Communistes (Mouvement Politique)

Communistes (Mouvement Politique)

Communistes (mouvement politique)

Communistes
logo de Communistes 
Secrétaire nationale Rolande Perlican
Fondation 2000
Disparition {{{disparition}}}
Siège 99bis, avenue du Général-Leclerc - Paris
Secrétaire national adjoint Georges Marchand
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Présidents du groupe
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Représentation du parti
Députés {{{Députés}}}
Sénateurs {{{Sénateurs}}}
Députés européens {{{Députéseuropéens}}}
Idéologie socialisme, communisme, marxisme-léninisme, anti-capitalisme, anti-impérialisme, patriotisme
Affiliation européenne {{{européenne}}}
Affiliation internationale {{{internationale}}}
Couleurs rouge,blanc
Site Web Communistes.org
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Communistes est un parti politique français marxiste-léniniste, fondé en mars 2002, issu d'une scission minoritaire du Parti communiste français.

Sa secrétaire nationale est Rolande Perlican.

Il publie un journal nommé Communistes.

Sommaire

Historique

L'organisation Communistes a été à l'origine créée en juin 2000, trois mois après le départ de certains militants du PCF, à l'occasion du congrès de Martigues. À l'origine, il se définit comme un simple groupe politique oppositionnel au PCF. Ses militants sont principalement issus du groupe « L'appel des 500 », lancé avant le congrès. Sa coordinatrice est alors Rolande Perlican, ancienne sénatrice et membre du Comité national du PCF, qui l'a quitté en déclarant :

« Depuis maintenant plusieurs années, je combats la politique qu'impulse la direction du PCF. Force m'est de constater que ce parti avec le PS, la Gauche plurielle et le gouvernement Jospin, va continuer dans la même voie, celle de la mise en œuvre de la politique du capital contre le peuple. (...) Je n'ai pas l'intention de participer à l'installation d'une tendance «de gauche» dans ce parti. Le faire reviendrait à s'engager dans une impasse. Je suis communiste et je reste communiste. Ce parti ne l'est plus, je m'en vais.[1] ».

En mars 2002, Communistes tient son congrès fondateur : il se définit alors en tant que parti visant à remplacer le PCF en tant que parti révolutionnaire. Le congrès élit alors au poste de secrétaire nationale Rolande Perlican. Elle est reconduite à ce poste aux 2e, 3e et 4e congrès, respectivement en juin 2004, juin 2006 et de nouveau en juin 2008.

Présence aux élections

Communistes a présenté deux candidats aux élections législatives de 2002, : un à Gennevilliers qui a obtenu 0,3 % des voix[réf. nécessaire], et un à Nice (0,5 %)[réf. nécessaire]. Il a également présenté 21 candidats[réf. nécessaire] aux élections cantonales de 2004 dans 13 départements, notamment dans 5 des 8 départements d'Île-de-France, pour un score moyen de 1,8 %[réf. nécessaire].

Ce parti s'est présenté dans 45 circonscriptions[réf. nécessaire] aux élections législatives de 2007 dans 28 départements. Aux élections cantonales de 2008, Communistes a présenté plusieurs candidats.

Aux élections européennes de 2009, le mouvement se présente dans l'ensemble des circonscriptions de la France métropolitaine, sans toutefois imprimer de bulletins de vote (pour raisons financières); son score varie entre 0.00% (dans le Sud-Ouest) et 0.04% (en Ile-de-France) des voix.

Ce parti défend la proportionnelle intégrale à toutes les élections.

Fonctionnement

Le fonctionnement de Communistes est en substance celui du PCF avant le congrès de Martigues établi par le centralisme démocratique (décision prise à la majorité) : organisé en cellules, sections, groupes et fédérations, il est dirigé par un Comité National de 58 membres. Ce Comité National, organe exécutif du parti entre deux congrès, élit un Bureau National de 20 membres. Le travail du Bureau National est coordonné par un secrétariat national, et à sa tête un secrétaire national.[2]

Positionnement politique

Communistes se présente comme un parti politique et non comme un groupe visant à la construction d'un parti. Il a présenté Rolande Perlican (secrétaire nationale) dans la 16ème circonscription du nord détenue par le PCF.

Il se revendique du marxisme-léninisme et des différentes figures qui lui sont liées (Lénine, Thorez, Duclos, Georges Marchais…). Si l'élément déclencheur de sa rupture avec le PCF a été sa participation au gouvernement de Lionel Jospin, il s'est également opposé à la « mutation » engagée par Robert Hue, qui visait à rompre avec la conception du parti léniniste. Il s'oppose également au principe même de la construction européenne, et se revendique de la souveraineté nationale.

En ce qui concerne l'étude approfondie critique des ex-pays socialistes, tout en défendant la Révolution socialiste d'Octobre 17 et l'URSS, Communistes se démarque clairement des orgas qui se situent à la gauche du PCF : CNU-MCF (URCF,Amis de Karl Marx,Communistes En Lutte,Collectif Militant Communiste,Jeunesses Communistes Marxistes-Léninistes) -- RCC(Coordination communiste 59/62,Cercle Communiste 75,Cercle Communiste Alsace,Cercle Henri Barbusse) -- PCOF, dans un texte publié en 2001 "A propos de l'effondrement de l'URSS" : "Une analyse scientifique ne doit rien négliger. Nous ne voulons rien passer sous silence, ni les défauts ni les tares de l'Union Soviétique ni les crimes du stalinisme. Nous savons que les atteintes à la démocratie s'étaient développées de plus en plus et que la contrainte devenait la règle. Nous savons que la plupart des dirigeants formaient une caste éloignée du peuple. Nous savons que le PCUS était devenu le refuge d'une nomenklatura qui ne pensait qu'à ses intérets".

Communistes défend la lutte de classe acharnée dans la perspective d'instaurer un socialisme qui n'a jamais encore été réalisé et dégagé de tout modèle.

Notes et références


Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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