- Agaune
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Saint-Maurice (Valais)
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice.Saint-Maurice Une vue d'ensemble de la commune serait la bienvenue Administration Pays Suisse Canton Valais District Saint-Maurice Langue Français Président(e) M. Damien Revaz N° OFS 6217 Code postal 1890 Site web www.st-maurice.ch Géographie Superficie 7,03 km² Altitude 414 Coordonnées Communes limitrophes
(voir carte)Massongex, Vérossaz, Mex, Evionnaz, Collonges, Bex VD, Lavey-Morcles VD Localité(s) Épinassey, La Rasse* Démographie Population 3 897 (1er janvier 2007[1]) Densité 554,34 hab./km² Gentilé Agaunois ou Saint-Mauriards Localisation
Localisation de Saint-Maurice en Suisse.modifier Saint-Maurice est une commune suisse du canton du Valais, sise à l'entrée d'un défilé du Rhône, sur sa rive gauche.
Sommaire
Histoire
Article connexe : Histoire du Valais.Habitée dès l'Antiquité elle était connue à l'époque romaine sous le nom d'Agaune (Acaunum).
Lieu du légendaire massacre de la légion thébaine, elle a pris le nom de son chef, Maurice.
Elle est le siège d'une importante abbaye, l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune, fondée en 515 sur le lieu de la tombe des martyrs de la Légion thébaine. C'est le plus ancien monastère d'Occident en activité sans réelle interruption.
Depuis le début du XVIIe siècle, la ville abrite un couvent de frères mineurs capucins. C'est durant l'été et l'automne 1602 que les premiers capucins (ils ne sont que deux) prêchent dans le Chablais valaisan. Ils venaient de Thonon et étaient envoyés par François de Sales, afin de repousser le protestantisme hors du Valais. Ils s'installeront dans un premier temps en dehors de la ville (maison et chapelle de Saint-Laurent, dès 1611), puis construiront leur propre couvent, à l'intérieur des murs cette fois, dès 1639. L'église est consacrée le 30 novembre 1656. Une communauté de capucins occupent toujours les lieux.
Le 23 février 1693, un grand incendie détruit la ville. Le feu était parti de l'Abbaye.
Elle est la première ville du Valais a planter un arbre de la liberté. Le 2 janvier 1798, Bernard Mangourit, chargé d'affaires (résident) de la République française arrive à Saint-Maurice. Le 28 janvier, le peuple proclame son indépendance et plante l'arbre de la liberté. Depuis 1475, le Bas-Valais était pays sujet des Sept-Dizains (Haut-Valais) et Saint-Maurice était le lieu de résidence du gouverneur haut-valaisan qui représentait le Bas-Valais à la Diète à Sion.
Saint-Maurice est une des étapes de la Via Francigena, chemin de pèlerinage menant à Rome. Elle est mentionnée à ce titre par Sigéric, en 990, avec la mention LI Sce Maurici (numéro d'étape en partant de Rome).
Intérêt touristique, infrastructures
Outre le célèbre trésor de l'Abbaye de Saint-Maurice et l'intérêt du lieu comme étape sur le pèlerinage de Rome (via Francigena), Saint-Maurice se distingue par sa "Grotte aux fées".
Au 31 décembre 2003, elle comptait 3 879 habitants mais des infrastructures pour 10 000.
Jumelage
Ville jumelée avec Saint-Maurice (Val-de-Marne) (France/Paris) depuis le 30 mai 1956 des échanges de jeunes sont organisés depuis 1958, ces échanges s'effectuent sans discontinuer et chaque année c'est 30 enfants qui sont reçus durant 15 jours dans des familles d'accueil 2 semaines en suisse pendant l'hiver et 2 semaines en France pendant l'été.
Ville également jumelée avec Obersiggenthal/Baden (CH, canton d'argovie) depuis 2004 et des échanges linguistiques sont organisés depuis 2001 avec les classes du cycle d'orientation.
Sources
- Jean-Luc Rouiller, « Le Valais par les dates : une chronologie des origines à nos jours », dans Annales valaisannes, 1999, p. 102, 151, 152, 162, 170.
Références
- ↑ [xls] Population résidante moyenne selon les communes, 2007, Office fédéral de la statistique. Consulté le 1er mars 2008
Liens externes
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