Chapelle de Bermont

Chapelle de Bermont
Chapelle de Bermont
Image illustrative de l'article Chapelle de Bermont
La chapelle et l'ermitage Notre-Dame de Bermont (décembre 2009)
Présentation
Culte Catholique
Type Chapelle
Début de la construction XIe siècle
Style(s) dominant(s) Gothique
Protection  Inscrit MH (1998)
Site web www.nd-bermont.fr/
Géographie
Pays France
Région Lorraine
Département Vosges
Ville Greux
Coordonnées 48° 28′ 05″ N 5° 40′ 28″ E / 48.468189169359576, 5.67433118820190448° 28′ 05″ Nord
       5° 40′ 28″ Est
/ 48.468189169359576, 5.674331188201904
  

Lermitage de Bermont est situé dans le département des Vosges, sur le territoire de la commune de Greux, à 3 km au nord de Domrémy-la-pucelle. A l'écart de la route de Vaucouleurs, sur un petit plateau boisé, il domine de 73 mètres la vallée de la Meuse.

Cet ermitage et sa chapelle sont intimement liés à l'histoire de sainte Jeanne d'Arc. Dans son enfance, elle y venait en pèlerinage presque tous les samedis et portait des cierges devant la statue de la Sainte Vierge.

Le 11 décembre 1998, la chapelle de Bermont a été inscrite à linventaire supplémentaire des monuments historiques[1], « en tant que témoin de lépopée johannique », après la découverte dans le chœur de peintures murales du XVe siècle représentant Jeanne dArc.

Sommaire

Histoire

Des origines à Jeanne d'Arc

La chapelle a été fondée au XIe siècle par labbaye de Bourgueil (abbaye bénédictine dans le diocèse dAngers), sur les terres de l'évêque de Toul. Une bulle datée de 1004 du pape Sylvestre II cite la chapelle de Bermont comme appartenant à cette abbaye. Elle est à lorigine dédiée à Notre Dame. Le culte de saint Thibaut de Provins, mort en 1066 en Vénétie à Sossano, au diocèse de Vicence et canonisé en 1073, sy ajoute à la fin du XIe siècle, au retour de ses reliques, en Champagne, en 1075.

En 1263, labbaye de Bourgueil cède l'ermitage de Bermont à Joffroi de Bourlémont, homme-lige de l'évêque de Toul ; en 1265, le seigneur de Bourlémont réunit l'ermitage de Bermont (« la maison de Biaumont avec ses dépendences et les rentes et acquêts de la tenue de ladite maison, ainsi ceux quil pourroit faire, soit en four, moulin, étang ou autrement, afin que des rentes de ces maisons ») à l'hospice Saint-Eloi qu'il entretient à Gerbonvaux (l'hôpital de Gerbonvaux aujourd'hui sur la commune de Martigny-les-Gerbonvaux - Vosges) afin d'accroitre les revenus de cet établissement qui accueillait les pauvres et les malades de passage ou les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle. En échange de ce don, les religieux de Gerbonvaux devaient « chanter (la messe) en la chapelle de Bermont au moins trois fois dans la semaine » : cet engagement était encore tenu lors des nombreux passages de Jehanne d'Arc à Bermont.

Les Bourlémont et leurs successeurs se réservent le droit de nommer le maître (directeur) de lhôpital jusquau début du XVIIe siècle. Ils confient dabord, jusquaux environs de 1500, la direction de lhospice et donc celle de Bermont, à labbaye Notre-Dame de Sept-Fontaines (à l'époque diocèse de Langres). Puis la désignation varie : le maître de lhôpital est soit un religieux soit un laïc, parfois le curé dun village des environs.

Bermont est donc un ermitage, rattaché à un hospice. Les ermites, dépendant des Prémontrés, faisaient vœux de pauvreté de chasteté et dobéissance à leur évêque ou à leur supérieur.

