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Granges-le-Bourg
Pour les articles homonymes, voir Granges.Granges-le-Bourg Pays France Région Franche-Comté Département Haute-Saône Arrondissement Arrondissement de Lure Canton Canton de Villersexel Code Insee 70277 Code postal 70400 Maire
Mandat en coursMichel Cuenin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du pays de Villersexel Latitude
LongitudeAltitude 290 m (mini) – 453 m (maxi) Superficie 10,35 km² Population sans
doubles comptes313 hab.
(1999)Densité 30 hab./km² Granges-le-Bourg est une commune française, située dans le département Haute-Saône et la région Franche-Comté.
Ses habitants sont appelés les .
Sommaire
Situation géographique
Granges-le-Bourg est placé entre le pays d’Héricourt, celui de Villersexel et de la ville de Lure ; presque équidistant entre ces trois villes (15 km). Situé entre le pays sous-vosgien et le faisceau Bisontin de la vallée du Doubs, le paysage est vallonné et boisé avec des dénivelés de l’ordre de 200 mètres et des altitudes dépassant rarement les 500 mètres. Une petite rivière ( le ruisseau du Pont du Rond, affluent du Scey ) coule au fond du vallon où s’étend le village.
Une épaisse forêt, le bois de Granges, s'étend au Nord du village. C'est l'une des plus grandes de Franche-Comté. Le paysage est essentiellement rural, la commune est entourée de champs.
La commune est peu desservie par les transports en commun, il existe une ligne de bus Saônoise et les lignes reliant le village à Peugeot Sochaux.
Lieux-dits et écarts
Le village de Granges-le-Bourg est adjacent à Granges-la-ville.
La départemental 9 se trouve à moins de 2 Km de la place de la mairie.
Communes limitrophes
- dans le canton de Villersexel :
- dans le canton de Héricourt-Ouest :
- Saulnot, Malval.
Histoire
Époque Romaine
Deux routes Romaines se croisent dans le secteur de Granges, il a été relevé plusieurs traces de villas isolées et éparpillées.
Moyen-age
Suite aux invasions barbares, le pays connaît une situation de chaos et de désordres.
IXe siècle : un petit groupe de moines de Luxeuil fonde une abbaye sur l'actuel secteur de Granges-la-Ville, un petit village se développe autour.
Entre le Xe et XIe siècle, la famille des Granges bâtit son château sur une colline proche, celle-ci s'avère stratégique pour le site et est facilement défendable en cette période troublée. En effet, la foi des moines n'est plus assez forte pour protéger les villageois de la fureur des envahisseurs hongrois, normands et parfois sarrazins qui dévastent la région. Les villageois se regroupent près du château et jurent allégeance au maître des lieux, c'est la naissance de la féodalité. La nouvelle communauté se développe rapidement et devient un bourg de près de 1000 habitants (ville de taille moyenne pour l'époque). De nombreux acteurs de la vie économique et politique du secteur se côtoient à l'abri des murailles. Les barons de Granges deviennent des seigneurs puissants et respectés. 4 foires annuelles se tiennent à Granges,c'est un symbole de la prospérité économique.
1298 : Guillaume de Granges meurt paisiblement sans descendance, la seigneurie est intégrée au comté de Montbéliard dont elle était vassale.
1347-1350 : La grande peste fait des ravages, on dénombre plusieurs centaines de morts dans la seigneurie, il a été supposé qu'ils furent tous enterrés sur le site de la croix St Pierre.
1377 : Les Autrichiens s'emparent du Bourg mais se révèlent incapables de prendre le château, grâce entre autres à sa position favorable.
1407 : La comtesse Henriette de Montbéliard (nommée tante Arie dans le folklore populaire) se marie avec Eberard von Würtemberg, prince du duché du même nom. Ainsi, le comté et la seigneurie de Granges sont rattachés au Saint-Empire pour moitié. En effet, la seigneurie de Granges est vassale de deux seigneurs: le comte de Montbéliard et le comte de Bourgogne. Ainsi, celle-ci reste francophone de cœur et de droit même si l'époque est troublée par les volontés séparatistes de la Bourgogne par rapport au roi de France (Nous sommes en pleine guerre de Cent Ans.).
