de la mousson et des glaciers himalayens, le Gange et le Brahmapoutre drainent; avec la Meghna, un bassin montagneux et détrempé de 1,5 million de km². Mais, détournés vers l'est par le plissement de l'Himalaya, ils se jettent tous dans le golfe du Bengale, à travers un pays ultraplat et 12 fois plus petit. L'été, quand les pluies de la mousson s'ajoutent à la fonte des neiges (avril-mai), leur débit cumulé (80 fois la Seine en crue) dépasse celui de l'Amazone (150 000 m³ à la seconde).
3. Un pays plat constitué essentiellement de limon : Entrés au Bangladesh à 22,5 mètres d'altitude, les fleuves géants ont encore 450 km à parcourir, sur des pentes quasi nulles : 0,005 % de dénivelé... Leurs lits s'étalent donc régulièrement sur un cinquième au moins du pays. Leurs alluvions arrachées au toit du monde (2 milliards de tonnes par an) atteignent parfois 2 000 mètres d'épaisseur et font la substance même du Bangladesh gagnée sur la mer. Dans les fleuves et le golfe, elles forment des "chars" (« îles » en bengali), îles de vase aussi instables que fertiles. À peine émergées, elles sont cultivées, puis habitées par une population en manque de terres (200 à 2 500 habitants au km²) et exposée au pires dangers.
4. L'Himalaya s'élève encore : L'Himalaya, montagnes jeunes, monte de quelques millimètres par an. D'où une érosion maximale. Les séismes y causent des glissements de terrain qui engorgent les fleuves. Le réchauffement terrestre accroît la fonte des glaciers. Sur les pentes indiennes et népalaises, le déboisement accélère la ruée des eaux et l'érosion. Rehaussés sur un matelas de sédiments, les fleuves inondent les terres basses.
5. La chaleur gonfle l'océan : Les eaux montent un peu à cause du réchauffement climatique mondial : dilatation des eaux de l'océan et fonte des glaciers continentaux. La surface de l'océan Indien où la température dépasse 27°C, celle qui favorise les cyclones, s'est accrue de 30% en 30 ans, soulignent certains experts. De même que les dépressions tropicales, les cyclones font monter la mer et peuvent ainsi faire refluer vers l'amont les crues des fleuves.
Géographie politique du Bangladesh
Le Bangladesh est composé de six divisions, Râjshâhî, Dhâkâ, Sylhet, Khulnâ, Barisâl et Chittagong ses vrai
Source
- ↑ a , b et c Un puissant cyclone fait trois morts en Inde et 300.000 sinistrés au Bangladesh, 25-05-2009, France 24. Consulté le 25-05-2009
Lien externe
Article sur la géographie du Bangladesh sur l'encyclopédie Banglapédia
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