- Gliese 440
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Gliese 440 Données d'observation
(Époque J2000.0)Ascension droite 11h 45m 42,92s[1] Déclinaison -64° 50′ 29,46″ Constellation Mouche[2] Magnitude apparente 11,50 Caractéristiques Type spectral DQ6[3] Indice U-B -0,59 Indice B-V +0,19 Indice R-I ? Variabilité ? Astrométrie Vitesse radiale ? Mouvement propre μα=2 665,25 mas/a
μδ=-346,19 mas/aParallaxe 216,40 ± 2,11 mas Distance 15,1 ± 0,1 al
(4,62 ± 0,05 pc)Magnitude absolue ? Caractéristiques physiques Masse 0,75 ± 0,03 M☉ Rayon ? Gravité de surface (log g) 8,27 ± 0,05 Luminosité 0,0005 L☉ Température 8 500 ± 300 K Métallicité ? Rotation ? Âge (comme naine blanche) 1,44x109 a Autres désignations GJ 440, WD 1142-645, HIP 57367, LHS 43, LTT 4364, L 145-141 GJ 440 (également connue sous la désignation WD 1142-645) est une étoile naine blanche située à 15 années-lumière de la Terre[4] dans la constellation de la Mouche.
Les naines blanches ne produisent plus d'énergie dans leur coeur par fusion nucléaire, et à la place elles rayonnent continuellement leur chaleur résiduelle. GJ 440 a un type spectral DQ, indiquant qu'il s'agit d'un type rare de naine blanche qui montre la présence de carbone atomique ou moléculaire dans son spectre[5].
GJ 440 possède seulement 75% de la masse du Soleil[6], mais elle est le reste d'une étoile massive de la séquence principale qui avait une masse estimée à 4,4 masses solaires[7] Quand elle était dans la séquence principale, c'était probablement une étoile de type spectral B (dans la plage B4-B9)[8]. La plus grande partie de la masse initiale de l'étoile fut expulsée lors de son passage par le stade branche asymptotique des géantes, juste avant de devenir une naine blanche.
Un examen avec le télescope spatial Hubble n'a pas révélé de compagnon en orbite, au moins dans la limite de détection[3].
GJ 440 est peut-être un membre du courant d'étoiles Wolf 219, qui a sept membres probables. Ces étoiles partagent un mouvement similaire dans l'espace, ce qui peut indiquer une origine commune[9]. Ce groupe a une vitesse spatiale estimée à 160 km/s et parcourt une orbite hautement excentrique à travers la Voie lactée[10].
Références
- (en) Gliese 440 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg
- Constellation boundaries, Centre de Données astronomiques de Strasbourg. Consulté le 18 novembre 2007
- Daniel J. Schroeder et al., « A Search for Faint Companions to Nearby Stars Using the Wide Field Planetary Camera 2 », dans The Astronomical Journal, vol. 119, no 2, février 2000, p. 906–922 [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 17 novembre 2007)]
- Henry, Todd J.; Walkowicz, Lucianne M.; Barto, Todd C.; Golimowski, David A., « The Solar Neighborhood. VI. New Southern Nearby Stars Identified by Optical Spectroscopy », dans The Astronomical Journal, vol. 123, no 4, avril 2002, p. 2002–2009 [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 17 novembre 2007)]
- Kawaler, S.; Dahlstrom, M., « White Dwarf Stars », dans American Scientist, vol. 88, no 6, 2000, p. 498 [texte intégral (page consultée le 17 novembre 2007)]
- P. Bergeron, S. K. Leggett, and María Teresa Ruiz, « Photometric and Spectroscopic Analysis of Cool White Dwarfs with Trigonometric Parallax Measurements », dans Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 133, no 2, avril 2001, p. 413–449 [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 18 novembre 2007)]
- Burleigh, M. R.; Clarke, F. J.; Hodgkin, S. T., « Imaging planets around nearby white dwarfs », dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 4, avril 2002, p. L41–L45 [texte intégral, lien DOI (pages consultées le 17 novembre 2007)]
- Computation of Isochrones », Institut d'Astronomie et d'Astrophysique, Université libre de Bruxelles, 2000. Consulté le 17 novembre 2007 Lionel Siess, «
- Eggen, O. J.; Greenstein, J. L., « Spectra, colors, luminosities, and motions of the white dwarfs », dans Astrophysical Journal, vol. 141, 1965, p. 83-108 [texte intégral (page consultée le 17 novembre 2007)] — voir tableau 5
- Bell, R. A., « Observations of some southern white dwarfs », dans The Observatory, vol. 82, 1962, p. 68-71 [texte intégral (page consultée le 17 novembre 2007)]
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