EPF — École d'ingénieurs

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EPF - École d'ingénieurs

EPF – École d'ingénieurs
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Informations
Fondation 1925
Type École d'ingénieurs privée
Localisation Sceaux (Hauts-de-Seine), France
Directeur Jean-Michel Nicolle
Site web www.epf.fr

L'EPF - École d'ingénieurs est une école d'ingénieurs française, située à Sceaux (département des Hauts-de-Seine). Elle est membre de la Conférence des grandes écoles[1] et de l'Union des Grandes Ecoles Indépendantes (UGEI), reconnue par l'État et délivre le titre « Ingénieur EPF »[1] habilité par la Commission des titres d'ingénieur.

L'établissement compte, depuis sa création en 1925, plus de 7 000 diplômés qui se répartissent dans tous les secteurs de l'industrie et des services. Chaque promotion est composée d'environ 170 élèves pour la formation généraliste et 20 à 30 élèves pour les formations bi-diplômantes.

Née en 1994 de l'ancienne « École polytechnique féminine » fondée en 1925, L'EPF est depuis mixte et ne décline plus son sigle[2]. L'EPF - École d'ingénieurs est cependant toujours une des grandes écoles d'ingénieurs françaises où le pourcentage d'effectif féminin est le plus élevé, environ 33%[3]' [4] contre environ 25% de moyenne nationale[5].

L'EPF n'a jamais eu de lien avec l'École polytechnique qui était réservée aux garçons avant 1972.

Sommaire

Histoire

Plaque à l'entrée du bâtiment principal

Les débuts de l'IEF

L'EPF a été fondée en 1925 par Marie-Louise Paris, elle même diplômée de l'Institut d'électrotechnique de Grenoble et de l'ESME Sudria, sous le nom d'Institut électromécanique féminin. L'institut forme au départ les jeunes filles au diplôme d’ingénieur électromécanicien, elle comporte également une section courte préparant aux postes de dessinatrice ou d'aide-ingénieur. L'institut était hébergé par le Conservatoire national des arts et métiers.

L'EPF au CNAM

En 1933, l'IEF devient École polytechnique féminine, avec l'ajout d'une section en aéronautique. En 1938, elle est habilitée par la Commission des titres d'ingénieur à délivrer le titre d'ingénieur diplômé[6] et en 1943 elle est reconnue par l'État[7]. Les relations se compliquent avec le CNAM et, en 1946, l'EPF doit le quitter.

L'errance

L'école trouve alors refuge dans différents lieux (les élèves continuant cependant à suivre le certificat de métallurgie du CNAM) : pavillon de Marie-Louise Paris à Villemomble, École centrale, Sup'Aéro, divers lycées parisiens.

L'installation à Sceaux

Le bâtiment d'origine
Le nouveau bâtiment

L'EPF est installée à Sceaux depuis 1956 dans une villa spacieuse : la maison privée de Marie-Louise Paris. Depuis quelques années, l'EPF s'est agrandie en reprenant un bâtiment proche qui était occupé par une école secondaire privée.

Les bouleversements des années 1990

L'école devient mixte en 1994[4], année de la prise de fonction comme directeur d'Alain Jeneveau. Elle abandonne alors son nom d'École polytechnique féminine pour le nom EPF - École d'Ingénieurs.

Impact sur la présence des femmes dans le métier d'ingénieur

L'EPF a joué un rôle important dans l'ouverture du métier d'ingénieur aux femmes : 45% de femmes ayant obtenu un diplôme d'ingénieur en 1964 étaient issues de l'EPF[8], cependant ce chiffre tombe à 5% en 1989, peu de temps avant l'instauration de la mixité. Cette évolution est bien sûr due à l'ouverture de plus en plus grande des autres écoles d'ingénieurs aux femmes.

Formations proposées

Formation généraliste

L'EPF propose un cycle de formation de 5 ans (classe préparatoire intégrée) qui se décomposent comme suit[3] :

  • Les trois premières années sont appelées "cycle généraliste" et permettant la découverte de tous les domaines de l'école. Ce cycle est achevé par la réalisation un projet et comporte un stage appelé "stage d'exécution".
  • La quatrième année est la première du "cycle d'approfondissement". Elle comporte un semestre de stage (appelé "stage élève-ingénieur") puis un semestre de cours consacrés la dominante choisie, génie industriel ou Science de l'information.
  • Enfin la cinquième année est consacrée aux cours d'option (parmi 7) puis au stage final appelé "projet de fin d'études".

Les options proposées sont[3] :

Les quatre premières options relèvent de la dominante Génie industriel, les trois dernières de Science de l'information.

Le cycle recrute en première année des élèves titulaires d'un baccalauréat de série S. Par la suite, elle admets certains élèves issus d'IUT, de formations universitaires ou encore de classes préparatoires.

Formations internationales bi-diplomantes

L'EPF propose également des formations internationales bi-diplômantes à l'issue desquelles l'élève, après avoir passé deux ans sur les cinq dans une université étrangère, sort avec deux diplômes, un français et un étranger (allemand, américain, espagnol, mexicain ou canadien selon la formation choisie). L'école accueille 28% d'étudiants étrangers[4].

Formation franco-allemande

L'EPF propose conjointement avec l'université de sciences appliquées de Munich (Hochschule München) une formation d'ingénieur en production et automatisation. La première année est suivie à l'EPF par les élèves français et à la FH par les élèves allemands ; les deux groupes sont alors unis pour former une promotion unique, les deuxième et quatrième années se déroulent à la FH et les troisième et cinquième à l'EPF. Ce cycle est placé sous l'égide de l'Université franco-allemande ce qui ouvre notamment droit à une aide à la mobilité versée pour les années passées dans le pays partenaire.

Formation franco-canadienne

L'EPF permet aux élèves de la formation franco-canadienne de passer la seconde année d'études au Canada à l'université de Sherbrooke.

Liens externes

Notes et références

  1. a  et b Dossier de l'EPF - École d'ingénieurs au sein de la Conférence des grandes écoles
  2. Indication portée sur une plaque à l'entrée de l'école (cf. photo en tête d'article)
  3. a , b  et c Plaquette de l'école d'octobre 2005
  4. a , b  et c Interview d'Alain Jeneveau dans Journal du Net, 11/06/2004
  5. motivation pour le métier d'ingénieur
  6. Journal officiel du 30 décembre 1938
  7. Journal officiel du 17 février 1943
  8. Maryse Barbance, De l'École polytechnique féminine à l'EPF école d'ingénieures, Eyrolles, Paris, 2005 (ISBN 978-2-212-11716-5)
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