Guillaume Dubarry

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Guillaume Dubarry
Naissance	1732 Lévignac
Décès	1811 (à 79 ans) Toulouse
Nationalité	Française
Pays de résidence	France
Profession	Militaire
Conjoint	Madame du Barry, Madeleine Lemoine
Enfant	Alexandre Dubarry
Famille	Famille Dubarry

Guillaume Dubarry, Comte Dubarry et de Roquelaure, plus tard seigneur de Rennery est né 1732 à Lévignac et mort le 2 août 1811 à Toulouse est un gentilhomme toulousain célèbre pour son mariage blanc avec Jeanne Bécu de Cantigny plus connue sous le nom de Comtesse Du Barry.

Famille et Jeunesse

Malgré la médiocrité de la famille lors de la venue au monde de Guillaume, la noblesse de celle-ci est dûment établie. Le nom Dubarry est très ancien, il est porté dès 1400 par la famille aux environs de Toulouse. Leurs armes s'énoncent ainsi: de gueules à une tierce d'or posée en barre, un lion contourné de même brochant sur le tout et une autruche d'argent posée au canton senestre de la pointe. Les Dubarry faisaient partie de la noblesse de second rang. Ils étaient d'origine noble, alliés a d'autres maison de gentilshommes du pays et faisaient société avec elles. Selon l'expression du temps, ils vivaient noblement, c'est-à-dire de leurs propres revenus, sans y joindre aucun état ni fortune industrie. La famille s'installe au XVI^e siècle à Lévignac-sur-Save, d'où elle ne bougera qu'au milieu du XVIII^e siècle. Plusieurs membres de la famille reçoivent des charges consulaires et sont qualifiés de Gouverneur de Lévignac.

Guillaume est fils d'Antoine Dubarry, capitaine au régiment de l'Isle-de-France, marié en 1722 à Marguerite-Catherine-Cécile-Thérèse de La Caze. Il est dirigé dès son plus jeune âge vers la carrière militaire. À la fin de l'année 1746, il entre comme lieutenant au régiment des Cantabres. Il passe, en qualité de lieutenant, à Saint-Domingue en 1750 et est promu, le 1er mai 1758 capitaine d'une compagnie de troupes détachées de la marine. Il revint en France l'année suivante en 1759 pour cause de santé et s'établit à Lévignac et à Toulouse. Sa vie modeste en famille va être bouleversée par le coup de fortune le plus imprévu qui va venir le tirer de la médiocrité.

Mariage

C'est une lettre de juin 1768 qui va bouleverser sa vie. Dans cette lettre son frère, Jean-Baptiste dit le Roué lui demande de monter à Paris, où l'attend la fortune. En effet, son frère projette de le marier à sa propre maitresse, Jeanne Bécu afin de pouvoir présenter celle-ci au Roi. Cela est fait le 1^er septembre 1768. En échange de ce mariage de complaisance, Guillaume peut regagner Toulouse, muni d'une précieuse pension de cinq mille livres.

Retraite

Rentré à Toulouse, Guillaume s'attache à restaurer son image ternie dans la bonne société toulousaine par son mariage, avec la première catin de France. Il acquiert du roi (mais en réalité se fait offrir) le duché de Roquelaure près d'Auch en 1772, et le château attenant du Rieutort. Passé la mort de Louis XV, ses voisins, parmi lesquels le premier président au parlement de Toulouse, Jean-Antoine de Niquet l'assignent en justice pour de nombreux problèmes de voisinages.

Lassé de cette villégiature trop lointaine de Toulouse et de ces tracasseries de voisinage, il l'échange par acte du 26 février 1781 à Pierre-Emmanuel de Reversat de Celès, Comte de Marsac conseiller au parlement de Toulouse, contre le domaine de Renery, consistant en un château et autres bâtiments, parterre, jardin, vivier, terres labourables, prés, bois et vignes .

Il fait rebâtir le château dans le goût le plus moderne, suivant l'inspiration du château de Bagatelle, près de Paris.

Il entreprend aussi d'importants travaux de décoration intérieure, avec un salon de musique en rotonde, un vestibule de marbre, ... Sa vie se partage entre son hôtel particulier de la rue du Sénéchal à Toulouse, l'hiver et sa folie de Reynerie à la belle saison. C'est là qu'il finira ses jours à l'âge de 79 ans le 2 août 1811.

Note

Son fils Alexandre Edme "Lolo" Dubarry, lieutenant colonel, chevalier de Saint Louis et officier de la Légion d'honneur, né en 1769 fut en 1831 l'un des fondateurs de la Société archéologique du Midi de la France. Il mourut en 1837.

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