- Cingalais
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Cingalais
සිංහල (sinhala)Parlée au Sri Lanka Nombre de locuteurs 19 millions Typologie V2 flexionnelle syllabique Classification par famille - - langues indo-européennes
- - langues indo-iraniennes
- - langues indo-aryennes
- - cingalais
- - langues indo-aryennes
- - langues indo-iraniennes
Statut officiel Langue officielle de Sri Lanka Codes de langue ISO 639-1 si ISO 639-2 sin ISO 639-3 (en) sin
IETF si Échantillon 1 වන වගන්තිය සියලූ මනුෂ්යයෝ නිදහස්ව උපත ලබා ඇත. ගරුත්වයෙන් හා අයිතිවාසිකම් සමාන වෙති. යුක්ති අයුක්ති පිළිබඳ හැඟීමෙන් හා හෘදය සාක්ෂියෙන් යුත් ඔවුනොවුන්වුන්ට සැළකිය යුත්තේ සහෝදරත්වය පිළිබඳ හැඟීමෙනි. modifier Le cingalais (ou cinghalais ou singhalais ; nom local : සිංහල (sinhala)) est une langue appartenant au groupe indo-aryen de la famille des langues indo-européennes. Il est parlé au Sri Lanka, où il a le statut de langue officielle, par environ 70 % de la population du pays.
Le singhalais est également parlé par des communautés sri-lankaises installées au Moyen-Orient, en Australie, en Europe (Grande-Bretagne, France, Italie) et en Amérique du Nord. Le nombre total de locuteurs du singhalais est évalué à 19 millions.
Le singhalais a d'abord emprunté des mots au pâli, au sanskrit et au tamoul, puis, à partir du XVIe siècle, au portugais, au néerlandais et à l'anglais.
Les premiers textes en singhalais remontent au Xe siècle[réf. nécessaire].
Sommaire
Alphabet
Consonnes
Occlusives sourdes voisées unicode translit. IPA unicode translit. IPA vélaire ක 0D9A ka [ka] ග 0D9C ga [ga] vélaire rétroflexe ට 0DA7 ṭa [ʈa] ඩ 0DA9 ḍa [ɖa] rétroflexe dentale ත 0DAD ta [ta] ද 0DAF da [da] dentale labiale ප 0DB4 pa [pa] බ 0DB6 ba [ba] labiale Autres lettres unicode translit. IPA unicode translit. IPA fricatives ස 0DC3 sa [sa] හ 0DC4 ha [ha] fricatives affriquées (ච) (0DA0) (ca) ([t͡ʃa]) ජ 0DA2 ja [d͡ʒa] affriquées nasales ම 0DB8 ma [ma] න 0DB1 na [na] nasales liquide ල 0DBD la [la] ර 0DBB ra [ra] liquide semi-voyelle ව 0DC0 va [ʋa] ය 0DBA ya [ja] semi-voyelle rétroflexe ණ 0DAB ṇa [na] ළ 0DC5 ḷa [la] rétroflexe Voyelles
Voyelles courtes longues indépendante diacritique indépendante diacritique අ 0D85 a [a] inhérent a [a/ə] ආ 0D86 ā [aː] ා 0DCF ā [aː] එ 0D91 e [e] ෙ 0DD9 e [e] ඒ 0D92 ē [eː] ේ 0DDA ē [eː] ඉ 0D89 i [i] ි 0DD2 i [i] ඊ 0D8A ī [iː] ී 0DD3 ī [iː] ඔ 0D94 o [o] ො 0DDC o [o] ඕ 0D95 ō [oː] ෝ 0DDD ō [oː] උ 0D8B u [u] ු 0DD4 u [u] ඌ 0D8C ū [uː] ූ 0DD6 ū [uː] ඇ 0D87 æ/ä [æ] ැ 0DD0 æ [æ] ඈ 0D88 ǣ [æː] ෑ 0DD1 ǣ [æː]
Cinghalais
Le cinghalais (ou cingalais, nom local: සිංහල Sinhala) est la première langue nationale et officielle du Sri Lanka (ancien Ceylan) utilisé dans l'administration et l'enseignement. Langue de la majorité, elle est parlée par plus de 75% de la population du pays y compris la diaspora sri lankaise au Moyen-Orient, en Australie, en Europe (Grande-Bretagne, France, Italie, Allemagne) et en Amérique du nord. Elle est également parlée par de nombreux Tamouls, Musulmans, Burghers, Malais et autres peuples qui habitent le pays. Le nombre total de locuteurs du cinghalais est évalué à plus de 15 millions.
