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Cyrille Rey-Coquais
Cyrille Rey-Coquais, cinéaste, journaliste et personnalité politique, issu d’une vieille famille du Lyonnais (Dauphiné, Forez et Vivarais), est né en 1962.
Sommaire
Biographie et productions
Fils d’un archéologue de renommée internationale, il suit une scolarité classique à Dijon, Paris, Beyrouth et Lyon, sa ville natale, où il intègre le Conservatoire d’Art Dramatique, dont il sort médaillé en 1981.
A partir de cette date, membre de la compagnie interdisciplinaire «Transatlantique», puis co-fondateur du «Groupe européen d’expression» [1], il met en scène et participe à plusieurs spectacles d’avant-garde en Europe et au Canada qui sont l’objets de films et d’émissions radiophoniques jusqu’en 1988 («Sticking-Pflaster», «A way to Santa Maria del Fiore», «Ecriture en mouvement», «Ghetto Kabane»[2]...)
Il s’est installé principalement à Berlin-ouest en 1982 où il est auditeur au théâtre issu de la UFA-Fabrik ; la Schaubühne. Tout en se produisant dans la scène underground des performers et des musiciens (Tödliche Doris, Einstürzende Neubauten, Fura del Baus, Matador, DAF, Nick Cave…), il obtint son premier succès grand-public dans le rôle principal d’une création du Renaissance Theater : «Die Boris Vian Revüe» [3] (1000 représentations), avant d’être chargé de cours pour la mise en scène à la DFFB, l’Ecole supérieure du film à Berlin en 1987.
Entre 1986 et 1989, il écrit, réalise et co-produit son premier long-métrage de fiction (85mn), «Georgette Meunier» [7] qui, «merveilleusement produit et réalisé» selon le magazine Variety, devient un film culte dans les vingt-sept pays, où il est distribué. Parmi de nombreuses distinctions internationales ; sa nomination au « Prix du cinéma européen » ; le trophée de la «Rosa Camuna d’Oro» en Italie qu’il remporta devant le film primé aux Césars français ou le Prix «Cineuropa», lui permirent de préparer son second long-métrage «Joe & Marie» [8] (co-production F,RFA,CH avec Mathias Gnädinger, Rufus, Viktor Lazlo, Aurore Clément…), sorti en 1995.
Au point de vue institutionnel, Cyrille Rey-Coquais, a été nommé Expert-consultant du Conseil de l’Europe en 1989, en charge de la « formation et des échanges» du CDMM [4] qui initia la mise en route de la banque de donnée ATHENA (Comité Directeur des Moyens de Communication de Masse), puis fut Directeur-fondateur des «Pardi di Domani» [5] (Festival internazionale del film di Locarno, CH), la plus importante manifestation mondiale consacrée aux courts et moyens métrages, avant d’être nommé en France Délégué général de la Maison du Documentaire [6] et trois ans après, Directeur général des Rencontres internationales Henri Langlois [7] (1997-2000) auxquelles il donne un nouveau souffle [8].
Entretemps, après avoir vécu en Egypte et dans le Tessin suisse, il a participé à une quarantaine de films en tant qu’acteur, notamment pour des rôles principaux dans «Die Blaue Stunde» (Prix Max Ophüls), « Die Gottesanbeterin» [9], « Family Tape», « Schlaflose Nächte » [10] (Leopard de Locarno) et à l’écriture de plusieurs scénarii ou projets de séries et documentaires[9].
Les activités du polyglotte Rey-Coquais ont fait l’objet de plusieurs dizaines de milliers d’interventions dans les medias. Lui-même a été journaliste dans les magazines professionnels de l’audiovisuel européen [10], mais depuis 2002 s’est surtout spécialisé sous différents pseudonymes dans l’histoire du droit et des idées pour différentes publications d’extrême-droite européennes [11] catholiques ou orthodoxes, à l’éditorial desquelles il nie toutefois appartenir.
Suspecté à plusieurs reprises d’appartenance à des organisations extrémistes [12], même s’il a vraisemblablement participé à des structures pan-européennes à tendances racialistes, il se considère avant-tout comme un militant des mouvements nationaux français [13].
