Guy-toussaint-julien carron

Pour les articles homonymes, voir Carron.

Guy-Toussaint-Julien Carron (1760, Rennes - 1821, Paris) est un religieux et historien français.

Vicaire à Saint-Germain de Rennes, il fonda en 1789 un atelier de charité en achetant une manufacture de toiles à la Piletière, où 2000 pauvres furent employés, puis ouvrit un asile pour les filles arrachées à la rue.

Il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé, et est emprisonné. Déporté à Jersey en 1792, il y fonda des écoles, une bibliothèque et une pharmacie pour les émigrés ; puis il se rendit à Londres, où il fonda deux hospices, un séminaire, et plusieurs écoles gratuites pour rendre service aux émigrés (manufacture, asile, écoles, bibliothèque), ce qui lui valut les félicitations personnelles du roi Louis XVIII. Rentré en France au retour des Bourbons, il fut mis à la tête de l' Institut de Marie-Thérèse, ou Institut des nobles orphelins, fondé pour les jeunes personnes de familles ruinées pendant la Révolution.

Prêtre rennais, l'abbé Carron est connu pour avoir laissé un grand nombre d'ouvrages de piété devenus populaires : les Écoliers vertueux, le Trésor de la jeunesse, le Modèle des prêtres, Vies des justes, etc.

Publications

• Confesseurs de la foi dans l'Église anglicane, 1820.
• Les Écoliers vertueux ou vie édifientes de plusieurs jeunes gens proposés pour modèles..., Lille, Vanackere, 1816. Il existe une édition de Lille de 1834.
• Modèles du clergé, ou Vies édifiantes de Messieurs Frétat de Sabra, évêque de Nantes ; Boursoul, prêtre, gardien de l'Hôpital Saint-Yves de Rennes ; Beurier, prêtre de la Congrégation des Eudistes ; Morel de La Motte, chanoine de l'Eglise de Rennes. La première édition, anonyme de cet ouvrage, était parue en 1787, Méquignon fils aîné et Boiste père, 1823.
• Le modèle des prêtres, ou vie de J. Brydayne, missionnaire, Rusand, 1820.
• Nouveaux Justes dans les conditions ordinaires de la Société, ou vies de Mlle Victoire Conen de Saint-Luc, décapitée en 1794 ; du comte de Forbin, décédé en 1814 ; de Mlles Françoise-Marie-Thérèse d'Argent, décédée en 1813 ; Marie-Amélie Sauvage, en 1817 ; Céleste-Marie-Claire Mettrie Offray, en 1817 ; Adélaïde-Marie de Cié, en 1818, Lyon, Rusand, 1822.
• Vies des justes dans les plus hauts rangs de la société, Lyon, Rusand, 1827.

• Cet article comprend des extraits du Dictionnaire Bouillet. Il est possible de supprimer cette indication, si le texte reflète le savoir actuel sur ce thème, si les sources sont citées, s'il satisfait aux exigences linguistiques actuelles et s'il ne contient pas de propos qui vont à l'encontre des règles de neutralité de Wikipédia.