- Jean-Luc Cazettes
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Jean-Luc Cazettes est un militant syndical né le 6 novembre 1943 à Alger (alors en France) et décédé le 10 septembre 2005.
Marié, père de deux enfants, Jean-Luc Cazettes était licencié en sciences économiques. Il était connu comme président du syndicat français CFE-CGC.
Il adhère à Jeune Nation, un groupe d'extrême-droite, à la fin des années 50.
Il a débuté sa carrière dans les assurances avant d'entrer chez le pétrolier Antar en 1972. Salarié d'Elf Aquitaine, il termina au service informatique du groupe Total.
Adhérent à la CGC depuis 1973, délégué syndical l'année suivante, il fut président du Syndicat des cadres du pétrole (SPIP) en 1987. Il entre ensuite dans les cercles confédéraux et devient responsable des dossiers de la retraite en 1990, puis de la protection sociale en 1992. En 1995, il fut président de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACCOSS), puis président de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) de 1996 à 2001.
Il a été élu président de la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres au Congrès de Tours le 18 juin 1999, succédant à Marc Vilbenoit, puis réélu au 32e congrès d'Issy-les-Moulineaux le 6 novembre 2003. Il avait rapproché la confédération des autres syndicats, comprenant que les cadres étaient de plus en plus confrontés aux mêmes problèmes que les autres salariés, notamment l'instabilité de l'emploi. Il engagea la CFE-CGC à revendiquer également pour les cadres la réduction du temps de travail.
Parallèlement, Jean-Luc Cazettes avait rejoint le RPR en 1978 et a été maire adjoint de Saint-Gratien (Val-d'Oise), une ville de 20 000 habitants. Cette proximité avec la droite ne l'avait pas empêché de manifester une certaine indépendance envers les pouvoirs en place; ainsi au congrès de 2003, il s'en est pris au ministre du travail François Fillon et à sa réforme du dialogue social, en la qualifiant de « dialogue social-bolchévique ».
A titre personnel, il avait appelé à voter « non » au référendum français sur la constitution européenne du 29 mai après avoir ardemmment combattu la directive Bolkestein.
Lors des dernières élections prud'hommales, en décembre 2002, la CFE-CGC, avait légèrement progressé de 1,1 % ses voix, passant à 7 %, après son grave revers de 1997. Avec 140 000 adhérents, ses effectifs restent stables.
Bibliographie
- Qu'est-ce que la CFE-CGC ?, coll., Paris, L'Archipel, 2002
Précédé par Jean-Luc Cazettes Suivi par Marc Vilbenoit CFE-CGC Bernard Van Craeynest Catégories :- Syndicaliste français CFE-CGC
- Personnalité du Rassemblement pour la République
- Naissance en 1943
- Décès en 2005
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