- Chronologie de l'hindouisme
-
Tableau Phases de l’hindouisme Caractéristiques principales et faits marquants Dates approximatives Âge des croyances originelles. Apparition de temples avec piscine pour les ablutions rituelles, et d’un prototype du Seigneur Shiva[1] ; pratique de la zoolâtrie[1] (ahimsâ ?), de la dendrolâtrie[1] (culte des arbres), du culte des fleuves[1], de la vénération de la Déesse-Mère[2], et des organes sexuels masculins (linga) et féminins (yoni)[1]. 5000 à 2500 avant JC (ère harappienne, ou dravidienne). Âge des Rituels (Karma Kanda). Invasion aryenne[2]; Mise au point du système des castes socioreligieuses (varna)[2] ; Absence totale de temple pour les déités, et attention particulière sur l’exécution des rituels et des sacrifices[2] ; Début de la composition des Védas[2], formulation du brahman (absolu) chargé d’une signification magique, et conception de l’Un, entité absolue, primordiale, indivisible et éternelle[2] ; Affirmation des dieux védiques aryens[2]. 2500 à 1500 avant JC (ère védique). Âge des Rituels (Karma Kanda). Montée en puissance des brahmanes en tant que caste supérieure, même par rapport à celle des guerriers (ksatriyas)[2] ; Attention encore plus prononcée sur la réalisation des rites[2] ; Fin de la composition des Védas (600 av. JC)[2] ; Notion de brahman comprise dans un sens métaphysique, et sa tautologie âtman/brahman [2]; Perte d’influence des dieux védiques aryens[2], et composition des Brâhmana (1000-700 av. JC)[2]. 1500 à 500 avant JC (ère brahmanique). Âge de la Spéculation (Gyan Kanda). Contestation soutenue par le bouddhisme et le jaïnisme du système des castes et des sacrifices sanglants[2] ; Contre-réforme brahmanique avec la composition, des célèbres grands poèmes épiques[2] ( : Rāmāyana et Mahābhārata : 400 av. JC – 200/400 av. JC[2]), du Kâma-Sûtra de M. Vâtsyâyana[2] (IIIe siècle[2]), et de l’Arthashâstra[2] (situé entre le IVe siècle av. JC et le IVe siècle apr. JC[2]) ; Début de la diffusion de l’hindouisme en Asie du Sud et en Indonésie[2](IIe VIe siècle[2]), du vishnouisme (v. 400)[2] et du tantrisme (v. 500)[2]. 500 av. JC à 500 apr. JC (ère oupanishadique). Âge de la Dévotion (Upasana Kanda). Disparition ou assimilation du bouddhisme en Inde et enclavement du jaïnisme [2]; Promotion complète et définitive de dieux tels que Shiva, Vishnou et des divinités féminines[2] ; Affirmation de le bhakti (soit « attachement », ou « dévotion »), – expression religieuse d’adoration des divinités très répandue en Inde au Moyen Âge, (essentiellement vishnouïte, tant sur la plan religieux qu’historique)[2] ; Construction des temples les plus célèbres[2] ; Invasion musulmane (fin du Xe siècle) [2]; Fondation par Gourou Nânak du sikhisme (v. 1500)[2] ; Domination moghole en Inde (1526-1605)[2] ; Domination coloniale britannique en Inde finissant sur l’indépendance et la partition du sous-continent entre le Pakistan et l’Union indienne (1757-1947)[2] ; Victoire religieuse de la civilisation de l’Indus sur la foi aryenne ritualiste[1].
500 à aujourd’hui (ère de la bhakti). Notes et références
- Mircea Eliade, ISBN 2-228-88350-6 Le yoga, immortalité et liberté de
- ISBN 2-253-13111-3 d'après Encyclopédie des religions de Gerhard J. Bellinger
Liens internes
- Religion harappienne
- Védisme
- Brahmanisme
- Hindouisme
- Portail de l’histoire
- Portail des religions et croyances
- Portail du monde indien
Wikimedia Foundation. 2010.