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Addictologie
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Ce domaine de recherche en construction vise à appréhender, dans un cadre commun, les psychopathologies entraînant les rapports de dépendance (toxicomanie, jeu pathologique, alcoolisme, tabagisme, mais aussi anorexie, boulimie…).
Les addictologues sont les médecins spécialisés dans ce domaine.
Sommaire
Aspects étudiés
Ce champ d'étude prend de l'ampleur et l'on en vient à considérer, dans certains cas, des « dépendances sans produit » comme, l'achat compulsif ou les jeux compulsifs (d'argent, notamment), les addictions comportementales virtuelles: la cyberaddiction, les addictions au jeu vidéo.
Si le regroupement de pathologies aussi différentes peut sembler arbitraire ou absurde à première vue, l'addictologie s'appuie sur des caractéristiques communes partagées par ces troubles. Parmi ces caractéristiques, citons notamment une sémiologie commune (besoin impérieux, incapacité à arrêter le comportement, signes de sevrage en cas d'arrêt), des comorbidités importantes (le fait d'être atteint d'un de ces troubles augmente significativement le risque d'être atteint d'un autre), des bases neurobiologiques et génétiques communes (par exemple, l'allèle A1 du géne codant le récepteur dopaminergique D2). Par ailleurs il convient également de prendre en compte les facteurs sociologiques intervenant dans les phénomènes d'addictions et ce, autant du côté des causes (imitation, convivialité…) que des conséquences (isolement, dépression, délinquance…).
Données établies sur les traitements en addictologie
- Des interventions brèves bien menées donnent de meilleurs résultats que des interventions lourdes.
- Les effets d'une intervention empathique même brève sont meilleurs que ne pas intervenir du tout.
- La motivation est la clé du changement.
- Les petits gestes ont de grands effets. (Par exemple envoyer une lettre manuscrite, passer un appel téléphonique après un rendez vous manqué augmentent les chances de revoir rapidement le patient)
- Absence d'effet liste d'attente. Être sur une liste d'attente pour un programme thérapeutique n'améliore pas la motivation du patient.
- Il y a des traitements plus efficaces. Les programmes pour développer les compétences à changer de comportement amènent le plus souvent un patient non motivé à aller vers un traitement.
- Il y a des thérapeutes plus efficaces. Ce qui fait la différence semble être le style empathique et motivationnel du thérapeute.
- Croire au succès induit le succès.
- Le processus de thérapie est capital. Ce que fait le thérapeute est essentiel dans le processus de changement.
- Les entretiens motivationnels sont efficaces et validés.
Voir aussi
Liens externes
- Traitement psychanalytique des toxicomanies [1]
- (fr) Fédération Française d'Addictologie
- (fr) F3A Fédération des acteurs de l'alcoologie et de l'addictologie
- (fr) Toxico Québec Actualités (TQa)
- (fr) Motivational interview
- (fr) www.anpaa.asso.fr (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie)
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Catégorie : Traitement des addictions
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