1456 : Un incendie ravage le bourg, l'économie de la seigneurie s'effondre et il lui faudra de nombreuses années pour s'en remettre.
De la Renaissance à la révolution
Par la suite, Granges-le-Bourg suit l'histoire globale de la Franche-Comté avec ses nombreux soubresauts.
En 1668 : Les troupes de Louis XIV démantèlent le château et commencent l'intégration définitive de la seigneurie au royaume de France.
1790 : La Révolution abolit le système féodal et Grange-le-Bourg devient une commune française sous le nom de Grange-le-Haut.
Granges-le-Bourg fut le chef-lieu d'un canton créé en 1790 et supprimé en 1801. Ce canton regroupait 29 villages.
Époque moderne
Le bourg connaît une régression. La révolution industrielle lui donne quelques industries mais il est rapidement relégué au rang de village. Néanmoins, le charme rural représente un léger avantage pour l'avenir.
Économie
L'entreprise Billotte est une entreprise spécialisée en travaux forestiers qui emploie 55 personnes. Plus bas, vers Granges-la-Ville, est implantée une casse auto, Jacqu'Auto. La majorité des terres adjacentes est exploitée par des agriculteurs à activité d'élevage bovin et de culture extensive. Il existe une poste au centre du village mais aucun commerce.
De grands efforts devraient être faits pour le développement du tourisme vert, plusieurs familles allemandes ont installé leurs résidences secondaires dans le village pour bénéficier de la tranquillité de la campagne tout en étant proche des grands axes de communications.
Milieu associatif
Il existe de nombreuses associations dans la commune:
- Renaissance des deux Granges, Association créée il y a quelques années pour sauvegarder le patrimoine historique du village et tenter de le faire revivre. Elle propose des visites gratuites et de nombreuses animations. Pour plus d'information, vous pouvez consulter son site nouvellement ouvert : [1].
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité Les données de 1832 à 2001 ne sont pas encore connues. 1789 Claude-François Muffat 1792 Joachim-Joseph-Constant Colin an III Alexis Muffat an IV Jean-Claude Devaux le Jeune an VII François-Xavier Devaux an VIII Joachim-Joseph-Constant Colin 1832 - 1998 Michel Cuenin Démographie
Évolution démographique 1803 1851 1891 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 374 567 346 174 312 287 356 330 306 313 347 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
2006 : Population provisoire (enquête annuelle).- Données démographiques détaillées sur le site de l'INSEE.
Patrimoine religieux
- Croix Saint-Pierre (classée monument historique en 1979)
- Chapelle
Patrimoine civil
- Château médiéval (XIIe siècle)
- Tuilerie-faïencerie (XVIe siècle - XIXe siècle)
- Maison Gaudy ou maison de la porte basse (XVIe siècle, inscrite monument historique en 2001)
- Maison Racle sur le Treige (1578, cheminée inscrite monument historique en 1971)
- Maison du Bailli (1606)
- Mairie
- Le bâtiment fut construit en 1750-1751 et servait à l'origine de chambre d'audience (tribunal) et de prison.
- À la Révolution en 1789, le bâtiment fut confisqué, puis vendu aux enchères publiques le 22 pluviôse an III (10 février 1795).
- En 1832, la municipalité l'acheta pour y installer une école et la mairie.
- Les deux cachots existent toujours et on peut y voir les graffitis (noms, dates, dessins) laissés, il y a plus de deux cents ans, par les prisonniers.
Archives
- Registres paroissiaux et d'état civil depuis :
- Dépouillements généalogiques :
- Délibérations municipales depuis :
Les anciennes archives du village se trouve éparpillées entre Montbéliard et Besançon.
Articles connexes
Liens externes
- La tuilerie-faïencerie par l'association Ermina
- Photos de la maison du Bailli et du château
- Site de l'association qui s'efforce de faire revivre le patrimoine du village : Renaissance des deux Granges
Catégorie : Commune de la Haute-Saône
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