Cyclisme au Mont Ventoux

Cyclisme au Mont Ventoux

Cyclisme au mont Ventoux

Mont Ventoux
Mont ventoux summit.jpg
Route versant nord menant au sommet.
Altitude 1910 m
Massif Massif des Baronnies
Latitude
Longitude
44° 10′ 30″ Nord
       5° 16′ 50″ Est
/ 44.175, 5.28056
 
Pays France France
Vallées Vallée de l'Ouvèze
(nord)
Vallée de l'Auzon
(sud)
Ascension depuis
Malaucène Bédoin
Déclivité moy.
7,5 % 7,5 %
Déclivité max.
12 % 10,7 %
Kilométrage
21 km 21,6 km
Accès
D 974 D 974
Fermeture
hivernale
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Sommaire

Itinéraires

Ascension sud

La route passant par Bédoin est la plus empruntée par le Tour de France et la plus emblématique des ascensions. À partir de la sortie du village, ce sont 21,6 km et 1 610 m de dénivelé. L'ascension débute en pente douce à travers les vignes et les vergers pendant 6 km et la seule difficulté de cette première partie est une pente proche de 6 % au niveau du hameau de Sainte-Colombe. Mais lorsque l'on passe l'épingle du Saint-Estève au km 6[1], la rupture est nette, il faut mettre un braquet plus petit car on entre dans la forêt avec presque 10 km à 9 % de moyenne avant de parvenir au Chalet Reynard. Entre le départ de la piste VTT à gauche et le Pavillon de Roland[2], les pourcentages oscillent entre 10 et 10,5 %. Au km 10 environ, on arrive au virage du bois, la seule véritable épingle entre le virage du Saint-Estève et le Chalet Reynard car sinon l'ascension dans la forêt est faite de lignes droites ponctuées de légères courbes. C'est aussi le seul endroit dans la forêt où on peut voir le sommet car sinon les hêtres et les conifères bouchent la vue. Au km 13 environ, on compte un dernier passage plus pentu dans la forêt : un passage avec des barrières métalisées sur le côté de la route après avoir dépassé la route forestière de Perrache. Toutefois, sachez que dans des pourcentages aussi difficiles et avec aussi peu de répit[3] dans le tronçon de la forêt, on peine parfois à distinguer des passages plus durs que les autres. Le dernier kilomètres avant le Chalet Reynard est un peu plus « doux ». Au chalet Reynard[4], on rejoint les cyclistes ayant démarré de Sault. À partir de ce chalet, il reste 6 km avec des cailloux à perte de vue. Les pourcentages sont moindres par rapport à la forêt mais on est parfois exposé au vent et l'oxygène se raréfie pour ceux qui ne sont pas habitués à la montagne.

Les 4 kilomètres qui suivent sont respectivement de 6,3, 7,1, 7,2, 7,5 % avant un redressement pour les deux derniers kilomètres. La difficulté est progressive avec de larges courbes. Au km 17 environ, on passe devant la fontaine de la Grave et au km 20 environ devant la stèle dédiée à Tom Simpson, cycliste britannique décédé le 13 juillet 1967 sur le Tour de France d'un collapsus cardiaque. La stèle d'un coureur amateur belge mort en 1983 un peu plus loin rajoute au caractère tragique de cette ascension. C'est aussi à l'approche de la stèle Tom Simpson que le final devient nettement plus difficile, surtout au passage du col des Tempêtes un peu plus loin, un des passages les plus durs du Ventoux tous versants confondus. Il faut enfin passer un ultime virage en moulinant avant de parvenir au sommet.

Ascension nord

Le deuxième itinéraire possible est celui-qui passe par Malaucène. La différence par rapport à Bédoin est l'irrégularité et les pourcentages de pente maximum. L'ascension par Bédoin est beaucoup plus régulière dans la difficulté mais l'ascension par Malaucène comprend des passages à 12 %. Après avoir passé la source du Groseau au second kilomètre, la difficulté se corse avec successivement des kilomètres à 7 % puis 9,3 % et 9,7 %. Mais un répit de 5 kilomètres suit avec des pentes moyennes de 4 % à 7,4 % avec pour seule véritable difficulté un passage à 12 % au niveau de la Tête de l'Émine. Mais lorsque l'on arrive au belvédère au km 10 environ, la pente se durcit car les 4 kilomètres qui suivent sont à 10,1 % de moyenne avec des pentes rectilignes et certains passages à 12 %. La ligne droite avec des poteaux jaunes et noirs sur le côté de la route au km 11 est particulièrement difficile, avant d'arriver au virage de la citerne. Mais après ces 4 kilomètres dures, on rencontre un nouveau répit de 1,5 km avec 5,7 % et 3,2 % pour arriver jusqu'au mont Serein et au chalet Liotard au kilomètre 15. On rentre à nouveau dans la forêt. Suivent 300 mètres de plat avant une rupture brutale de pente : 9,5 % avant d'arriver à la barrière qui barre la route l'hiver et la fin de la piste VTT à droite. À partir de là on rencontre un nouveau kilomètre de répit à 6,5 % mais songez que les 1 500 m d'altitude ont été dépassés et que le manque d'oxygène peut se faire sentir dans le coup de pédale pour les non habitués. Dans les trois derniers kilomètres, on sort de la forêt pour rentrer dans la partie sommitale avec les cailloux. Cest assez dur, avec des moyennes successives de 7,6 % puis 9,3 % et 7,6 %. Les derniers 500 mètres à partir du radar militaire en boule à droite sont plus faciles.