Le passage de sainte Jeanne d'Arc

Sainte Jeanne d'Arc

Ce sont donc ces ermites qui accueillent Jehanne dArc qui se rendait, presque tous les samedis, en pèlerinage à la chapelle de Notre Dame de Bermont, pour « prier et y porter des cierges ». Les témoignages de ses contemporains, consignés en janvier 1456, à l'occasion du procès en nullité de sa condamnation, sont unanimes à souligner son attachement à lhumble sanctuaire. Ainsi celui de Jean Morel, son parrain : « Je sais quelle aimait à aller à lermitage de la Bienheureuse Marie de Bermont, près de Domremy ; je lai vue souvent sy rendre. Elle y était que ses parents la croyaient à la charrue ou aux champs. » ou celui de Jeannette, veuve Thiesselin, l'une de ses marraines : « Souvent elle se rendait à léglise de Notre-Dame de Bermont avec dautres jeunes filles pour y prier sainte Marie ; jy suis bien des fois allée avec elle. »

Jeanne a-t-elle eu des apparitions (de son "conseil: St Michel (archange), Ste Catherine d'Alexandrie et Ste Marguerite d'Antioche) à Bermont ? Il est difficile de répondre dune façon certaine à cette question. Autant Jeanne a été inébranlablement catégorique sur lexistence des apparitions et sur leur fréquence, autant elle a été discrète sur les révélations qui lui étaient faites et sur les lieux elles se produisaient: « Voulez-vous, dit Pierre Cauchon dans le premier interrogatoire (21 février), voulez-vous jurer de dire la vérité en toutes choses que vous saurez et qui vous seront demandées en matière de foi ? » - Jeanne – « Pour ce qui est de mon père, de ma mère et de ce que jai fait depuis que jai pris le chemin de France, je jurerais volontiers ; mais sil sagit des révélations que jai eues de Dieu, je nen ai jamais rien dit ni confié à personne, si ce nest à Charles, mon Roi. Jamais même je ne révélerai rien, dût-on me couper la tête, parce que mes visions, qui sont mon conseil secret, mont fait défense de les révéler. »

Toutefois, il semble bien que Bermont ait été un des théâtres de ces manifestations célestes. Les apparitions, en effet, se renouvelaient souvent, et en différents endroits (interrogatoire du 22 février) ; elles se manifestaient en plusieurs endroits de la campagne. Jeanne dit même que, si elle était dans un bois, elle entendait ses voix. Or le sanctuaire de Bermont est environné de bois et linvincible attrait quil exerçait sur Jeanne, les cierges quelle aimait à y brûler à la Vierge comme à sainte Catherine, sont des motifs puissants de croire que la chapelle de Bermont fut un des endroits privilégiés d sortit la mission surnaturelle de lhéroïne. Avec le P. Ayrolles, on est donc autorisé à conclure : « Cest dans les champs, dans léglise, au sanctuaire de Bermont, partout lappelaient ses devoirs détat, la conduisait sa piété, que linnocente vierge a être visitée par ses célestes institutrices » (La vraie Jeanne dArc, Tome 1, La paysanne et linspirée, p. 139). Faut-il ajouter une raison dont la valeur ne semble pas négligeable ? Bermont était, au temps de Jeanne dArc, le seul sanctuaire dédié à la Vierge situé en territoire français. On comprend que Jeanne, fille de parents français et priant pour la France, aimait sy rendre chaque samedi. Mais on comprend aussi que saint Michel, protecteur de la France, ait choisi ce pieux sanctuaire pour sy manifester à la jeune prédestinée.

Le Pape Pie XI, dans sa lettre apostolique « Galliam Ecclesiæ filiam primogenitam » proclamant Notre Dame de lAssomption, patronne principale de la France et sainte Jehanne dArc, patronne secondaire, écrivait à ce propos : « Car dabord, cest sous le patronage de Notre Dame de Bermontquelle (Jehanne) entrepritune si grande œuvrequelle délivra sa patrieet rétablit le sort de la France. »


Au fil des siècles

En 1619, les héritiers des Bourlémont cèdent leur droit de patronage laïc aux oratoriens de Nancy. L'ermitage reste occupé par des ermites, sous la dépendance des oratoriens.

Au cours de la guerre de Trente Ans, les suédois ravagent la contrée. Ils détruisent, en 1635, le village de Greux et son église, mais épargnent l'ermitage de Bermont.

En 1789, la chapelle menace ruine et les abris des ermites sont en majeure partie détruits. En 1793, à la révolution, lermitage de Bermont avec ses dépendances (16 hectares) est vendu comme bien national et morcelé. La statue de Saint Thiébaut du XIVéme siècle est brisée.

