- Disposition Des Touches Des Claviers Informatiques
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Disposition des touches des claviers informatiques
Une disposition de touches permet de saisir les caractères de l'alphabet d'une langue sur une machine à écrire, un clavier d'ordinateur et sur certains appareils électroniques plus récents (téléphone portable, assistant personnel). La plupart des pays utilisent une ou plusieurs dispositions adaptées.
Structure d'une disposition
Les dispositions de touches sont l'héritage des machines à écrire. Elles ont été adaptées aux claviers d'ordinateur puis à d'autres périphériques.
Les caractères souhaités sont arrangés sur les touches, elles-mêmes alignées sur plusieurs rangées. Il y a en général trois rangées alphabétiques : la rangée du milieu dite rangée de repos sert de repère en dactylographie et la rangée supérieure contient la plupart du temps les chiffres. La ponctuation et les autres caractères typographiques sont ensuite répartis en fonction de la position des caractères alphanumériques. Certaines dispositions sont étudiées pour faciliter le codage d'un langage informatique. Le marquage de la disposition sur le clavier n'est parfois pas complet : certains caractères peuvent être accessibles bien que non indiqués. Certains claviers sont tout simplement dénués de marquage et c'est alors à l'utilisateur de connaitre la disposition qu'il utilise.
Une disposition ne modifie généralement pas les touches auxiliaires du clavier comme les touches entrée, retour arrière, les touches modificatrices, le pavé numérique, etc..
Le symbole figurant en haut à gauche d'une touche donne le caractère correspondant : les touches marquées d'une lettre capitale donnent une minuscule. Pour écrire la majuscule, la touche majuscule, souvent marquée d'une flèche « ↑ », ou le verrouillage majuscule doivent être actionnées au préalable. La touche AltGr permet d'accèder aux symboles à droite des touches. La combinaison « AltGr + Maj + touche » accède aux symboles placés en haut à droite. Parfois d'autres modificateurs existent, repérables par un système de couleur, comme la touche fonction sur certains claviers plus compacts : ils permettent d'acceder à d'autres « couches » contenant des caractères supplémentaires. Les combinaisons de touches forment les « raccourcis clavier ».
Certains symboles identifient des touches mortes : ces touches ne produisent pas d'affichage lorsqu'elles sont pressées mais modifient la prochaine touche appuyée. Elles servent essentiellement à ajouter des diacritiques sur les caractères. Par exemple, si l'on appuie sur la touche morte correspondant à l’accent aigu puis sur la lettre « a », on obtient un « á ».
Note sur les dispositions de claviers
Les dispositions suivantes supposent que les emplacements des touches soient les mêmes que sur les claviers des ordinateurs américains de 102 touches. Dans la pratique, les claviers des autres pays peuvent avoir les touches dans des emplacements légèrement différents. Cependant, sur les claviers américains de 102 touches avec un système d'exploitation non configuré pour supporter la langue anglaise, les touches seront placées de la façon suivante: Les touches mortes (voir ci-dessus) apparaissent en rouge. Les caractères nécessitant l'utilisation de la touche AltGr apparaissent en bas à droite de la touche correspondante ou sur certaines images en bleu.
Disposition basée sur l'alphabet latin
Bien qu'il y ait un grand nombre de différentes dispositions de clavier utilisées pour l'écriture en alphabet latin, la plupart sont pratiquement similaires. Elles peuvent être divisées en trois principales familles, suivant l'emplacement des touches Q, A, Z, X, M et Y sur le clavier. Elles sont habituellement nommées d'après ces six lettres.
Alors que le cœur du clavier, la section alphabétique, reste assez constante, et que les chiffres de 1 à 9 sont toujours sur la rangée supérieure, les claviers se différencient énormément suivant :
- l'emplacement et le choix des caractères de ponctuation ;
- si les nombres sont directement accessibles ou en utilisant la touche Maj ;
- la présence des caractères accentués et de ceux utilisant les touches mortes.
Azerty
Article détaillé : Azerty.La disposition azerty est une disposition spécifique des caractères de l’alphabet latin nécessaire aux francophones sur les touches de clavier d'ordinateur. Un clavier azerty possède le marquage de la disposition azerty. L’azerty, analogues aux dispositions qwerty anglaise et qwertz germaniques, est utilisée avec ses propres variantes nationales en France et en Belgique.
Clavier français
Clavier belge
Colemak
Article détaillé : Colemak.La disposition Colemak est une disposition des touches de clavier optimisée pour la saisie de l’anglais et mise au point par Shai Coleman. Elle permet également de saisir du texte dans d'autres langues que l'anglais, notamment avec des caractères accentués et des caractères spéciaux, dont certains ne sont pas présents sur des claviers QWERTY ou AZERTY.
Dvorak
Article détaillé : Disposition Dvorak.La disposition Dvorak anglaise (en anglais Dvorak Simplified Keyboard ou DSK) est une disposition des touches de clavier optimisée pour la saisie de l’anglais et mise au point par August Dvorak et William Dealey.
La disposition et la méthode utilisée ont été adaptées par la suite à d’autres dispositions pour d’autres langues. Les essais de conversion universelle ont échoué : la plupart des personnes ayant déjà une grande aisance avec leur disposition refusent d’en apprendre une nouvelle.