Ascension est

L'ascension par Sault est la plus facile, mais aussi la plus longue, avec 26 km, 1 147 m de dénivelé positif depuis Sault (et 1 220 m après une petite descente[5] d'environ un kilomètres au départ) et une moyenne de 4,7 %. C'est sans doute le plus agréable des trois versants. Elle est agréable car on y compte des champs de lavande au pied, puis des tables de pique-nique, des panneaux explicatifs sur la faune locale (sanglier, cerf, mouflon...) et un belvédère. Elle est facile : pendant presque 20 kilomètres jusqu'au Chalet Reynard, la pente ne dépasse pas 7 %. Ensuite, les 6 derniers kilomètres sont un peu plus durs. C'est une ascension à conseiller pour les débutants qui n'ont jamais grimpé de grand col. On démarre par une descente au premier kilomètre. Ensuite, on a une pente comprise souvent entre 4 et 6 % pendant presque 7 km. On roule à côté de champs de lavande d'abord puis on rentre dans la forêt. La pente est au maximum de 7 % au km 7 avant d'arriver jusqu'à la chapelle du Ventouret au km 8. C'est la partie la plus dure des 20 premiers kilomètres. Après, jusqu'au belvédère au kilomètre 14, c'est encore un peu plus facile. Et les 6 derniers kilomètres avant le Chalet Reynard sont encore plus roulants, oscillant entre 0 et 4 %. On passe devant la citerne au kilomètre 16. Les 2,5 kilomètres avant le Chalet Reynard sont tout plats, la pente est entre 0 et 1 %. Arrivé au chalet Reynard, on rejoint ceux partis de Bédoin et on sort de la forêt pour entrer dans les 6 derniers kilomètres entièrement avec paysage « lunaire », rochers et cailloux jusqu'au sommet. Les 4 kilomètres qui suivent sont respectivement de 6,3 %, 7,1 %, 7,2 % et 7,5 %. C'est un peu plus dur sachant que c'est exposé au vent, et que le manque d'oxygène peut se faire ressentir pour ceux qui n'y sont pas habitués. On passe devant la fontaine de la Grave. Et les deux derniers kilomètres sont un peu plus corsés : 8,9 % au niveau de la stèle Tom Simpson et 9,5 % environ dans le dernier kilomètre à partir du col des Tempêtes. Au sommet, par temps clair, il faut aller aux deux tables d'orientation pour voir le Comtat Venaissin et la Provence au Sud et les Alpes côté Nord.

Route forestière

Cette ascension n’est accessible qu’aux vététistes. Le départ se fait de Bédoin et a environ 8 km en commun avec la route du versant sud. Il faut tourner à gauche pour prendre la piste DFCI environ cinq cent mètres avant le Pavillon de Roland. La route est bitumée et roulante jusqu’au Massif des Cèdres. Entre le poste météo (985 m) et le carrefour à 1423 m d’altitude, la route bitumée laisse souvent place à un chemin caillouteux et des pourcentages globalement plus difficiles. Au carrefour à 1423 m d’altitude, il faut prendre la piste tout droit, celle de gauche menant à Bédoin par une autre piste et celle de droite vers le Chalet Reynard. Il reste 3 km avant la fin de la piste VTT pour rejoindre la barrière qui ferme la route versant nord menant au sommet l’hiver. Hormis les premiers hectomètres, ce dernier tronçon de piste VTT est très roulant. Arrivé à la barrière, il ne reste plus qu’à effectuer les cinq ultimes kilomètres de la D974 versant nord.

Cyclisme professionnel

Le Tour de France

Le Tour de France propose régulièrement l'ascension de ce sommet, célèbre pour la raideur de sa montée tout autant que par la chaleur qu'il y fait en juillet.

