- François Rude
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François Rude Naissance 4 janvier 1784
Dijon, Bourgogne, FranceDécès 3 novembre 1858 (à 71 ans)
Paris, Île-de-France, FranceNationalité Française Profession Sculpteur François Rude, né à Dijon le 4 janvier 1784 et mort le 3 novembre 1855 à Paris, est un sculpteur français. Il a assuré la transition entre le néoclassicisme et le romantisme.
Sommaire
Biographie
En 1809, il s'installe à Paris et devient l'élève de Pierre Cartellier, obtenant le prix de Rome en 1812. En 1815, il part s'installer à Bruxelles où il se met au service de l'architecte Van der Straeten et exécute neuf bas-reliefs pour le palais de Tervuren. Il y épouse le peintre Sophie Fremiet, fille de Louis Fremiet, bonapartiste français exilé volontaire et frère du sculpteur Emmanuel Fremiet. Il revient ensuite à Paris.
Après 1827, il produit une statue de la Vierge pour l'église Saint-Gervais de Paris et une statue de Mercure, aujourd'hui exposée au Louvre. En 1833, il obtient la légion d'honneur et une commande de haut-relief pour l'arc de triomphe de l'Étoile : il s'agit du Départ des volontaires de 1792 , communément appelé La Marseillaise, qui est son œuvre la plus célèbre. En parallèle il taille dans le marbre le Petit Pêcheur Napolitain jouant avec une tortue, exposé au Louvre.
En 1835, Fraçois Rude continue la statue de "Caton d'Utique lisant le Phédon avant de se donner la mort" commencé par Jean-Baptiste Roman et qui fut sa dernière œuvre d'art. En effet Jean-Baptiste Roman mourut en 1835. François Rude termina la statue en 1840[1].
Un musée lui est consacré dans sa ville natale de Dijon; il est installé dans le transept de l'ancienne église saint-Étienne, 8 rue Vaillant. Il contient essentiellement des moulages, dont une reproduction grandeur nature (un surmoulage) du Départ des volontaires de 1792. Ce dernier a été créé pendant la Seconde Guerre mondiale en cas de destruction de l'original par les bombardements allemands. Quant à l'arc de triomphe de la place de l'Étoile, seul le groupe sculpté par François Rude a été protégé par des sacs de sables, à l'instar de quelques autres monuments parisiens, ce qui montre la haute estime des autorités de l'époque pour ce chef-d'œuvre.
Une pièce commémorative de dix francs français a été émise en 1984 à l'occasion du bicentenaire de la naissance du sculpteur, la pièce de Dix francs François Rude. Charles Cordier, Jean-Baptiste Carpeaux et Eugène Faure furent ses élèves.
Ses œuvres
- Lapérouse, buste (1828), Paris, musée de la Marine
- Le mathématicien Gaspard Monge, statue (1848)
- Jeanne d'Arc (1852), dans la série Reines de France et Femmes illustres du jardin du Luxembourg, transférée au Louvre en 1872.
- Maréchal Ney (1853), avenue de l'Observatoire à Paris
- Calvaire en bronze pour l'autel de St Vincent de Paul (1855)
- Hébé et l'aigle de Jupiter (1852-1857), Musée des Beaux-Arts de Dijon
- Christ sur la croix
- L'éveil de Napoléon à l'Immortalité, parc Noisot, Fixin (Côte-d'Or)
- La marseillaise
Notes et références
Voir aussi
- Sculpture française du XIXe siècle
- Musée Rude à Dijon[1]
Références
Liens externes
Catégories :- Sculpteur français du XIXe siècle
- Prix de Rome en sculpture
- Naissance en 1784
- Naissance à Dijon
- Décès en 1855
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