Le cinghalais appartient au sous groupe indo-aryen de la grande famille linguistique indo-européenne; ainsi, il se rapproche des langues indiennes du Nord telles que le hindi, et le bengali. Mais, il a connu une évolution différente des autres langues de ce groupe à partir du Ve siècle. Une grammaire et une écriture propres furent développées au XIIIe siècle. Au cours des âges, le vocabulaire cinghalais s'est enrichi de nombreux emprunts au tamoul et au malais et à partir du XVIe siècle, aux langues européennes : portugais, néerlandais et anglais.
La langue la plus apparentée au cinghalais est le divehi, la langue des îles Maldives.
Les plus anciennes inscriptions du cinghalais datent du IIIe siècle avant J.C. Ce sont des inscriptions gravées sur les cavernes aménagées pour des moines bouddhistes. La langue de cette période ressemble au pali, langue du bouddhisme. Les premiers textes écrits de la langue apparurent au Xe siècle. Vers le XIe siècle, le cinghalais modifia le système d'écriture en s'inspirant de l'écriture ‘grantha’ utilisée par les langues du sud de l'inde.
Le sanskrit et le pali sont des langues mères du cinghalais.
Histoire
La légende rapporte l'arrivée au Sri Lanka d'un chef 'Sinhala', appelé Vijaya (le victorieux) au VIe siècle av. J.‑C. avec 700 hommes, du nord-ouest de l'inde, parlant une langue indo-aryenne. Le mot ‘Sinha-la’ signifie « sang de lion » ou « descendant de lion ».
La transcription française de ce mot, cinghalais/cingalais/singhalais, est exclusivement utilisée pour désigner la communauté majoritaire du pays et leur langue.
« Sri Lanka est le nom ancien de Ceylan dans les chroniques bouddhiques écrites en pali et les documents indiens en sanskrit. Le 'Sri' qui comporte une connotation religieuse est souvent laissé de côté dans le langage courant. Jamais les occidentaux n'ont employé cette appellation, qui n'a été restaurée officiellement qu'en 1972. » (Sri Lanka et ses populations par E.&E. Meyer. 1979).
Le mot ‘srilankais’ est utilisé pour désigner les habitants du pays.
On distingue trois stades dans le développement historique du cinghalais: 1. proto cinghalais (IIIe-VIIe siècle A.D), 2. cinghalais médiéval (VIIe-XIIe siècle A.D), 3. cinghalais moderne (XIIe siècle à nos jours).
Le cinghalais moderne présente nombreux caractéristiques phonétiques et grammaticales des langues dravidiennes à tel point qu'il est pris pour une langue à part du groupe indo-aryen.
Influence dravidienne
On estime que le cinghalais, qui coexistait avec le tamoul depuis l'histoire connue du pays, possède au moins 20% de mots et locutions d'origine dravidienne dans le langage parlé. À part ces emprunts lexiques, il y a des affinités syntaxiques entre les deux langues.
L'exemple suivant montre le rapprochement du cinghalais au tamoul.
a. français - je vais à la gare. b. tamoul - je vais à la gare. (datif) c. cinghalais - je vais à la gare. (datif) d. sanskrit - je vais à la gare. (accusatif)
a. français - j'ai un livre. b. tamoul - à moi, il y a un livre.(datif) c. cinghalais - à moi, il y a un livre.(datif) d. sanskrit - de moi, il y a un livre. (génitif)
a. français - Jaffna est au nord de Colombo. b. tamoul - Jaffna est au nord de Colombo. (datif) c. cinghalais - Jaffna est au nord de Colombo. (datif) d. sanskrit - Jaffna est au nord de Colombo. (ablatif)
Il en existe d'autres. En cinghalais et tamoul les phrases telles que »je peux-------et je veux----- prennent le sujet en datif tandis qu'en hindi, langue indo-aryenne, le sujet apparaît en nominatif. Il y a aussi des similitudes morphologiques. Le suffixe du neutre pluriel-‘val’ en cinghalais est censé être dérivé du suffixe -‘kal’ en tamoul. Dans la langue parlée, les deux langues neutralisent les nuances entre le présent et le futur.
Répartition géographique
(voir: carte http://www.ethnologue.com/show_map.asp?name=LK&seq=10)
Système phonétique
Voyelles
La longueur est un trait distinctif dans cette langue; autrement dit, une voyelle longue mal prononcée risque de déformer la signification d’un mot.
Ex: danə - genou / da:nə - aumône, sitə - esprit / si:tə - froid
Consonnes
Prononciation
Le cingalais se prononce comme cela s'écrit. Il existe une lettre pour chaque son prononcé, que ce soit une voyelle ou une consonne ou une combinaison des deux.