Le peloton franchit pour la première fois le Ventoux le 22 juillet 1951 au cours de l'étape Montpellier-Avignon (224 km).[6] c'est Lucien Lazaridès qui devient le premier coureur de l'histoire à le franchir. L'étape est gagnée par Louison Bobet.

L'année suivante, le 9 juillet 1952 étape Aix-en-Provence-Avignon (178 km) c'est la première ascension par le versant sud. C'est Jean Robic qui après avoir rejoint Raphaël Geminiani passe seul au sommet avec 2'36" d'avance, et maintient son avance pour gagner l'étape.

L'étape du 18 juillet 1955, Marseille-Avignon (198 km) se déroule sous la canicule, de nombreux coureurs sont victimes de défaillance (Jean Malléjac est même victime d'une insolation). Ferdi Kubler ayant trop présumé de ses forces dans l'ascension chute deux fois dans la descente. Louison Bobet réédite son exploit de 1951 et gagne l'étape à Avignon après être passé en tête au sommet du Ventoux.

Le dimanche 13 juillet 1958 cette étape Bédoin-Mont Ventoux(21,6 km) est une première. Charly Gaul surnommé l'ange de la montagne, remporte en 1h02'09"", soit à plus de 20 km/h, la première étape contre la montre en montagne du Tour de France. Seul l'Aigle de Tolède Federico Bahamontès second à 31" arrive a rivaliser avec Charly Gaul, les autres étant à plus de trois minutes.

Après sept ans d'absence, le tour revient au Ventoux le 6 juillet 1965. Pour la première fois, une étape en ligne se termine au sommet : Montpellier-Mont Ventoux (173 km). Après avoir été accompagnés par un jeune coureur italien de 23 ans (professionnel depuis peu) Felice Gimondi, deux coureurs font l'ascencion en tête : Raymond Poulidor et Julio Jimenez qui arrivent dans cet ordre avec un écart de 6". Felice Gimondi termine 4e et quelques jours plus tard gagnera le Tour de France pour sa première participation, devant Raymond Poulidor.

Stèle de Tom Simpson

Lors de l'édition de 1967, étape Marseille-Carpentras (211 km), le Britannique Tom Simpson meurt, victime du dopage, le 13 juillet, alors qu'il faisait l'ascension du mont Ventoux par une chaleur étouffante (35 °C). Déjà en 1955, le coureur français Jean Malléjac y avait subi une grave insolation. Eddy Merckx lui-même eut un malaise lors de sa victoire au sommet [6]. L'étape a été gagnée au sprint par Jan Janssen après que Julio Jimenez fut passé en tête au Ventoux.

Vendredi 10 juillet 1970 étape Gap-Mont-Ventoux (170 km). On remarque au départ Eddy Merckx portant un crépe noir sur son maillot en hommage à Vicente Giacotto, manager de l'équipe Faema décédé la veille. Eddy Merckx lâche ses compagnons d'échappé Cyrille Guimard, Bernard Labourdette, Jean-Pierre Danguillaume et Giancarlo Polidori pour gravir pour la première fois le Ventoux. Mais à 3 km du sommet il faiblit, son avance diminue, mais à force de courage il garde moins d'une minute d'avance sur ses compatriotes Martin Van Den Bossche et Lucien Van Impe. Il est victime d'un malaise à l'arrivée et sera transporté dans l'ambulance et mis sous oxygène ; il gagnera ensuite ce tour 1970.

Pour la seconde fois de son histoire le Tour aborde le Ventoux par sa face nord, mais avec une arrivée au sommet : étape Carnon-Plage-Mont Ventoux (207 km) le 13 juillet 1972. Dès les premières pentes Luis Ocana, Eddy Merckx et Raymond Poulidor s'échappent, mais à la hauteur de la combe de la Loubatière le trio voit surgir Bernard Thévenet, qui les rejoint et les lâche. Il gagne avec plus de trois minutes d'avance.

Le 10 juillet 1974, pour la première fois (et la seule à ce jour), le Tour de France aborde le Ventoux par son versant Est, par la route reliant Sault au Chalet Reynard, à l'occasion de l'étape Savines-le-lac-Orange (231 km). C'est Gonzales Aja qui passe en tête au Ventoux devant Raymond Poulidor et Raymond Delisle. Le sprint à Orange est remporté par Joseph Spuyit, équipier d'Eddy Merckx.

