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Goris
ԳորիսAdministration Pays Arménie Région Syunik Maire Nelson Voskanyan[1]
(2010)Géographie Coordonnées Altitude (mini : 1 250 m) (maxi : 1 520 m) Superficie 5 030 ha = 50,3 km2 Démographie Population 23 048 hab. Densité 458,2 hab./km2 Localisation
Goris (en arménien Գորիս), est une ville située au sud-est de l'Arménie, dans la région actuelle de Syunik. La ville est située à la frontière de l'Arménie et du Haut-Karabagh, et sur la route menant à l'Iran. Depuis l'indépendance du pays en 1991, la ville, comme toute l'Arménie, a connu une forte émigration.Sommaire
Géographie
Goris est située à 253 kilomètres de la capitale Erevan[2], au sud-est du pays, dans la région de Syunik.
Elle est construite dans une cuvette au pieds de collines et de montagnes verdoyantes, à quelques kilomètres de la frontière avec le Haut-Karabagh. La ville est traversée par la route M2 en direction d'Erevan au nord et de Kapan et de l'Iran au sud. La route M12 prend naissance au nord de la ville et mène à Chouchi et Stepanakert au Haut-Karabagh. Son site très encaissé est dominé par des cheminées de fée qui se sont créées sous l'action de l'érosion dans les tufs volcaniques.
Démographie
En 2001, la population était officiellement de 20 840 habitants[3], mais des années d'émigration, principalement dans les années 1990, font penser qu'elle doit à peine dépasser les 10 000[4]. Elle compte toutefois 23 048 habitants en 2008[5].
Histoire
Goris est située non loin du monastère de Tatev, la route du sel passait par là. La ville faisait alors partie de la province médiévale du Zanguezour. le vieux Goris est situé sur la rive gauche du goris (fleuve). Au milieu du XIXe siècle s'installent sur la rive droite des habitations qui forment la ville nouvelle. Vers la fin de ce siècle, Goris était même la quatrième ville arménienne.
Elle commença à se développer vraiment à partir des années 1950, mais en ne changeant pas trop de plan urbanistique. Le vieux Goris est célèbre car une partie de ses maisons sont troglodytes ; il semblerait que l'habitat troglodytique existait déjà à l'époque de Xénophon, au Ve siècle av. J.‑C., désormais abandonné, mais dont de nombreux vestiges subsistent dans la région, par exemple à Khndzoresk.
Ville de garnison, Goris s'est développée à l'époque soviétique, mais a conservé dans son centre des immeubles du XIXe siècle siècle avec leurs balcons de bois caractéristiques quelque peu délabrés malheureusement. Elle garde de nos jours un rôle militaire très important en raison de la proximité du Haut-Karabagh, même si elle a aussi souffert de destructions lors de la guerre ayant opposé l'Arménie à l'Azerbaïdjan à propos de ce territoire.
La ville possède deux musées :
- Le musée local.
- Le musée Aksel Bakounts.
Jumelage
- Vienne (Isère) (France) (1989)
Personnalités
- Aksel Bakounts (1899-1937) : écrivain, philologue, traducteur et scénariste.
- Sero Khanzadyan (1916-1998) : écrivain
Notes et références
- (hy+en) Central Electoral Commission of the Republic of Armenia. Consulté le 24 janvier 2011.
Pour obtenir la page en anglais, cliquez sur le drapeau arménien en haut à gauche, et sélectionnez « English » ; ensuite, dans le menu vertical de gauche, cliquez sur « Local », sélectionnez le marz pertinent, puis la dernière élection correspondant à la communauté voulue.
- (en) G. Beglaryan, Atlas of Armenia and adjacent countries, Noyan Tapan, 2007 (ISBN 978-99941-44-55-6) p. 44.
- (hy) (en) (ru)ArmStat, Recensement de 2001, p.72 [lire en ligne (page consultée le 25 octobre 2008)].
- (en) Nariné Avedyan, « Գորիսում մի 10 000 մարդ հազիվ մնացած լինի » (Il reste à peine 10 000 personnes à Goris) dans Jamanak, 13 juin 2006 [lire en ligne (page consultée le 25 octobre 2008)].
- (en) ArmStat, Marzes of the Republic of Armenia in figures, 2008, « RA Syunik Marz », 2008. Consulté le 13 août 2009.
Voir aussi
Liens externes
- (fr) Photos de Goris.
- (en) Église de Goris, sur Armeniapedia.org.
Catégorie :- Communauté urbaine du Syunik
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