En 1806, se déroule le dernier pèlerinage à saint Thibaut : on recourait à ce saint pour se protéger des grandes sécheresses ou des pluies trop abondantes.

La statue de Notre-Dame de Bermont visible dans la crypte de la basilique du Bois-Chenu à Domrémy-la-Pucelle

Le 16 mars 1835, la chapelle et lermitage, comprenant 3 ha. 6 a de terre, sont rachetés après de nombreuses difficultés, à ses 32 propriétaires en indivision, par Claude-Jean-Baptiste Sainsère : la chapelle est dans un état de délabrement critique. Dans la nuit du 9 au 10 juin 1835, une partie de la toiture seffondre, précipitant les travaux. M. Sainsère fait restaurer la chapelle et construire lhabitation voisine il demeurera jusquà sa mort en 1848. Il repose dans le cimetière des ermites au chevet de la chapelle.

En juin 1839, le Ministre de lIntérieur charge lInspecteur Général des Monuments Historiques de visiter Bermont dans lune de ses tournées et de lui faire un rapport. En 1844, Cl-J-B Sainsère demande officiellement le classement de la chapelle. Après sêtre rendu à Bermont, en juillet 1846, Prosper Mérimée, Inspecteur Général des Monuments historiques propose au Ministre de classer la chapelle et daccepter la donation proposée à lÉtat par CL-J-B Sainsère. Ces propositions seront abandonnées par lÉtat, en décembre 1848, en raison des délibérations négatives des communes de Domremy (délibération du 27 septembre 1846), de Greux (délibération du 11 octobre 1846) et du Conseil Général des Vosges (délibération du 3 septembre 1847) qui ne souhaitent pas assumer les frais de fonctionnement de lermitage, évalués à cette époque à 30 francs. A noter que le classement proposé par Prosper Mérimée aurait fait de Bermont le premier site classé en France. Ce classement demandé par J-C-B Sainsère sera effectif en 1998...

De 1848 à 1902, la propriété de Bermont se transmet par héritage dans la famille Sainsère, qui y réside peu. De 1856 à 1876, des prêtres occupent ponctuellement lermitage.

Le 10 juillet 1878, Mgr de Briey, évêque de Saint-Dié, organise, en protestation contre les festivités prévues pour le centenaire de la mort de Voltaire, un pèlerinage national à Bermont qui réunit plus de dix mille personnes. Cest le premier grand pèlerinage au berceau de Jeanne dArc. Cette même année nait lidée de la fondation dun sanctuaire national à Jehanne dArc : Mgr Dupanloup et la duchesse de Chevreuse retiennent le lieu de Bermont pour son édification. Mais le 27 juillet 1878, le domaine de Bermont est acheté par Mlle Villain, cuisinière de la duchesse de Chevreuse, qui avait eu connaissance de ce projet et se proposait douvrir elle-même un orphelinatCette péripétie conduit à retenir le site de Bois Chenu pour la construction du Monument National à Jeanne dArc, ébauche de la future basilique. Par la suite, lautorité diocésaine désavoue Mlle Villain et la famille Sainsère retrouve sa propriété.

En 1883, Mgr de Briey, soucieux de lavenir de Bermont, émet le souhait dy installer des religieux Assomptionnistes. Ce souhait reste lettre morteLe 8 mars 1889, un certain M. Offrion loue Bermont pour y fonder « lOrphelinat National Jeanne dArc » et y installe un aumônier. Ce derniercausant préjudiceau développement du Monument National en construction à Bois Chenu, Mgr Sonnois, évêque de Saint-Dié, jette, en décembre 1890, linterdit sur Bermont qui retombe dans loubli.

En juin 1902, Bermont est cédé par Olivier Sainsère, protecteur de Picasso, conseiller dÉtat, futur Secrétaire Général des services du Président Poincaré durant la guerre de 1914-1918 et arrière-petit-neveu de C-J-B Sainsère, à lAssociation des Amis de Jeanne dArc, fondée afin de veiller à la conservation de lermitage : en sont membres les abbés C. Bourgault, curé de Greux et de Domremy, et A. Michel, vicaire à la cathédrale, messieurs J. Bouloumié, administrateur des eaux de Vittel, P. Buffet et J. Michel, maire de Greux, sous la présidence dhonneur de Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié. En raison du souhait de O. Sainsère de voir sétablir une œuvre à Bermont, lassociation met lermitage à la disposition de lœuvre du « Rayon de Soleil pour la Jeune Fille », fondée à Paris à la fin de 1902, afin daccueillir des colonies de jeunes ouvrières. En 1904, lœuvre est placée sous le patronage de Notre-Dame de Bermont et de Jehanne dArc, et organise sa première colonie à Bermont.