Après dix ans d'absence le Tour revient au Ventoux pour un contre la montre le dimanche 19 juillet 1987 : Carpentras-Mont-Ventoux (36,5 km) . C'est Jean-François Bernard en 1h19'44" qui l'emporte devant le grand favori, le Colombien Lucho Herrera (1h21'23"). Il s'empare également du Maillot Jaune. Mais, à Paris, c'est Stephen Roche qui gagnera le Tour de France.

Le 18 juillet 1994, lors de l'étape Montpellier-Carpentras (231 km), c'est l'Italien Eros Poli qui réalise un véritable exploit. Après 60 km de course il part seul et, au pied du Ventoux (lui qui n'est pas grimpeur — 1 m 94, 85 kg), posséde 20 minutes d'avance. Au sommet il a encore 5 minutes d'avance sur Marco Pantani et réussit à garder 3 minutes sur la ligne. Il gagne après 171 km d'échappée solitaire.

Le 13 juillet 2000, lors de l'étape Carpentras-Mont Ventoux (149 km), devant 300 000 spectateurs, on assiste à une montée royale du duo des deux derniers vainqueurs du Tour — Marco Pantani et Lance Armstrong. Armstrong moins fatigué paraît gagner l'étape mais au dernier virage se rassoit et laisse l'étape à Marco Pantani. Quelques jours plus tard, Armstrong gagnera son second Tour de France.

Le dimanche 21 juillet 2002, étape Lodève-Mont Ventoux à suspens, car après 200 km d'échappée collective Richard Virenque garde quelques minutes d'avance pour l'emporter devant Alexandre Botcharov et Lance Armstrong qui consolidait son maillot jaune et son avance sur Joseba Beloki (qui avait attaqué la première fois Armstrong avant le chalet Reynard).

Encore une nouveauté le 25 juillet 2009, avec l'arrivée de l'avant-dernière étape du Tour de France 2009, Montélimar-Mont Ventoux. C'est Juan Manuel Gárate qui l'emporte en devançant sur le final l'allemand Tony Martin, son compagnon d'échappée, faisant de lui le premier Espagnol à passer la ligne d'arrivée en tête au sommet.

Critérium du Dauphiné libéré

Le sommet du mont Ventoux au dessus des nuages, fait rare.

L'ascension la plus rapide a été faite le 10 juin 2004, un contre la montre lors de la quatrième étape du Critérium du Dauphiné libéré Bédoin - le mont Ventoux :

  1. Iban Mayo en 55'51
  2. Tyler Hamilton en 56'26
  3. Oscar Sevilla en 56'54

Le Mont Ventoux est régulièrement grimpé sur cette course en fin d'étape. En 1996, Richard Virenque devança Laurent Jalabert au sommet. En 1999, l'américain Jonathan Vaughters fut le plus rapide dans le contre-la-montre partant de Bédoin. Le Russe Denis Menchov y a établi un doublé en 2002 et en 2006, devançant Christophe Moreau de très peu en 2006. En 2005, la victoire revint à Alexandre Vinokourov. En 2007, c'est Christophe Moreau qui remporta la victoire au sommet de même que l'édition 2007 du critérium du Dauphiné Libéré. Enfin, en 2009, le polonais Sylvester Szmyd s'impose juste devant Alejandro Valverde qui lui offrit la victoire. Valverde avait attaqué à 10 kilomètres du sommet et pris le maillot jaune à Cadel Evans.

Paris-Nice

En 1975, Eddy Merckx gagna l'étape du Ventoux sur Paris-Nice[7].

En 1984, le 11 mars, le local Eric Caritoux remportait l'étape du matin entre Orange et le Mont Ventoux (64 km). En 1986, le 6 mars, Eric Van Lancker gagnait l'étape du matin entre le Rouret et le Chalet Reynard (118 km). En 1987, Sean Kelly s'imposait devant Stephen Roche entre Saint-Etienne et le Chalet Reynard (244 km).

Puis, la station du Mont Serein, sur le versant nord, a reçu une arrivée d'étape du Paris-Nice 2008. La victoire était revenue à Cadel Evans devant le Néerlandais Robert Gesink qui avait ravi le maillot jaune à Sylvain Chavanel.

Cyclisme amateur

Performances sur le Ventoux

La route versant sud, vue du sommet...

Le 16 mai 2006, Jean-Pascal Roux a battu le record d'ascension en vingt-quatre heures par le seul côté de Bédoin, le plus noble mais aussi le plus difficile. Il a réussi la passe inédite de onze ascensions en vingt-quatre heures[8] !

Les 31 juillet et 1er août 2005, Jean-Michel Robert, un ancien coureur de catégorie Elite, a réalisé en un peu plus de 22 heures, neuf ascensions consécutives par Bédoin.

