- Chérancé (Sarthe)
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Chérancé Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Sarthe Arrondissement Mamers Canton Beaumont-sur-Sarthe Code commune 72078 Code postal 72170 Maire
Mandat en coursGilles Tronchet
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Portes du Maine Normand Démographie Population 380 hab. (2008) Densité 37 hab./km² Gentilé Chérancéen Géographie Coordonnées Altitudes mini. 72 m — maxi. 126 m Superficie 10,38 km2 Chérancé (Sarthe) est une commune française, située dans le département de la Sarthe et la région Pays de la Loire, peuplée de 380 habitants[1] (les Chérancéens).
Sommaire
Géographie
Lieux-dits et écarts
- Bellivière
- Benoiseau
- Bissaître
- Les Bourgeons
- Champbinet
- Champ de Bissaître
- Les Petits Châteaux
- Chevalerie
- Les Coudray
- Coulouenné
- La Croix
- Épinay
- Feuillantines
- Grand Chemin
- Grand'Cour
- Laigné
- Livet
- Loché
- Loyac
- Maladrerie
- Monceau
- Morellerie
- Les Perrés
- Tannerie
- Tertifume
- Tertre Anfray
- Tuilerie
- Vaugibet
- La Vigne
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont :
Histoire
Châtellenie annexée par la première croisade au début du XIe siècle.
- 1062 : H de Charentiaco
- Fin XIe : A de Charentiaco, de Charencheiro, de Charenceio
- 1131 : C de Charentero
- 1217 : Ecleisia de Charencero
- 1304 : Parachio de Charenceyo
- 1314 : Charencé
- 1357 : Charencey
- 1681 : Paroisse de Cérillac alias Chérancé
- 1687 : Rector de Chéranceio
- 1692 : Cérillac
- 1695 : Chairencé
- 1708 : Sérillac
- 1714 : Sérillac cy- devant Chérancé
- 1749 : Chérancé
- 1773 : Chérancé le Sérillac
- 1777 : Chérancé
- 1794 : Cherencé
Cette commune très ancienne (on y a retrouvé des traces d'implantations datant de l'âge du fer), située au nord du département de la Sarthe, est aujourd’hui un peu à l’écart de la nationale Le Mans - Alençon, et était naguère sur ce chemin de moyenne communication. Elle se trouvait ainsi, sur deux grandes voies de pèlerinage, les chemins de Saint-Gilles du Gard, et de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les spécialistes en toponymie de notre époque, tel Gérard Taverdet, attribuent l’origine du nom à la propriété d’un riche gaulois Carentius (de karantos, ami), ou à une forme qui pourrait être proche de Charente, charançon, petit animal muni d’une corne. Chérancé se trouve en effet sur un méandre de la Bienne (corne). Ces propositions semblent beaucoup plus sérieuses que celles des étymologistes des siècles précédents.
À ce jour plus de 360 personnes vivent sur une superficie de 1 038 ha ; cet espace étant occupé, par une agriculture dynamique, de l'élevage de volailles, de bovins et de porcs, deux entreprises industrielles et un artisanat riche et varié.
Les habitations formant le village s’étalent sur deux coteaux entre lesquels serpente la Bienne, petite rivière poissonneuse au débit constant. À l’est, le coteau où repose gracieusement la chapelle dédiée à Saint Gilles, ancienne église paroissiale de la commune datée du XIe siècle, et à l’ouest celui où domine majestueusement l’église Saint-Maurille, longtemps église seigneuriale. Le clocher de l’église Saint-Maurille est formé d’une haute tour carrée de 35 mètres, et couvert d’un toit en bâtière. Il est daté par André Bouton comme étant du XIIe siècle.
De nombreuses familles nobles se sont établies à Chérancé : dont les Tucé, Vassé, Vanssay, Faudoas, Perrochel.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité (avant 2001) (entre 2002 et 2008) Jean-Claude Pioger (entre 2002 et 2008) en cours Gilles Tronchet SE Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : Insee[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 436 408 423 362 361 384 384 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
Monuments et lieux touristiques
Patrimoine religieux
- Chapelle Saint-Gilles, des XIe, XIIe et XIXe siècles. La chapelle, ancienne église paroissiale est située sur un coteau dominant le hameau de la Croix. Menacée de ruines, elle a été restaurée dès 1869 sous l'autorité de l'abbé Bihoreau et de M. Vayer, maire. La tradition orale rapporte que des foules nombreuses y venaient, pour célébrer Saint-Gilles en vue d'obtenir la guérison de la surdité et Saint-Marcoul pour celle des « scrofules ». Une messe solennelle était célébrée, récemment encore le premier dimanche de septembre.
- Église Saint-Maurille, du XIIe et XVIe siècles. L'église, située probablement sur un ancien lieu de culte, a la forme d'une croix latine. Elle est belle et grande, munie d'une tour carrée pour clocher. Cette église repose sur un souterrain original, creusé dans le tuf, lieu d'anciennes pratiques funéraires. Il est composé de groupes de salles, de passages bas.
Quand on entre dans l'église par un porche ou balet, on découvre de grandes baies, comportant des vitraux réalisés par la célèbre maison Hucher du Mans, un autel à baldaquin, de style baroque, sans doute réalisé par Sébastien Leysner, célèbre sculpteur würzembourgeois, très présent dans le Maine au XVIIIe siècle. Le chœur est entouré de hautes boiseries et de stalles à miséricordes. Dans la chapelle nord sied une statue de pierre blanche, d'un seigneur de Chérancé, à genoux, les mains jointes en prières. Le prie-Dieu est orné d'un écusson avec chevron et trois ailerons.
Personnalités liées
- Maurice Loutreuil (1885-1925), peintre, a vécu à Chérancé et y est enterré.
Activité et manifestations
Voir aussi
Notes et références
- Altitudes, superficie : répertoire géographique des communes[3].
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Sarthe
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