La réalisation de l'accent est très faible de sorte qu'il est parfois très difficile de distinguer la syllabe accentuée de celles qui ne le sont pas. Ainsi, on peut facilement changer l'accent d'une syllabe à l'autre sans altérer l'identité du mot tout en gardant son sens et en restant également intelligible. Donc, on peut parler d'un accent facultatif. La place de l'accent ne résulte pas d'un choix mais dépend de la prononciation du locuteur.
Phonétiquement sont distinguées trois variétés régionales du cingalais, à savoir, le cingalais standard, parlé dans la capitale, Colombo et aux environs, le parler du centre et parler du sud. Signalons que la plupart de ces divergences sont dues à l’intonation et au lexique.
Grammaire
Il existe un grand écart entre la langue écrite et la langue parlée : la grammaire de cette dernière neutralise de nombreuses nuances entre le présent et le futur; ainsi, dans la conversation courante, le suffixe du verbe marqué par «nəwa:» peut être utilisé pour former les trois personnes du présent et du futur, aux singulier et pluriel.
Ex:
Présent et Futur mama kanawa-je mange/mangerai. api kanawa-nous mangeons/mangerons oya: kanawa-tu mange/mangeras. oya:la kanawa-vous mangez/mangerez ohu kanawa-il mange/mangera. owuhu kanawa-ils mangent/mangeront
Les Cas
La déclinaison des noms comporte au minimum 6 cas : le nominatif, l’accusatif, l’instrumental, le datif, le génitif et le vocatif. Les noms se déclinent dans les 6 cas, tandis que les noms inanimés se déclinent uniquement en 4 cas ; à savoir, le nominatif, le datif, le génitif, et l’instrumental.
Le genre
Il n’existe pas de genre grammatical en cingalais. Les noms sont classés en deux catégories : animés et inanimés. Les noms animés forment le pluriel avec - o, -i, - u, ou - la.
Ex.
miniha/minissu - homme/s naya:/nayi - serpent/s wandura/wanduro - singe/s ma:ma/ma:mala - oncle/s
La plupart des inanimés marquent le pluriel par l’alternance morphologique ou avec la terminaison - val.
Ex.
mala/mal -fleur/s pota/pot - livre/s geya/geval - maison/s
Les emprunts anglais marquent le singulier avec ‘eka’ et ne marquent pas le pluriel
Ex.
bas eka - bus tikat eka - ticket
L’article indéfini des noms animés prend le suffixe -‘ek’ et les inanimés prennent –‘ak ‘.
Ex.
minihek - un homme gahak - un arbre
L’article indéfini n’existe qu’au singulier et son absence marque le définitif.
Ex.
minihek/miniha - homme gahak/gaha - arbre
Verbe
Il se présente généralement sous la forme - nawa.
Ex.
kanawa - manger bonawa - boire kiyanawa - dire
Dans la langue parlée, le verbe ne s’accorde ni au nombre, ni au genre, ni à la personne sauf en langue littéraire.
Syntaxe
L’ordre des mots dans la phrase est sujet objet verbe.
Ex.
mama bat kanawa - je (du riz) mange.
Alphabet
L'alphabet cinghalais compte environ 50 lettres dont quelques-unes sont rarement utilisées dans l'écriture moderne. Certaines lettres se ressemblent et peuvent être confondues. Les lettres prêtant à confusion sont rangées ensemble. Celles qui se trouvent entre crochets sont des voyelles. Il n'existe pas de lettres pour représenter les deux voyelles centrales "ə" et "ə:" Un nouveau signe "f" a été introduit pour indiquer le son "f". Les lettres aspirées sont utilisées pour transcrire des mots empruntés au sanskrit et au pali.
Transcription
L'écriture cinghalaise est syllabique, autrement dit, une lettre comprend une syllabe et s'écrit de gauche à droite. Les consonnes contiennent déjà la voyelle neutre "ə".
Le système graphique se base sur la brahmi, le plus ancien système d'écriture indien attesté dans les édits gravés de l'empereur indien Ashoka, mais vers le XIe siècle, il a subi des influences dravidiennes de sorte que certaines lettres ont été modifiées d'après le système d'écriture dravidienne "grantha".
Bibliographie
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An Introduction to Spoken Sinhalese ; M.D. Gunasena & Co. Ltd., 1992. Karunatillake, W.
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Sites web Sinhala Page Resources Directory http://www.sinhalapage.com/directory/link
A virtual library of Sri Lanka http://www.lankalibrary.com
Voir aussi
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