Cyclistes amateurs venant d'ascensionner le Ventoux par Bédoin, vers 1905.

Le 28 juin 2004, Dominique Briand a réalisé, à la suite de Jean Pascal Roux, dix montées du géant de Provence en 22 h 42 min lors des Master Séries 2004, avec à son actif 3 montées par Bédoin, 3 par Malaucène et 4 par Sault.

Le 29 mai 2004[9] , Jean-Pascal Roux, kinésithérapeute résidant à Bédoin, grimpeur de 1,88 mètre pour 76 kilos, a réalisé dix ascensions du mont Ventoux en 24 heures : 4 par Bédoin, 3 par Malaucène et 3 par Sault. Il s'empare du record du monde qui était jusqu'alors de 7 montées en 24 heures.

Masterseries

Le Masterseries est un défi organisé chaque année fin juin ou début juillet, qui propose d'escalader le Ventoux un minimum de 5 fois Master, 3 ou 4 fois Expert, 1 ou 2 fois Challenger durant les 24 heures, avec ou sans assistance personnelle.

Les résultats :

  • 2009 : 9 ascensions par Bédoin pour Mark Haycraft. 7 autres participants réussiront 8 ascensions par Bédoin.
  • 2008 : 5 ascensions par Bédoin pour Pascal Bride et Joachim Mendler (épreuve sur 12 heures seulement).
  • 2007 : 9 ascensions pour Jacky Deconihout.
  • 2006 : 10 ascensions pour Stéphane Rubio. Les records de Jean-Pascal Roux et de Stéphane Rubio à 11 ascensions ont été réalisés indépendamment des Masterseries.
  • 2005 : 8 ascensions pour Paul Moog et Jacky Deconihout.

(Jean-Michel Robert a réalisé 6 ascensions par Bédoin).

  • 2004 : 10 ascensions pour Jean-Pascal Roux et Dominique Briand.
  • 2003 : 7 ascensions pour Hervé Morel et Dominic Rose.[9]

Cyclosport

Chaque année au début du mois de juin se déroule la Ventoux-Beaumes de Venise, une cyclosportive qui débute dans le village de Beaumes-de-Venise avant d'attaquer l'ascension du Ventoux généralement par le versant sud puis de revenir à Beaumes-de-Venise avec des parcours de 170 km, 102km ou 75 km.

Au début du mois de septembre se déroule une autre cyclosportive, les Routes du Ventoux, débutant à Villes-sur-Auzon avant d'attaquer le Ventoux par le versant nord et retourner à Villes-sur-Auzon par les Gorges de la Nesque avec au choix des parcours de 151 ou 101 km.

Galeries

D974 versant sud

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D974 versant nord

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Notes et références

  1. « Le Mont Ventoux. Le défi des grimpeurs », article paru dans le magazine Le Cycle n°340, juin 2005, p 58
  2. « Le Mont Ventoux. Col et sommet de légende de tous les cyclos », article de Serge Jaulin et Christine Grouiller paru dans CycloSport Magazine n°3, janvier/février 2005, p 79
  3. « Mont Ventoux. Le géant de Provence », article paru dans le magazine Le Cycle hors-série n°506H, juillet 2005, p 72
  4. « Le Mont Ventoux. Le défi des grimpeurs », article paru dans le magazine Le Cycle n°340, juin 2005, p 59
  5. « Mont Ventoux. Le géant de Provence », article paru dans le magazine Le Cycle hors-série n°506H, juillet 2005, p 73
  6. a  et b "Mont Ventoux. Le géant de Provence", article paru dans le magazine Le Cycle hors-série n°506H, juillet 2005, p 71
  7. http://www.letour.fr/2009/PNC/COURSE/fr/histoire_grands_vainqueurs.html#zone9
  8. Vélo 101, site vélo
  9. a  et b "Jean Pascal Roux, le titan du Ventoux", article de Serge Jaulin, paru dans Cyclosport Magazine n°1, Août/Septembre 2004, p72

Sources

- Carte IGN 3140ET Mont Ventoux , carte topographique à l'échelle 1/25000 éditée en 1999, mise à jour touristique de 1998

- "Le Mont Ventoux. Col et sommet de légende de tous les cyclos", article de Serge Jaulin et Christine Grouiller paru dans CycloSport magazine n°3, janvier/février 2005, p 78-79

- "Le Mont Ventoux. Le défi des grimpeurs", article paru dans le magazine Le Cycle n°340, juin 2005, p 56-60

- "Mont Ventoux. Le géant de Provence", article paru dans le magazine Le Cycle hors-série n°506H, juillet 2005, p 70-73

Liens externes

-http://www.lemontventoux.net

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