Dvorak fr
Vue simplifiée du Dvorak-fr : ´ é g . h v c m k z o a u e b f s t n d w à ; q , i y x r l p j La disposition Dvorak-fr est une disposition de type Dvorak spécifique à la langue française publiée par Francis Leboutte sur son site le 15 mai 2002[1]. Elle est conçue pour tous types d’utilisation — écrire du texte ou programmer — et tous types de claviers. Elle existe aussi dans une version adaptée à la plupart des langues de l'Europe de l'Ouest, via l'utilisation de deux touches mortes supplémentaires (Dvorak-fr-e). Une des caractéristiques de ces dispositions est que les deux touches Alt ont un fonctionnement symétrique ce qui est préférable d’un point de vue ergonomique
Dvorak bépo
Le projet fr-dvorak-bépo propose la disposition bépo, une disposition de clavier originale inspirée de la méthode de Dvorak. Cette disposition a été obtenue par consensus sur un wiki dédié[2] après une analyse rationnelle de la langue française et des autres usages du clavier, en particulier la programmation et l’administration système. La disposition supporte un maximum de langue européenne[3] sans modifier l’accessibilité au français et de ses spécificités : lettres accentuées, guillemets, espaces insécables, etc. Elle présente l’avantage d’être utilisable sans modification sur un clavier standard avec des pilotes pour *BSD, Linux, Mac OS X, Microsoft Windows (9x, 2000, XP et Vista) et Solaris — elle est incluse dans X.Org depuis la version 7.1.
Qwerty
Article détaillé : Qwerty.Disposition de clavier de machine à écrire breveté en 1868 par Christopher Latham Sholes, il tire son nom de ses six premières touches. Il est utilisé dans la plupart des pays anglophones. De ce clavier ont été dérivés quasiment toutes les dispositions de claviers occidentaux, à l'exception du layout de clavier Dvorak, et de ses multiples variantes linguistiques.
Clavier américain
- International
Clavier britannique
Clavier canadien
- langue française
- langue anglaise
- multilingue
Clavier espagnol
Clavier danois
Clavier norvégien
Clavier portugais
Clavier suédois/finlandais
Qwertz
Article détaillé : Qwertz.Le clavier qwertz est la disposition des claviers suisse et allemand pour les ordinateurs et les machines à écrire. Une partie du clavier est cependant réglable de manière à s'accorder aux spécificités linguistiques régionales, telles que le é et le ö, le à et le ä, le è et le ü. Des modèles fondés sur le qwertz sont aussi utilisés dans la majorité des pays d'Europe orientale et centrale utilisant l'alphabet latin, à l'exception des Pays baltes.
Clavier allemand et autrichien
Claviers de la Suisse (français et allemand), du Luxembourg et du Liechtenstein
Pour la Suisse romande (française), les touches ¦ et | sont inversées. Il faut activer Alt Gr + 1 pour le signe ¦ et Alt Gr + 7 pour le signe |
Claviers roumains (Roumanie et Moldavie)
Clavier hongrois
Arabe
Arménien
Grec
Hébreu
Russe
Bulgare
Devanāgarī
Thaï
Langues du monde chinois et extrême-oriental
Certaines langues asiatiques d'Extrême Orient utilisant des sinogrammes, plutôt que des alphabets, des syllabaires, ou alphasyllabaires, posent problème pour l'entrée de ces caractères.
Le problème est commun aux écritures chinoises (du Continent, de Taïwan ou de Singapour) ainsi que coréennes et japonaises contenant également des caractères chinois, avec des variations selon les variations des graphies utilisés
Chine
Les méthodes de saisie du chinois sont quant à elles très nombreuses. En Chine populaire, la méthode syllabaire est basée sur le pinyin et sur l'île de Taïwan, sur les zhuyin (ou bopomofo), dans les deux cas, des claviers qwerty sont utilisés. Il existe d'autres méthodes basées sur les clés des caractères ou d'autres techniques. Aujourd'hui tous les systèmes d'exploitation contiennent par défaut (via des options d'installation), ces méthodes de saisie. Voir l'article Taper du chinois sur ordinateur
Corée
Les Coréens utilisent aujourd'hui majoritairement l'alpha-syllabaire hangeul, ce qui permet de saisir assez simplement avec un clavier alphabétique ; cependant, les caractères chinois sont encore utilisés pour les noms propres ou pour ce qui est lié à l'art, à la religion ou aux fêtes, les méthodes de saisie plus complexes sont donc nécessaires dans ces cas.
Japon
Pour le Japon, les caractères japonais hérités du chinois, sont appelés localement kanji. Dans un premier temps, il a simplement été effectuée au Japon une transposition phonétique en utilisant le clavier qwerty et en faisant correspondre à deux lettres une syllabe selon un des deux syllabaires de taille standard, les hiragana, qui peuvent être utilisés pour écrire phonétiquement les mots japonais (ils servent également à écrire les morphèmes grammaticaux de la langue). Les katakana, l'autre syllabaire japonais, s'emploient pour écrire les mots d'origine étrangère en Japonais, autant de façon manuscrite qu'au clavier, et les mêmes syllabes existent et correspondent entre les deux syllabaires. (Consulter Écritures du japonais pour un article complet.) Cette méthode de phonétisation de la langue, utilisée également dans les transcriptions en caractères latins dont la plus utilisée est la méthode Hepburn, permit à la société NEC de commercialiser au Japon de nombreux ordinateurs où il était possible de frapper les kanji les plus courants par combinaison de deux touches. À l'heure actuelle, il existe d'autres systèmes pour entrer les sinogrammes sur un clavier japonais, et une touche permet de basculer d'un syllabaire à l'autre.
Article connexe : Méthodes d'encodage des caractères en japonais.Notes et références
- ↑ Algo.be — Disposition Dvorak-fr
- ↑ Wiki de décision de la disposition de clavier bépo
- ↑ Caractères et langues supportés par la disposition bépo
Liens externes
- JLG Extended Keyboard Layout Logiciel en surcouche de clavier qwerty permettant une saisie intuitive des accents et de nombreux autres caractères Unicode en laissant la couche qwerty intacte.
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