Cette association cède elle-même Bermont à lassociation diocésaine des Amis de Jeanne dArc, créée en 1925. Les colonies de vacances de la cathédrale de Saint-Dié sy dérouleront jusquà la fin des années mille neuf cent soixante-dix.

La chapelle, en été

Dès 1944, le pèlerinage annuel à Notre-Dame de Bermont, est organisé par les paroisses de Domremy, de Greux et des environs, chaque 1er dimanche daoût.

Le 10 septembre 1948, l'actrice Ingrid Bergman à la fin du tournage du film "Jehanne d'Arc" visite la chapelle de Bermont.

Le 3 août 1958, ce pèlerinage, « pour la paix dans le monde et pour les vocations sacerdotales et religieuses », se déroule sous la présidence de Mgr Brault, évêque de Saint-Dié.

Le 5 septembre 1976, la statue de Notre Dame de Bermont (XIVe siècle), devant laquelle Jehanne dArc a si souvent prié, quitte la chapelle de Bermont pour être transférée à la basilique de Domremy qui fête le cinquantième anniversaire de sa consécration.


De nos jours

Le 8 décembre 1992, lAssociation « Notre Dame de BermontSainte Jehanne dArc » est fondée en vue « de la restauration, de la gestion et de lanimation de lermitage, dans le respect et la continuité de son passé ». Un bail de longue durée est conclu à cet effet avec le diocèse de Saint-Dié. La restauration de la chapelle et des bâtiments adjacents, mis à mal par les ans, commence. De nombreux chantiers se succèdent, et durent encore.

Le 4 juin 1994, Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque de Saint-Dié, consacre la chapelle au Sacré Cœur et au Cœur Immaculé de Marie.

Le 30 juin 1998, la chapelle de Bermont est mise à linventaire supplémentaire des monuments historiques, « en tant que témoin de lépopée johannique », après lannonce, le 10 mai précédent, des découvertes de peintures murales représentant Jeanne dArc.

Le 2 septembre 2000, Mgr Paul-Marie Guillaume solennise la translation des reliques de saint Thibaut.

L'association Notre-Dame de Bermont

Lassociation « Notre Dame de BermontSainte Jehanne dArc » a été fondée en vue de restauration de la chapelle et de lermitage de Bermont. Cette restauration est poursuivie sans interruption depuis le 8 décembre 1992. Elle a été soutenue par lEurope (programme Leader et 5b), lÉtat (restauration du Christ de Bermont, étude des peintures murales en laboratoire …), par le Département des Vosges (subventions pour les travaux de restauration, lachat de matériaux …), par lAssociation Française pour la Protection du Petit Patrimoine Rural Non Protégé (ce qui était le cas lors de lintervention de cette association sur la chapelle), par la commune de Greux (subvention annuelle, réfection de lancien chemin de Greux à Bermont…) et par les nombreux donateurs et bénévoles.

Cette restauration matérielle saccompagne de lanimation du site : accueil de visiteurs, de pèlerins (3000 personnes environ recencées par an), de camps de jeunes (scoutisme essentiellement), etc. Des cérémonies religieuses sy déroulent régulièrement : veillées de prières pour les vocations religieuses et sacerdotales, pour la France, etc. , pèlerinages, procession du 15 août, messes, etc.

Lanimation du site sappuie également sur une recherche historique permanente, présentée succintement lors dexpositions temporaires : la dernière exposition, mise en place pour le centenaire de la béatification de Jehanne en avril 2009, avait pour thèmes « La piété de Jehanne en son pays natal » et « Domremy et Greux au temps de Jehanne ». Ces recherches portent sur toutes les époques depuis les origines gallo-romaines de Bermont, les périodes mérovingienne, impériale et épiscopale, bénédictine, prémontrée, champenoise, etc.

Notes et références

  1. Notice no PA88000006, sur la base Mérimée, ministère de la Culture

Voir aussi

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Lieux johanniques lorrains :

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