Egalement proche et de Bruno Gollnisch (Lyonnais comme lui) et de Marine Le Pen, à qui lors d’une interview en 2001, il prédisait un avenir national en 2012, Cyrille Rey-Coquais, attaché à surmonter les divisions entre « nationaux » et « identitaires » a été perçu comme un des plus fidèles soutiens du leader frontiste Martial Bild, lors des élections municipales de mars 2008 [11].
Il est candidat pour les élections européennes du 7 juin 2009, sur la liste antisioniste de Dieudonné, en Île-de-France.
Sélections officielles ou Prix (cinéma)
- Solothurner Filmtage (CH)
- Berlinales - Internationales Filmfestival Berlin
- Festival internazionale del film di Locarno
- International Filmfestival of Chicago
- Bergamo Filmmeeting (Camuna d'Oro) (Italie)
- Prix Cineuropa Firenze
- Festival international du film de Moscou
- Cairo International Filmfestival (RAE)
- Toronto international (Canada)
- Festival international du film et de la video de Montréal
- Hamburger Lowbudget Filmfestival
- Göteborger internationales Festival (Su)
- Mostra internacional Sao Paulo
- Nomination pour le Felix (Prix Européen du Cinéma)
- Grand Prix de la Ville de Zürich
Notes et références
- ↑ "Un croisement de programmes sous l'égide de Cyrille Rey-Coquais [...] avant le prochain spectacle du Groupe Européen d'Expression à Berlin en septembre", B. Dorel in "Lyon Poche" du 30 mai au 5 juin 1984
- ↑ Oratorio électro-acoustique en coproduction avec Le Grame [1]
- ↑ Tages Spiegel, Berliner Morgenpost ou Tages Zeitung des 3 et 4 juin 1983
- ↑ Mécanisme pour la Grande Europe, déclaré prioritaire par la Conférence des Ministres à Nicosie en 1991
- ↑ "Se ci fosse una sola ragione per partecipare al Festival internazionale,quella la sezione Pardi Domani, curata da Cyrille Rey-Coquais", Mauro Bonifacino e Giuliana Pederzoli in Cinema N°15 -Luglio-Agosto-Settembre 1992, p.16 à 18 ; dossier thématique de L'Hebdo sem. du 8 août 1991
- ↑ "Une Maison du documentaire s'est donc montée il y a deux ans avec à sa tête, Cyrille Rey-Coquais, un jeune délégué général de 32 ans [...] qui organise le Forum du film documentaire en septembre." Annick Peigné-Giüly, envoyée spéciale, in Libération du 22 août 1995, cahier central ; voir aussi UNESCO [2]
- ↑ "Cyrille Rey-Coquais, le nouveau directeur agé de 35 ans a déjà un beau parcours derrière lui" in Centre Presse du 11/10/97
- ↑ Diffusions France Info du 30 novembre 97, entretien de Rey-Coquais avec Florence Leroy
- ↑ En tant qu'associé de plusieurs sociétés de production, dont Media-consult, Label Image Prod., ACP
- ↑ Considéré comme un des meilleurs spécialistes en matière de formation aux métiers de l'audiovisuel (Ecran Total, L'Européen, Ciné-Bulletin...), il intègre dès 1995 le comité éditorial restreint (4 personnes) de DOX, documentary film quaterly, un magazine trilingue à grand tirage soutenue par l'Union Européenne
- ↑ Si les alias du comédien sont simples à recouper -Sirok, Rekoq, Cyrill, voire Ciri Koko sur Yahoo [3]-, les autres, à part ceux révélés par ses propres soins de Margerie ou Chantagret, notamment pour Le Libre Journal de Serge de Beketch, [4] sont incertains
- ↑ Cf. ses interviews édités notamment par des sites comme Vox NR [5]
- ↑ "La France libre vote Le Pen" [6]
Lien externe
(fr+en) Cyrille Rey-Coquais sur l’Internet Movie Database.
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