- Franco-Colombiens (Canada)
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Franco-Colombiens
Drapeau des Franco-ColombiensPopulations Population totale 54.400 Colombie-Britannique Autre Région d'origine Québec Langue(s) Français, Anglais Religion(s) Christianisme Groupe(s) relié(s) Québécois, Canadiens Français, Franco-Manitobain, Fransaskois, Franco-Albertain, Franco-Ontariens, Franco-Yukonnais, Franco-ténois, Franco-Nunavois, Franco-terreneuvien, Acadien modifier Franco-colombien (Franco-columbian en anglais) est un terme pour désigner les habitants francophones de la Colombie-Britannique, au Canada.
Sommaire
Histoire
Les Canadiens français ont participé en grand mesure dans les explorations et au développement de la Colombie-Britannique, grâce au rôle de la Compagnie du Nord-Ouest, la Compagnie de la Baie d'Hudson et l'Église catholique dans les Districts de la Nouvelle-Calédonie et Columbia. Six voyageurs Canadiens-français accompagnèrent l'explorateur Mackenzie au cours de son expédition à la côte ouest du continent de 1792-1793. Les Sœurs de Sainte-Anne arrivèrent à Victoria en 1845, peu après la construction du fort Victoria, et fondèrent la première école de la colonie. L'école, conservée par le gouvernement provincial, est aujourd'hui le bâtiment de type européen le plus ancien dans la province. Les Sœurs de Sainte-Anne établirent aussi l'hôpital Saint-Joseph, qui est devenu plus tard le Victoria General Hospital. Le premier évêque de l'île de Vancouver, Modeste Demers fit transporter de San Francisco à Victoria une imprimerie utilisée par un Américain pour publier Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie pendant quelques semaines en 1858 — le deuxième journal publié en Colombie-Britannique[1]. Un autre ordre religieux français, les Oblats, fonda en 1859 une mission à ce qui est aujourd'hui la ville de Kelowna. Un religieux de l'ordre des Oblats, le père Fouquet, fonda lui en 1861 une école résidentielle pour les autochtones à Mission avec l'aide des Sœurs de Sainte-Anne. Avant 1858, quand commença la ruée vers l'or, les Canadiens-français formaient la population plus nombreuse de la partie continentale de ce qui est aujourd'hui la Colombie-Britannique. Après la construction de chemin de fer transcontinental une petite communauté francophone d'ouvriers s'installa à Hatzic Prairie, pas loin de la mission des Oblats à Mission. En 1910, la communauté francophone de Maillardville fut fondée par des colons québécois dans la région de Coquitlam[2].
Personnalités Franco-Colombiennes
- Sébastien Bordeleau, joueur de hockey sur glace (né en 1975)
- Modeste Demers, missionnaire canadien et premier évêque de l'île de Vancouver (1809-1871)
- David Emerson, homme politique et ancien ministre (né en 1945)
- Henri-Gustave Joly de Lotbinière, lieutenant-gouverneur de la Colombie-Britannique, fut également premier ministre du Québec (1829-1908)
- Greg Moore, pilote automobile (1975-1999)
- Georges Payrastre, producteur de télévision
- Denise Savoie, femme politique (née en 1943)
- Emmanuelle Vaugier, actrice (née en 1976)
- Françoise Yip, comédienne (née en 1972 d'un père chinois et d'une mère québécoise)
Démographie
Le recensement de 2001 en Colombie-Britannique ne dénombrait que 54 400 personnes avec le français comme langue maternelle contre 2 825 780 de langue anglaise, de langue chinoise (dont 127 120 en cantonais), 127 120 de langue penjabe et 84 605 de langue allemande. Un grand nombre de ces francophones sont des immigrants européens ou de l'est canadien et non des membres de la communauté franco-colombienne en tant que telle.
Néanmoins, il existe une petite communauté, fière de son appartenance et de ses racines comme à Maillardville, un district de Coquitlam, dans la banlieue de Vancouver, Kamloops, Kelowna, les Kootenays ou Sechelt.
Références
- [1] The Fraser River Gold Rucsh and the Victoria Newspaper Boom, University of British Columbia, UBC Library.
- Jean Barman, The West beyond the West: A History of British Columbia, 3e éd., University of Toronto Press, 2007, p. 193
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